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Israël mène "actuellement" des opérations terrestres "limitées" au Liban

- Israël mène "actuellement" des opérations terrestres "limitées" visant le Hezbollah dans le sud du Liban, près de la frontière, a indiqué lundi le département d'Etat américain, sans donner d'autres détails. L'armée israélienne a de son côté annoncé l'établissement d'une "zone militaire fermée" autour de trois localités frontalières du Liban.

- Le ministre israélien de la Défense a assuré que l'élimination du chef du Hezbollah vendredi était une "étape importante" mais "pas la dernière". De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué dans un message adressé au peuple iranien qu'il n'y avait "pas d'endroit au Moyen-Orient qu'Israël ne puisse atteindre". 

- Le Hezbollah choisira un successeur à son chef Hassan Nasrallah, tué par Israël, "dès qu'il en aura l'occasion", a annoncé le numéro deux du groupe, assurant que sa formation allait continuer à viser Israël malgré les coups intenses qu'elle subit.

- L'Iran a annoncé lundi qu'il ne déploierait pas de combattants au Liban et à Gaza pour affronter Israël.

- Le mouvement palestinien Hamas a annoncé que son chef au Liban Fatah Charif Abou al-Amine avait été tué dans une frappe aérienne dans le sud du pays, où l'armée israélienne mène des raids contre le Hezbollah.

Suivi assuré par RTSinfo

23h20

Des explosions entendues dans la banlieue sud de Beyrouth

Des journalistes de l'AFP ont entendu lundi soir des explosions dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste armé libanais Hezbollah, où plus tôt l'armée israélienne a appelé les habitants à évacuer leurs immeubles pour leur sécurité.

Au moins deux explosions ont été entendues, peu après que l'armée a demandé d'"évacuer immédiatement les bâtiments".

23h10

La France déploie un navire militaire par "précaution"

Un bâtiment de la Marine française a appareillé lundi depuis le sud-est de la France pour se prépositionner au large du Liban par "précaution", en cas de besoin d'évacuation des ressortissants français, a-t-on appris auprès de l'état-major des Armées.

Le porte-hélicoptère amphibie (PHA) français, qui mettra "5 à 6 jours" pour rejoindre la zone en Méditerranée orientale depuis le port de Toulon, selon cette source, est équipé d'hélicoptères et d'un "groupement tactique embarqué" mobilisable en cas d'évacuation de ressortissants français, si celle-ci venait à être décidée.

22h20

Ordre d'évacuation dans trois quartiers de Beyrouth

L'armée israélienne a ordonné aux habitants de trois quartiers de la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste armé libanais Hezbollah, d'évacuer leurs immeubles pour leur sécurité.

"Vous vous trouvez à proximité d'intérêts et d'installations appartenant au groupe terroriste du Hezbollah et, par conséquent, (l'armée) agira avec force contre eux. Pour votre sécurité et celle des membres de votre famille, vous devez évacuer immédiatement les bâtiments et vous en éloigner sur une distance d'au moins 500 mètres", a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

21h10

L'armée libanaise "repositionne" ses troupes

L'armée libanaise repositionne ses troupes dans le sud du pays, a déclaré un responsable militaire libanais, à l'heure où Israël a instauré une "zone militaire fermée" dans des localités frontalières.

La chaîne locale al-Manar, affiliée au Hezbollah, a annoncé des "tirs sionistes d'artillerie" près des villages frontaliers de Wazzani, la vallée de Khiam, Alma Al-Chaab et Naqoura, tandis que l'agence nationale libanaise ANI rapportait des "importants tirs d'artillerie contre Wazzani".

Ces villages font face à des localités israéliennes déclarées "zone militaire fermée" par l'armée israélienne.

20h30

Une "zone militaire fermée" autour de localités frontalières du Liban

L'armée israélienne a annoncé l'établissement d'une "zone militaire fermée" autour de trois localités frontalières du Liban, sur fond de spéculations autour d'une éventuelle offensive militaire au sol contre le Hezbollah dans ce pays.

"Les zones de Metula, Misgav Am et Kfar Giladi, dans le nord d'Israël, ont été déclarées zone militaire fermée. L'entrée dans cette zone est interdite", a indiqué l'armée dans un communiqué.

