Le suivi de la guerre entre Israël et le Hamas. [Keystone/RTS]
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Frappes meurtrières sur des écoles de Gaza, selon le Hamas

- La Défense civile dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, a fait état jeudi d'au moins 18 morts dans des frappes israéliennes sur deux écoles de Gaza-ville. L'armée israélienne a déclaré que ces écoles étaient "utilisées par les terroristes et les commandants du Hamas, d'où ils planifiaient et menaient des attaques".

- Israël a promis d'éliminer le nouveau chef du Hamas, Yahya Sinouar, au moment où la guerre dans la bande de Gaza avec le mouvement palestinien est entrée mercredi dans son onzième mois. Yahya Sinouar a été désigné mardi soir chef du mouvement islamiste pour remplacer Ismaïl Haniyeh, dont l'assassinat le 31 juillet à Téhéran a été imputé à Israël par l'Iran qui a promis des représailles.

- La Maison Blanche a assuré mercredi qu'un accord de cessez-le-feu et de libération des otages dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas était très près d'être conclu, malgré les tensions au plus haut entre l'Etat hébreu et l'Iran.

Suivi assuré par RTSinfo

07h05

Le CICR se prépare à un conflit ouvert au Liban

Le Hezbollah et l’armée israélienne s’affrontent à la frontière libano-israélienne depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza. Le Comité international de la Croix-Rouge veut désormais être prêt en cas de conflit total, alors qu’Israël et l’Iran, appuyé par ses alliés, multiplient les menaces réciproques.

Le CICR est un acteur historique dans le sud du Liban. L’organisation épaule depuis l’automne les hôpitaux, afin qu’ils puissent soigner les blessés et être autonomes en cas de conflit généralisé. Ces efforts se sont accélérés avec les tensions régionales.

Les affrontements frontaliers depuis dix mois entre l’armée israélienne et le Hezbollah ont fait plus de 500 morts, dont une majorité de combattants, et plus de cent civils. Près de 100’000 habitants du sud du Liban ont quitté leur maison depuis l’automne. L’autre priorité du CICR est désormais de leur garantir un accès aux soins.

>> Les précisions dans La Matinale :

Le siège du CICR à Genève. [KEYSTONE - MARTIAL TREZZINI]KEYSTONE - MARTIAL TREZZINI
Le CICR veut être prêt en cas de conflit total entre le Liban et Israël / La Matinale / 1 min. / le 9 août 2024

VENDREDI 9 AOÛT

Israël accepte de reprendre les discussions en vue d'une trêve à Gaza

Israël a accepté jeudi de reprendre le 15 août les discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza et d'une libération des otages israéliens par le Hamas, pressé en ce sens par les Etats-Unis, l'Egypte et le Qatar selon qui il n'y a "plus de temps à perdre ni d'excuses" pour de nouveaux atermoiements.

"A la suite de la proposition des Etats-Unis et des médiateurs, Israël enverra le 15 août une délégation de négociateurs à l'endroit qui sera convenu pour conclure les détails de concrétisation d'un accord", a indiqué le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahu dans un communiqué.

Les Etats-Unis, l'Egypte et le Qatar ont pressé jeudi Israël et le Hamas de reprendre la semaine prochaine à Doha ou au Caire des discussions pour surmonter leurs divergences afin d'aboutir à un cessez-le-feu.

Le bureau de Benjamin Netanyahu a annoncé qu'Israël acceptait de reprendre les négociations pour une trêve à Gaza. [KEYSTONE - NAAMA GRYNBAUM / POOL]
Le bureau de Benjamin Netanyahu a annoncé qu'Israël acceptait de reprendre les négociations pour une trêve à Gaza. [KEYSTONE - NAAMA GRYNBAUM / POOL]

21h00

Frappes meurtières sur des écoles de Gaza, selon le Hamas

La Défense civile dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, a fait état jeudi d'au moins 18 morts dans des frappes israéliennes sur deux écoles.