Cette annonce est intervenue quelques heures après que le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a laissé entendre que des opérations au sol pourraient être engagées contre le mouvement islamiste armé Hezbollah au Liban.

20h10

Israël informe Washington d'opérations terrestres "limitées" au Liban

Israël mène "actuellement" des opérations terrestres "limitées" visant le Hezbollah dans le sud du Liban, près de la frontière, a indiqué le département d'Etat américain.

"Ils nous ont informé du fait qu'ils mènent actuellement ce qu'ils disent être des opérations limitées ciblant des infrastructures du Hezbollah près de la frontière", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, faisant part de conversations entre Israël et les Etats-Unis à ce sujet. Il s'est refusé à livrer des détails de ces conversations, laissant à Israël "le soin de parler de ses opérations militaires".

"Nous avons eu des conversations avec eux sur ces opérations, mais le calendrier, l'objectif, le rythme de ces opérations - laissons-les parler", a-t-il affirmé.

Israël entend mener des opérations terrestres visant le Hezbollah à la frontière avec le Liban. [Keystone]
Israël entend mener des opérations terrestres visant le Hezbollah à la frontière avec le Liban. [Keystone]

Auparavant, le président Joe Biden avait laissé entendre qu'il était opposé à des opérations terrestres israéliennes au Liban, appelant au cessez-le-feu dans un moment de tensions extrêmes après l'assassinat du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah.

20h00

Les Casques bleus au Liban forcés d'interrompre leurs patrouilles

Les plus de 10'000 Casques bleus de la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban (Finul) ne peuvent plus patrouiller en raison de l'intensité des combats, a annoncé lundi le porte-parole du secrétaire général des Nations unies.

"Nos Casques bleus de la Finul restent en position dans la zone de responsabilité de la mission, tandis que l'intensité des combats empêche leurs mouvements et leur capacité à remplir leurs tâches", a déclaré Stéphane Dujarric.

Les plus de 10'000 Casques bleus de la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban (Finul) ne peuvent plus patrouiller en raison de l'intensité des combats. [Hans Lucas via AFP]
Les plus de 10'000 Casques bleus de la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban (Finul) ne peuvent plus patrouiller en raison de l'intensité des combats. [Hans Lucas via AFP]

Forte de plus de 10'000 hommes, la Finul est stationnée dans le sud du Liban depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Son rôle a été renforcé depuis le conflit de 33 jours qui a opposé le Hezbollah à Israël à l'été 2006.

Elle est chargée de surveiller l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité qui stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus doivent être déployés dans le sud du Liban.

Ceux-ci doivent ainsi patrouiller le long de la Ligne bleue, ligne de démarcation fixée par l'ONU entre le Liban et Israël.

20h30

Les chars israéliens vont-ils entrer au Liban ces prochaines heures?

Les chars israéliens vont-ils entrer au Liban ces prochaines heures? C'est la question qui hante le Proche-Orient ce soir. Alors que le président américain Joe Biden appelle à un cessez-le-feu, rien n'indique qu'Israël renoncera à une offensive terrestre.

De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a également mis en garde le régime iranien en rappelant qu'Israël peut frapper partout.

>> Le point de la situation dans le 19h30 :

Après avoir éliminé le leader du Hezbollah, les autorités israéliennes laissent entrevoir la possibilité d’envoyer des troupes terrestres au Liban
Après avoir éliminé le leader du Hezbollah, les autorités israéliennes laissent entrevoir la possibilité d’envoyer des troupes terrestres au Liban / 19h30 / 2 min. / aujourd'hui à 19:30

>> L'interview de Guillaume Ancel :

L'interview de Guillaume Ancel, ancien officier et chroniqueur de guerre, sur la stratégie israélienne
L'interview de Guillaume Ancel, ancien officier et chroniqueur de guerre, sur la stratégie israélienne / 19h30 / 2 min. / aujourd'hui à 19:30

18h55

Regain de popularité pour Netanyahu en Israël après les frappes contre le Hezbollah

La cote de popularité de Benjamin Netanyahu a augmenté en Israël après les frappes contre le Hezbollah et l'élimination de son chef Hassan Nasrallah. Cela ne signifie toutefois pas que le Premier ministre israélien a gagné son pari, selon Shlomo Sand, historien, professeur émérite à l'Université de Tel Aviv, interrogé dans Forum. Mais il faut aussi reconnaître que la situation des otages israéliens devient moins centrale après ces frappes,

"Pour le moment cette guerre est une guerre de revanche, uniquement menée dans les airs, car Israël manque de soldats à envoyer sur le terrain", indique-t-il.

>> L'interview de Shlomo Sand dans Forum :

Regain de popularité pour Netanyahu en Israël après les frappes contre le Hezbollah: interview de Shlomo Sand
Regain de popularité pour Netanyahu en Israël après les frappes contre le Hezbollah: interview de Shlomo Sand / Forum / 5 min. / aujourd'hui à 18:00

18h10

Une incursion israélienne au Liban imminente?

Israël préparerait une incursion limitée sur le sol libanais. Selon le Washington Post, l'Etat hébreu aurait prévenu les Etats-Unis de ses intentions.

Selon le journal, les opérations prévues sur le sol libanais seraient imminentes mais moins importantes qu'en 2006 lors de la guerre de 33 jours entre Israël et le Hezbollah.

En réalité, ces incursions auraient déjà commencé. Selon le Wall Street Journal, des troupes israéliennes seraient déjà entrées récemment dans des tunnels creusés par le Hezbollah près de la frontière avec Israël pour recueillir des informations en vues d'une incursion plus importante.

Les Libanais redoutent un élargissement de la guerre et une incursion terrestre, explique dans Forum Laure Stephan, correspondante sur place pour la RTS. "Tout le monde croit que le conflit va être long et, jour après jour, un nouveau palier semble être franchi avec aujourd'hui des frappes sur Beyrouth même."

>> Les explications de Laure Stephan dans Forum :

L’incursion israélienne sur le sol libanais serait imminente
L’incursion israélienne sur le sol libanais serait imminente / Forum / 2 min. / aujourd'hui à 18:00

17h50

Les vols d'Air France et Transavia vers Beyrouth et Tel-Aviv suspendus

Les vols d'Air France et Transavia vers Beyrouth et Tel-Aviv depuis Paris sont suspendus au moins jusqu'au 8 octobre inclus "en raison de la situation sécuritaire à destination", a annoncé la maison mère des compagnies aériennes.

La reprise des liaisons avec la capitale libanaise, suspendues le 18 septembre, et avec la grande ville israélienne, qui avaient été relancées le 21 après une interruption de trois jours, "restera soumise à une évaluation de la situation sur place", a précisé le groupe Air France-KLM 

17h35

Le chef de la diplomatie française "exhorte" Israël à ne pas lancer d'incursion terrestre au Liban

Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a appelé Israël à "s'abstenir de toute incursion terrestre" au Liban et à "cesser le feu", demandant également au Hezbollah de faire de même, lors d'une conférence de presse à Beyrouth.

Jean-Noël Barrot a également "exhorté les parties" à "saisir dès maintenant" la proposition de cessez-le-feu internationale lancée à l'ONU. "Elle est toujours sur la table. Il reste un espoir, mais il reste peu de temps", a-t-il dit.

Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a appelé Israël à "s'abstenir de toute incursion terrestre" au Liban. [REUTERS - Mohamed Azakir]
Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a appelé Israël à "s'abstenir de toute incursion terrestre" au Liban. [REUTERS - Mohamed Azakir]

Paris et Washington, rejoints par des pays arabes, occidentaux et européens, ont appelé la semaine dernière à un "cessez-le-feu immédiat de 21 jours" entre Israël et le Hezbollah pour "donner une chance à la diplomatie".

Une initiative ignorée par Israël, qui a à l'inverse augmenté ses frappes et tué vendredi le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah.

16h40

Terre des hommes déplore la mort d'un employé au Liban

La Fondation Terre des hommes déplore le décès d'un de ses collaborateurs locaux et de sa famille dans une frappe aérienne israélienne à Tyr, dans le sud du Liban. Dans un communiqué diffusé lundi, la fondation sise à Lausanne se dit profondément attristée et choquée.

Terre des hommes réitère sa demande d’un cessez-le-feu immédiat et durable dans toute la région. "L’utilisation continue de méthodes disproportionnées dans des zones fortement peuplées est illégale et expose les travailleurs humanitaires et les civils à un grave danger", ajoute la fondation.