"L'occupation israélienne a tué plus de 18 citoyens dans des frappes sur deux écoles", a déclaré jeudi un porte-parole de la Défense civile, Mohammad al-Moughayyir, en référence aux écoles Al-Zahra et Abdel Fattah Hamoud de Gaza-ville qui servaient de refuge à des déplacés. Selon lui, 60 personnes ont été blessées et plus de 40 sont portées disparues.

L'armée israélienne a déclaré pour sa part dans un communiqué que ces écoles étaient "utilisées par les terroristes et les commandants du Hamas, d'où ils planifiaient et menaient des attaques".

17h55

Netanyahu se dit "désolé" de ne pas avoir pu "empêcher" le 7 octobre

Benjamin Netanyahu est "désolé" que le Hamas ait pu attaquer Israël le 7 octobre et de ne pas avoir pu l'"empêcher", mais le Premier ministre de droite ne va pas jusqu'à reconnaître explicitement son éventuelle responsabilité, dans une interview publiée jeudi par le magazine américain Time.

Benjamin Netanyahu, qui n'a jamais présenté d'excuses pour l'échec de son gouvernement et son appareil sécuritaire face à la pire attaque de l'histoire d'Israël, est interrogé par Time sur, justement, des excuses en bonne et due et forme.

"Présenter des excuses? (...) Bien sûr, bien entendu. Je suis désolé, profondément, que quelque chose comme cela soit arrivé. Et vous vous retournez en permanence et vous vous dîtes: +Aurions-nous pu faire des choses pour l'empêcher", a-t-il répondu alors que la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza est entrée dans son 11e mois.

Time l'interroge aussi, de manière complètement hypothétique, pour savoir quelle aurait été sa position si un adversaire politique avait été au pouvoir en Israël le 7 octobre et avait subi le pire échec sécuritaire de l'histoire du pays.

Cela aurait dépendu d'une éventuelle "victoire" militaire, a encore dit Benjamin Netanyahu, confronté depuis des mois à des manifestations de ses concitoyens contre sa manière de conduire la guerre et qui implorent un retour des otages détenus dans la bande de Gaza.

Ces dirigeants "auraient pu assurer que l'après-guerre rime avec paix et sécurité? Si la réponse est +oui+, alors ils devraient rester au pouvoir", ajoute-t-il, toujours de manière totalement hypothétique.

L'attaque menée le 7 octobre par des commandos du Hamas dans le sud d'Israël a entraîné la mort de 1198 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes.

Sur 251 personnes enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l'armée.

17h30

Appels à évacuer des secteurs de Khan Younès

Après dix mois de guerre, l'armée israélienne poursuit son offensive contre le Hamas, notamment dans des zones dont elle avait affirmé avoir pris le contrôle.

Jeudi, l'armée a une nouvelle fois appelé la population à évacuer plusieurs secteurs de Khan Younès, la grande ville du sud du territoire détruite par plusieurs mois de combats. Cet appel concerne des quartiers d'où "des roquettes ont été tirées", selon l'armée.

Selon des journalistes de l'AFP, des bombardements ont visé la ville de Gaza, dans le nord, pendant la nuit. Huit personnes y ont été tuées, selon des médecins. La Défense civile a indiqué que cinq corps ont été retrouvés dans une maison bombardée à Khan Younès.

14h45

Israël a commis une "erreur stratégique" en tuant Ismaïl Haniyeh, selon Téhéran

Israël a commis une "erreur stratégique" qui va lui "coûter cher" en tuant le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran la semaine dernière, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim dans un entretien accordé jeudi à l'AFP.

Il a accusé Israël de vouloir "étendre la guerre" dans la région, tout en jugeant qu'il n'a "ni la capacité ni la force" pour combattre l'Iran.

Les responsables iraniens multiplient les menaces d'une riposte envers Israël, qui n'a toujours pas commenté la mort d'Ismaïl Haniyeh, le 31 juillet.

Le responsable iranien s'exprimait à Jeddah, en Arabie Saoudite, au lendemain d'une réunion extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). 