Tyr, dans le sud du Liban, a été la cible de frappes aériennes israéliennes. [AFP - KAWNAT HAJU]
Tyr, dans le sud du Liban, a été la cible de frappes aériennes israéliennes. [AFP - KAWNAT HAJU]

Terre des hommes est la plus grande organisation suisse de défense des droits de l'enfant avec plus de 2000 collaborateurs et collaboratrices dans le monde.

16h35

Berlin envoie un avion militaire au Liban

Un avion militaire allemand s'est envolé lundi pour Beyrouth afin de procéder à l'évacuation d'employés de l'ambassade d'Allemagne au Liban et de leur famille, ont indiqué les ministères des Affaires étrangères et de la Défense.

L'évacuation concerne du personnel "non indispensable" de l'ambassade, qui demeure "opérationnelle", précise le communiqué. Seront également rapatriés des employés d'autres organisations allemandes, ainsi que leur famille, et "des ressortissants allemands particulièrement menacés en raison de circonstances médicales".

Berlin envoie un avion militaire évacuer du personnel diplomatique et leur famille. [KEYSTONE - MICHAEL UKAS]
Berlin envoie un avion militaire évacuer du personnel diplomatique et leur famille. [KEYSTONE - MICHAEL UKAS]

16h05

Deux tiers des structures de Gaza détruites ou endommagées

Deux tiers des structures de la bande de Gaza sont détruites ou endommagées. Le nombre total atteint plus de 163'000, a affirmé lundi le Centre de l'ONU pour les images satellitaires (ONUSAT) à Genève.

Selon des clichés de début septembre, près de 53'000 structures ont été détruites. Parmi celles qui ont été endommagées, plus de 18'000 l'ont été gravement, plus de 56'000 modérément et plus de 35'000 possiblement.

Autre indication, près de 70% des terres agricoles de la bande de Gaza ont diminué et sont moins saines. L'ONUSAT partage notamment ses analyses avec les organisations humanitaires actives dans le territoire palestinien.

15h50

"Il n'y a pas d'endroit au Moyen-Orient qu'Israël ne puisse atteindre"

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a indiqué lundi dans un message adressé au peuple iranien qu'il n'y avait "pas d'endroit au Moyen-Orient qu'Israël ne puisse atteindre", à un moment où l'armée de son pays pilonne au Liban des cibles du Hezbollah, mouvement soutenu par l'Iran.

Dans cette déclaration vidéo publiée en anglais, Benjamin Netanyahu a mis en garde le peuple iranien dans une diatribe contre les autorités de Téhéran.

"Chaque jour, ce régime plonge notre région plus profondément dans l'obscurité et dans la guerre (...) Chaque jour, ses marionnettes sont éliminées. Demandez à Mohammed Deif (chef de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas que Israël assure avoir tué en juillet à Gaza, NDLR). Demandez à (Hassan) Nasrallah (le chef du Hezbollah tué vendredi au Liban par Israël, ndlr). Il n'y a pas d'endroit au Moyen-Orient qui ne puisse être atteint par Israël", a dit Benjamin Netanyahu.

"A chaque instant, le régime vous rapproche de l'abîme, vous, le noble peuple perse. La grande majorité des Iraniens savent que leur régime ne se soucie pas le moins du monde d'eux", a-t-il ajouté.

Les déclarations de Benjamin Netanyahu sont intervenues quelques heures après celles du porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien indiquant que son pays n'avait pas l'intention de déployer des combattants au Liban et à Gaza pour affronter Israël.

"Les gouvernements du Liban et de Palestine ont la capacité et la puissance nécessaires pour faire face à l'agression du régime sioniste, et il n'est pas nécessaire de déployer des forces auxiliaires ou (des) volontaires" iraniens, a déclaré le porte-parole, Nasser Kanani, lors d'une conférence de presse.

15h35

Le monde est plus "sûr" sans "le terroriste" Nasrallah, selon Antony Blinken

Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah tué dans une frappe israélienne, était un "terroriste brutal" et le monde est plus "sûr sans lui", a déclaré lundi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, tout en disant vouloir continuer à oeuvrer pour une solution diplomatique au Liban.

"La diplomatie reste la meilleure et la seule voie pour parvenir à une plus grande stabilité au Moyen-Orient, et les Etats-Unis restent déterminés à faire avancer ces efforts de toute urgence" en vue d'une solution diplomatique au Liban et d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a-t-il encore dit.

15h20

Un soldat libanais tué dans le sud du pays

L'armée libanaise a annoncé la mort d'un de ses soldats dans une frappe de drone israélienne visant une moto qui passait devant un poste de contrôle dans le sud du Liban.

Il s'agit du premier soldat libanais déclaré tué dans une frappe israélienne depuis qu'Israël a intensifié ses bombardements à travers le Liban la semaine passée.

15h00

L'armée israélienne dit avoir tué deux commandants du FPLP au Liban

L'armée israélienne a indiqué avoir "éliminé", lors d'une frappe aérienne nocturne au Liban, deux commandants du Front populaire de libération de la Palestine, une organisation palestinienne laïque de gauche.

14h20

Six secouristes du Hezbollah tués par une frappe israélienne

Le ministère libanais de la Santé a affirmé qu'une frappe israélienne avait tué six secouristes du Comité islamique de la santé, affilié au Hezbollah, dans la plaine de la Békaa, dans l'est du pays.

Plusieurs groupes affiliés au Hezbollah et à ses alliés gèrent des centres de santé et des opérations d'intervention d'urgence au Liban.

>> Voir aussi le sujet du 12h45 :

Beyrouth se réveille meurtrie après la première frappe aérienne israélienne sur la capitale libanaise
Beyrouth se réveille meurtrie après la première frappe aérienne israélienne sur la capitale libanaise / 12h45 / 1 min. / aujourd'hui à 12:45

13h40

Le ministre israélien de la Défense dit que l'élimination de Nasrallah n'est "pas la dernière" étape

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a indiqué que l'élimination du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah, dans une frappe de l'armée israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth vendredi, était une "étape importante" mais "pas la dernière".

"Pour assurer le retour des communautés du nord d'Israël, nous utiliserons toutes nos capacités", a déclaré Yoav Gallant lors d'une visite à des soldats d'une unité de blindés déployés à la frontière israélo-libanaise.

12h35

L'Iran ne va pas déployer de combattants pour affronter Israël

L'Iran ne vas pas déployer des combattants au Liban et à Gaza pour affronter Israël, son ennemi juré, a affirmé la diplomatie iranienne alors qu'Israël mène des frappes contre les groupes que Téhéran soutient dans la région.

"Les gouvernements du Liban et de Palestine ont la capacité et la puissance nécessaires pour faire face à l'agression du régime sioniste et il n'est pas nécessaire de déployer des forces auxiliaires ou volontaires iraniennes", a dit le porte-parole de la diplomatie. "Nous n'avons pas non plus reçu de demandes et nous savons qu'ils n'ont pas besoin de l'aide de nos forces expéditionnaires."

"Le régime sioniste usurpateur ne restera pas sans réprimande et punition pour les crimes qu'il a commis contre le peuple iranien, les forces de résistance (groupes pro-iraniens dans la région, NDLR), les citoyens et les militaires iraniens", a promis le porte-parole.

Lundi, le président iranien Massoud Pezeshkian s'est rendu au bureau du Hezbollah à Téhéran "pour rendre hommage" à Hassan Nasrallah, selon un communiqué publié sur le site du gouvernement.

12h00

Le Hezbollah va continuer à viser Israël, annonce le numéro deux du groupe

Le Hezbollah choisira un successeur à son chef Hassan Nasrallah, tué par Israël, "dès qu'il en aura l'occasion", a annoncé le numéro deux du groupe, assurant que sa formation allait continuer à viser Israël malgré les coups intenses qu'elle subit.

Dans un discours retransmis en direct sur la chaîne du Hezbollah, Al-Manar, Naïm Qassem a affirmé que Nasrallah avait été tué en compagnie de quatre autres personnes, démentant la mort d'une vingtaine de membres de la formation pro-iranienne annoncée par Israël dans sa frappe sur la banlieue sud de Beyrouth vendredi.

Le discours du numéro deux du Hezbollah Naïm Qassem a été retransmis en direct à la télévision. [REUTERS - Mohamed Azakir]
Le discours du numéro deux du Hezbollah Naïm Qassem a été retransmis en direct à la télévision. [REUTERS - Mohamed Azakir]

Nasrallah a été tué avec Ali Karaké, commandant du front avec Israël dans le sud du Liban, le brigadier général Abbas Nilforoushan des Gardiens de la révolution iraniens, et deux autres membres du Hezbollah, a dit Naïm Qassem.