La réunion des ministres des Affaires étrangères, ou de leurs représentants, des 57 membres de l'OCI a débouché sur une déclaration tenant Israël pour "entièrement responsable" de l'assassinat "odieux" du chef du Hamas, qui vivait au Qatar et jouait un rôle de premier plan dans les pourparlers pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Le chef de la diplomatie iranienne Ali Bagheri, photographié à Téhéran dimanche. [KEYSTONE - ABEDIN TAHERKENAREH]
Le chef de la diplomatie iranienne Ali Bagheri, photographié à Téhéran dimanche. [KEYSTONE - ABEDIN TAHERKENAREH]

JEUDI 08 AOÛT

Israël va révoquer le statut diplomatique des représentants norvégiens auprès de l'Autorité palestinienne

Israël va révoquer le statut diplomatique du personnel norvégien représentant la Norvège auprès de l'Autorité palestinienne, a annoncé jeudi le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz pointant un "comportement anti-israélien" d'Oslo. Huit diplomates sont concernés.

Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, a réagi en dénonçant une "action extrême" qui aura "des conséquences graves sur le gouvernement (du Premier ministre Benjamin) Netanyahu". "Nous examinons les mesures que la Norvège prendra pour répondre à la situation", a-t-il ajouté.

Israël Katz a invoqué la reconnaissance par la Norvège de l'Etat de Palestine, actée le 28 mai, ainsi que sa participation à une action en justice contre des dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale. Dans un autre communiqué, le ministère israélien a fait état de "déclarations sérieuses de la part de hauts fonctionnaires norvégiens" contre Israël.

18h40

Les combats se poursuivent sur le terrain

Après dix mois de guerre, l'armée israélienne poursuit son offensive terrestre et aérienne contre le Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, notamment dans des zones dont elle avait affirmé avoir pris le contrôle mais où les combats ont repris.

L'armée israélienne a aussi émis mercredi de nouveaux ordres d'évacuation pour les Palestiniens vivant dans les zones du nord de la bande de Gaza, depuis lesquelles des roquettes ont été tirées sur Israël.

Dans un quartier voisin de la ville de Gaza, Al Touffah, une frappe aérienne israélienne sur une maison a fait trois morts, selon des médecins. Dix autres Palestiniens ont été tués dans deux frappes distinctes à Khan Younès, dans le sud de Gaza.

L'armée a annoncé mercredi poursuivre ses opérations dans le centre du territoire et avoir "éliminé de nombreux terroristes". Elle indique avoir frappé des installations de fabrication d'armes dans le quartier de Deir el Balah, dans le centre de l'enclave palestinienne.

18h30

Yahya Sinouar, nouveau dirigeant du Hamas et "mort en sursis" selon Israël

Israël a promis d'éliminer le nouveau chef du Hamas, Yahya Sinouar, au moment où la guerre dans la bande de Gaza avec le mouvement palestinien est entrée mercredi dans son onzième mois.

Yahya Sinouar a été désigné mardi soir chef du mouvement islamiste pour remplacer Ismaïl Haniyeh, dont l'assassinat le 31 juillet à Téhéran a été imputé à Israël par l'Iran qui a promis des représailles.

>> Voir le sujet du 19h30 sur la nomination de Yahya Sinouar :

Le Hamas a nommé son nouveau chef : Yayhia Sinouar, un radical du mouvement
Le Hamas a nommé son nouveau chef : Yayhia Sinouar, un radical du mouvement / 19h30 / 1 min. / le 7 août 2024

Israël accuse ce militant radical jusqu'alors dirigeant du Hamas dans la bande de Gaza d'être l'un des cerveaux de l'attaque sans précédent menée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.

En 1987, la première Intifada (le soulèvement contre l'occupation israélienne) éclate dans un camp de réfugiés du nord de la bande de Gaza. Yahya Sinouar, né à Khan Younès, un camp du sud du territoire, rejoint le Hamas tout juste fondé.

A 25 ans, il dirige déjà l'Organisation du jihad et de la prédication, l'unité de renseignement du Hamas qui punit les "collaborateurs", ces Palestiniens châtiés pour intelligence avec l'ennemi israélien. En 1988, il fonde Majd, le service de sécurité intérieure du Hamas.

Incarcéré en 1989, il s'impose en leader des prisonniers. Condamné plusieurs fois à la perpétuité, il sort en 2011 avec un millier de détenus libérés par Israël, en échange du soldat Gilad Shalit, otage du Hamas pendant cinq ans.

Celui qui est désormais "le visage du diable" ou le "mort en sursis", selon les termes de l'armée israélienne, n'est pas apparu en public depuis octobre. "Nous allons multiplier les efforts pour le retrouver, l'attaquer", a déclaré mercredi le chef de l'armée israélienne, Herzi Halevi.

>> Ecouter aussi l'analyse de Karim Bitar, professeur associé de relations internationales à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth :

Le Hamas annonce que le chef de Gaza Yahya Sinouar est le nouveau dirigeant du mouvement. [Keystone]Keystone
Le Hamas nomme Yahya Sinouar comme nouveau chef de guerre: interview de Karim Bitar / Forum / 5 min. / le 7 août 2024

18h20

"On n'a jamais été aussi près" d'un accord de cessez-le-feu, selon Washington

La Maison Blanche a assuré mercredi qu'un accord de cessez-le-feu et de libération des otages dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas était très près d'être conclu, malgré les tensions au plus haut entre l'Etat hébreu et l'Iran.

"Nous avons toujours parlé de ces négociations pour un cessez-le-feu (...) Nous pensons que l'on n'a jamais été aussi proche" de sceller un accord, a affirmé auprès de journalistes le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la présidence américaine, John Kirby.

"Il y a une bonne proposition faite aux deux parties et elles doivent toutes les deux l'accepter afin que nous puissions mettre en place" cet accord de cessez-le-feu et de libération des otages, a exhorté john Kirby.

Par la voix de son secrétaire d'Etat, Antony Blinken, Washington a assuré lundi s'impliquer "jour et nuit" dans une "intense diplomatie" pour éviter une guerre régionale entre, d'une part, Israël, et d'autre part, l'Iran et ses groupes partenaires comme le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais.

Alors que le Hamas a nommé son chef à Gaza, Yahya Sinouar, à la tête de toute l'organisation pour remplacer Ismaïl Haniyeh assassiné le 31 juillet à Téhéran, Antony Blinken a qualifié cet homme de "premier décisionnaire en ce qui concerne la conclusion d'un cessez-le-feu" dans le territoire palestinien, où la guerre est entrée mercredi dans son onzième mois.

Le gouvernement du président Joe Biden presse depuis des semaines celui du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d'accepter un cessez-le-feu.

17h15

L'OMS envoie un million de vaccins à Gaza

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mercredi qu'elle allait envoyer plus d'un million de vaccins contre la polio dans la bande de Gaza, alors qu'une souche du virus a été détectée dans des échantillons d'eaux usées.

Le 30 juillet, le ministère de la Santé du gouvernement du mouvement islamiste palestinien Hamas pour la bande de Gaza avait déclaré le territoire palestinien "zone d'épidémie de polio", accusant l'armée israélienne d'y avoir détruit les établissements de soins, ce qui a selon lui entraîné la réapparition du virus.

La souche CPV2 du virus a été détectée dans des échantillons d'eaux usées prélevés dans la région de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, et dans les gouvernorats du centre du territoire palestinien, avait indiqué ce ministère dans un communiqué.

Menace largement répandue voici encore une quarantaine d'années, la poliomyélite - qui peut entraîner en quelques heures des paralysies irréversibles - a très largement disparu dans le monde grâce aux vaccins.

Mais il existe une autre forme de poliovirus qui peut se propager: le poliovirus qui a muté à partir de la source contenue à l'origine dans le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO). C'est ce poliovirus dérivé d'une souche vaccinale (PVDVc) qui a été retrouvé à Gaza.

Lorsqu'elles se répliquent dans le tube digestif, les souches de VPO changent génétiquement et peuvent se propager dans les communautés qui ne sont pas complètement vaccinées contre la poliomyélite, en particulier dans les zones où les conditions d'hygiène et d'assainissement sont mauvaises, ou dans des zones surpeuplées.