Il n'a pas précisé quand le successeur de Nasrallah serait désigné, ni quand se dérouleraient les obsèques du chef de la puissante formation pro-iranienne.

Il a assuré que le Hezbollah était prêt à repousser une offensive terrestre dont menace Israël. "Nous ferons face à toute éventualité et nous sommes prêts si les Israéliens décident d'entrer au sol, nos forces de résistance sont prêtes pour une confrontation terrestre", a-t-il averti. Il a en outre affirmé que son parti allait poursuivre sa lutte contre Israël "en soutien à Gaza".

11h30

Une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'UE

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE vont échanger lundi après-midi lors d'une réunion d'urgence consacrée à la situation au Liban, a indiqué un porte-parole européen.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a convoqué les ministres des 27, très divisés sur l'attitude à adopter concernant les attaques israéliennes à Gaza ou au Liban.

11h10

Dans le nord d'Israël, la population d'Haïfa est divisée sur l'opération au Liban

Alors qu'Israël continue de mener des frappes dans la banlieue sud de Beyrouth, le Hezbollah a répliqué dimanche à l'opération de Tsahal en bombardant le nord d'Israël, dont la grande ville d'Haïfa, peuplée d'environ 300'000 habitants.

En état d'alerte, la cité est partagée à propos des opérations militaires israéliennes. "Les rues sont vides, les commerces sont fermés. Il y a beaucoup de tension pour les enfants aussi, il n'y a pas école, il y a des alertes. Tout cela rend tout le monde nerveux et les gens ont peur", explique Ibrahim dans La Matinale.

Gadi et Gili, rencontrés en bord de mer, ne veulent pas de leur côté changer leurs habitudes. "L'impression, c'est que nous avons un peu réussi à retrouver notre force de dissuasion. Mais nous espérons que le gouvernement pourra profiter de cet avantage pour libérer les otages. Parce que c'est le premier objectif! Et que tout cela se termine par un accord", déclare le premier. Le second rappelle l’autre but du gouvernement israélien: que les habitants du nord puissent retrouver leur foyer. Mais il voit d’un mauvais œil une opération au sol de l’armée israélienne dans le sud du Liban. "J’ai un petit-fils qui est là-bas dans le nord. Je n’aimerai pas qu’il aille au Liban. J’espère qu’ils n’entreront pas. Ça ne nous amènera que plus de victimes et encore plus d’ennuis", dit-il.

Gadi estime pour sa part qu’Israël doit neutraliser les positions du Hezbollah proches de la frontière. Divisés sur cette question, les deux hommes se rejoignent pour accorder une bien plus grande confiance en leur armée qu’au gouvernement.

>> A écouter dans La Matinale :

La ville portuaire de Haïfa a été visée par des roquettes tirées depuis le Liban. Des projectiles ont été neutralisés par la défense antiaérienne le samedi 28 septembre. [Keystone - AP Photo/Baz Ratner]Keystone - AP Photo/Baz Ratner
Le quotidien des Israéliens de Haïfa après la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah / La Matinale / 2 min. / aujourd'hui à 06:23

10h10

Quelque 100'000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie, d'après l'ONU

Quelque 100'000 personnes ont fui vers la Syrie suite aux frappes aériennes israéliennes sur le Liban, a indiqué l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR), un chiffre qui a doublé en deux jours.

09h50

Hassan Nasrallah pleuré en Cisjordanie

En Cisjordanie comme au Liban, la population regrette la mort du leader chiite Hassan Nasrallah. A Ramallah, au nord de Jérusalem, une marche en réaction à l’assassinat du chef du Hezbollah a été organisée samedi dans le centre-ville. Les quelque 300 manifestants, un chiffre avancé par la police, ont aussi exprimé leur soutien aux civils libanais. Des habitants pleurent le leader libanais, vu comme l'un des principaux soutien à la cause palestinienne.

Interrogée par la RTS, Dana, 22 ans, n’a pas peur de dire sa peine: "Je suis tellement triste. Parce qu’Hassan Nasrallah, c’est une figure politique. Il a toujours soutenu la Palestine et le droit des Palestiniens sur leur terre contre Israël. Et chaque personne opposée à Israël a raison", déclare-t-elle.

>> Ecouter le reportage de La Matinale :

Des Palestiniens manifestent avec des drapeaux libanais dans les rues de Ramallah en Cisjordanie. [Reuters - Mohammed Torokman]Reuters - Mohammed Torokman
Marche en Cisjordanie en réaction à la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah / La Matinale / 1 min. / aujourd'hui à 06:18

09h25

Au Liban et en Israël, des craintes des deux côtés de la frontière

Au Liban, les bombardements israéliens contre le Hezbollah ont provoqué en une semaine la mort d'au moins 700 personnes, dont Hassan Nasrallah, leader politique et chef militaire de la milice chiite. Selon le Premier ministre libanais, jusqu'à un million de personnes auraient fui le conflit, particulièrement dans le sud du pays. C'est là que le Hezbollah, en soutien au Hamas, a depuis une année réactivé le front de sa guerre avec Israël.

Dans ce contexte, les journalistes de la RTS Anabelle Durand et Stéphane Amar se sont rendus des deux côtés de la frontière pour aller à la rencontre des habitants et habitantes des deux pays, un reportage croisé diffusé dimanche dans l'émission Mise au point.

>> Le reportage de Mise au point :

Liban-Israël : des deux côtés de la frontière
Liban-Israël : des deux côtés de la frontière / Mise au point / 14 min. / hier à 20:15

Côté libanais, la population est en état d'alerte constante depuis plusieurs semaines. Des milliers de personnes ont été jetées sur les routes, fuyant des bombardements qui ont soudainement pris de l'ampleur. Elles sont souvent parties sans rien, avec pour seuls vêtements ceux qu'elles portaient sur elles, et doivent dormir dans des parcs, dans la rue. Les habitants sinistrés soutiennent souvent les actions du Hezbollah, même ceux qui ne sont pas des combattants, car le mouvement symbolise la résistance contre l'ennemi.

Dans le nord d'Israël, les sirènes d'alarme retentissent toute la journée pour signaler les attaques du Hezbollah depuis le sud du Liban, quotidiennes depuis le 7 octobre. Dans les kibboutz situés tout près de la frontière, nombre de maisons sont détruites ou endommagées. La majorité des habitants et habitantes de la région, soit quelque 60'000 personnes, ont quitté leurs logements pour se réfugier plus au sud. Beaucoup pensent que l'opération militaire de l'armée israélienne au Liban pourra ramener le calme dans la région en repoussant le Hezbollah loin de la frontière.

>> Les précisions dans Mise au point d'Annabelle Durand, envoyée spéciale au Liban, et Stéphane Amar, correspondant en Israël :

Annabelle Durand, envoyée spéciale au Liban et Stéphane Amar, correspondant en Israël
Annabelle Durand, envoyée spéciale au Liban et Stéphane Amar, correspondant en Israël / Mise au point / 3 min. / hier à 20:15

08h30

Israël pourrait lancer une offensive terrestre dans le sud du Liban le 7 octobre, selon Pascal de Crousaz

Invité dans La Matinale, Pascal De Crousaz, docteur en relations internationales et spécialiste du Proche-Orient, met en perspective les opérations israéliennes au sud du Liban. Selon lui, la date du 7 octobre pourrait symboliquement marquer une offensive terrestre, car elle coïncide avec l’anniversaire de l’attaque surprise du Hamas. Une telle opération renforcerait les promesses politiques de Benjamin Netanyahu de changer la situation au Moyen-Orient.

"Imaginez, si Benjamin Netanyahu parvient à vaincre militairement le Hamas et le Hezbollah, tout en libérant une partie des otages. Il se repositionnerait alors sur l’échiquier israélien. Lui que l'on disait perdu aurait de fortes chances de rester au pouvoir encore un certain temps", affirme-t-il.

L'expert souligne également qu’Israël, en démontrant une puissance militaire "magistrale" sans précédent, cherche à dissuader ses ennemis et à renforcer sa position au Moyen-Orient. Cette démonstration de force vise à faire peur "non seulement à ses ennemis, mais aussi à ses amis, qui se disent que face à une telle puissance, ils sont impuissants".

Selon Pascal de Crousaz, l’Iran, qui soutient le Hezbollah, ne souhaiterait pas vouloir entrer en guerre, mais se concentrerait principalement sur la survie de son régime et la protection de ses installations nucléaires.