17h45

Emmanuel Macron plaide pour une désescalade auprès de l'Iran

Le président français Emmanuel Macron a exhorté mercredi son homologue iranien Massoud Pezeshkian à "sortir de la logique de représailles" et à "tout faire pour éviter une "nouvelle escalade militaire" dans la région, après l'assassinat du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran.

"Une nouvelle escalade militaire n'aurait d'intérêt pour personne, y compris l'Iran, et nuirait durablement à la stabilité régionale", selon un compte-rendu de l'entretien téléphonique communiqué par l'Elysée. "L'Iran doit également s'engager à appeler les acteurs déstabilisateurs qu'il soutient à la plus grande retenue pour éviter un embrasement", a ajouté la présidence française.

16h50

L'Iran exhorte l'Occident à cesser de soutenir Israël pour "éviter la guerre"

Le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté mercredi les pays occidentaux à cesser de soutenir Israël pour "éviter" une guerre régionale, sur fond de craintes d'escalade militaire depuis l'assassinat du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, la semaine dernière à Téhéran.

"Si les Etats-Unis et les pays occidentaux veulent éviter la guerre et l'insécurité dans la région, ils devraient immédiatement cesser de vendre des armes et de soutenir le régime sioniste", a déclaré Massoud Pezeshkian lors d'une conversation avec son homologue français, Emmanuel Macron, d'après un communiqué de la présidence iranienne.

Selon lui, ces pays "soutiennent un régime qui n'adhère à aucune des lois et réglementations internationales".

Les tensions au Moyen-Orient ont redoublé après l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh le 31 juillet dans la capitale iranienne, imputé à Israël mais qui n'a pas commenté cette attaque. Haniyeh s'était rendu à Téhéran pour la cérémonie d'investiture du président réformateur récemment élu.

L'Iran et ses alliés, le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, ont promis de riposter, suscitant de vives inquiétudes dans le contexte déjà explosif de la guerre dans la bande de Gaza entre le mouvement islamiste palestinien et Israël, entrée mercredi dans son onzième mois.

L'Iran ne reconnaît pas Israël et a fait du soutien à la cause palestinienne un élément central de sa politique étrangère depuis la Révolution islamique de 1979.

>> Revoir le sujet du 12h45 sur la mort de Ismaïl Haniyeh :

Le chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh tué à Téhéran par une frappe d'origine vraisemblablement israélienne
Le chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh tué à Téhéran par une frappe d'origine vraisemblablement israélienne / 12h45 / 1 min. / le 31 juillet 2024

16h30

"Génocide" à Gaza : la Turquie se joint à la requête sud-africaine devant la CIJ

La Turquie s'est jointe mercredi à la procédure intentée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.

L'Afrique du Sud a initié sa procédure fin 2023 devant la CIJ, la plus haute juridiction des Nations unies, en alléguant que l'offensive israélienne à Gaza viole la Convention de l'ONU sur le génocide de 1948, une accusation fermement démentie par Israël.

L'Afrique du Sud a été rejointe depuis par la Colombie, la Libye, l'Espagne, le Mexique, et par les Palestiniens, qui disposent du statut d'observateur à la CIJ.

Dans un arrêt rendu le 26 janvier, la CIJ avait ordonné à Israël de faire tout son possible pour prévenir les actes de génocide lors de ses opérations militaires à Gaza.

>> Relire à ce sujet : La CIJ ordonne à Israël de "prévenir et punir" l'incitation au "génocide"

En juin, elle a également ordonné à Israël de garantir un "accès sans entrave" aux enquêteurs mandatés par l'ONU pour examiner les allégations de génocide.

Par ailleurs, la CIJ a jugé le mois dernier que l'occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967 était "illégale" et qu'elle devait cesser "le plus rapidement possible".

>> Relire à ce sujet : La CIJ juge l'occupation de territoires palestiniens par Israël "illégale"

Les ordonnances de la CIJ, qui tranche les différends entre Etats, sont juridiquement contraignantes, mais la cour ne dispose pas de moyens concrets pour les faire appliquer.

11h50

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé mercredi un nouveau bilan de 39'677 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël entrée dans son onzième mois.

Au moins 24 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant que 91'645 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

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