>> Les explications de Pascal de Crousaz dans La Matinale :

Faut-il craindre qu’Israël envahisse le sud du Liban? Interview de Pascal de Crousaz
Faut-il craindre qu’Israël envahisse le sud du Liban? Interview de Pascal De Crousaz / La Matinale / 7 min. / aujourd'hui à 07:00

08h10

Reportage auprès des déplacés du Liban

"Un soir, un avion a largué une bombe. Mais personne n'est mort, heureusement", explique Walid, qui est revenu dans son village du sud du Liban voir les décombres de sa maison détruite il y a une semaine. "Il n'y a rien d'autre que des civils qui habitent dans ce quartier. Mais maintenant toutes les maisons sont vides". Cet homme fait partie des centaines de milliers de déplacés que compte désormais le pays.

>> Ecouter le reportage dans La Matinale :

Le Liban compterait près d'un million de déplacés. [KEYSTONE - EPA/STR]KEYSTONE - EPA/STR
Reportage auprès de déplacés au Liban / La Matinale / 1 min. / aujourd'hui à 06:30

07h45

Le Hamas annonce que son chef au Liban a été tué dans une frappe

Le mouvement palestinien Hamas a annoncé lundi que son chef au Liban avait été tué dans une frappe aérienne dans le sud du pays, où l'armée israélienne mène des raids contre le Hezbollah.

"Fatah Charif Abou al-Amine, le chef du Hamas au Liban et membre de la direction du mouvement à l'étranger", a été tué dans une frappe contre sa maison dans le camp de réfugiés palestiniens d'al-Bass, dans le sud du Liban, indique un communiqué du Hamas.

Il a été tué avec sa femme, son fils et sa fille lors d'un "assassinat terroriste et criminel", a ajouté le mouvement islamiste.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état d'une frappe aérienne sur al-Bass, près de la ville de Tyr, dans le sud du pays, la première du genre sur ce camp de réfugiés.

03h35

L'armée israélienne dit avoir frappé des dizaines de cibles du Hezbollah dans l'est du Liban

L'armée israélienne a annoncé avoir frappé des dizaines de cibles du mouvement islamiste Hezbollah dans la région de la Békaa, au Liban, lundi avant l'aube.

"Les avions de combat de l'armée de l'air ont attaqué des dizaines de cibles de l'organisation terroriste Hezbollah dans la région de la Békaa, au Liban", a indiqué un porte-parole de la Défense civile sur Telegram. Il a précisé que "parmi les cibles attaquées se trouvaient des dizaines de lanceurs et de bâtiments où étaient stockées des armes".

Israël "continuera à attaquer avec force, à endommager et dégrader les capacités militaires et infrastructures du Hezbollah au Liban", a-t-il ajouté.

03h00

Quatre morts dans une frappe israélienne visant pour la première fois le coeur de Beyrouth

Une source sécuritaire libanaise a fait état de quatre morts dans une frappe israélienne sur un appartement résidentiel à Beyrouth, la première visant le coeur de la capitale depuis l'attaque du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.

Quatre personnes sont mortes dans une frappe israélienne visant pour la première fois le coeur de Beyrouth. [AFP - FADEL ITANI]
Quatre personnes sont mortes dans une frappe israélienne visant pour la première fois le coeur de Beyrouth. [AFP - FADEL ITANI]

Selon cette source, "au moins quatre personnes ont été tuées dans une frappe de drone israélienne visant un appartement appartenant à la Jamaa Islamiya à Beyrouth intra-muros". Ce groupe islamiste libanais sunnite a soutenu le Hezbollah dans ses opérations menées sur le nord d'Israël "en soutien" au Hamas palestinien à Gaza depuis octobre 2023.

Le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) a annoncé la mort de trois de ses membres dans cette frappe.

Des vidéos relayées par les chaînes de télévision locales montrent l'étage partiellement rasé de l'immeuble visé par la frappe, dans le quartier à majorité sunnite de Cola, jouxtant la route de l'aéroport.

Formée en 1960, la Jamaa Islamiya appartient au courant des Frères musulmans, tout comme le Hamas. Elle a été la cible de plusieurs frappes israéliennes depuis le début de l'escalade le 8 octobre à la frontière israélo-libanaise.

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