Publié Modifié

Israël mène des frappes près de Damas

-Israël a mené des frappes près de Damas mercredi, a affirmé un média d'Etat syrien, la dernière attaque en date contre la capitale syrienne.

- Des frappes aériennes israéliennes ont tué deux personnes et blessé 14 autres dans le sud du Liban mercredi soir, selon un média d'Etat libanais.

- Les Etats-Unis ont appelé mercredi Israël à assurer l'accès à la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est aux fidèles musulmans pendant le ramadan, après qu'un ministre d'extrême droite a récemment proposé d'interdire l'accès aux Palestiniens venant de la Cisjordanie occupée.

- La branche armée du Hamas palestinien a annoncé mercredi avoir lancé des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël à partir du Liban. L'armée israélienne a dit avoir "intercepté un nombre" de projectiles et riposté aux sources de tirs. La police israélienne a, quant à elle, rapporté la chute de fragments de roquettes dans la localité frontalière de Kyriat Shmona, faisant état de dégâts matériels.

- Au Liban, les affrontements entre le Hezbollah, le puissant parti chiite libanais et Israël, ont fait 90'000 déplacés. Leur retour dans les villages frontaliers est suspendu à l’arrêt des hostilités, mais aussi à la décontamination de la région. En effet, environ 10% des missiles qui atterrissent côté libanais n’explosent pas.

- Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé jeudi que le bilan des personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, il y a cinq mois, était de "plus de 30'000".

Suivi assuré par RTSinfo

11h20

Un hôpital fait état de 50 morts après des tirs israéliens, 70 selon le Hamas

Un hôpital de la bande de Gaza a fait état jeudi d'au moins 50 morts après des tirs israéliens en direction de Palestiniens se ruant sur des camions d'aide humanitaire dans le nord du territoire menacé de famine.

"On dénombre au moins 50 martyrs et plus de 120 blessés, incluant des femmes et des enfants, à la suite de tirs des forces d'occupation en direction de milliers de citoyens" se ruant vers des "camions d'aide à Gaza City", a déclaré le directeur des urgences de l'hôpital al-Chifa, Amjad Aliwa.

Un hôpital de la bande de Gaza a fait état jeudi d'au moins 50 morts après des tirs israéliens. [Anadolu via afp - Karam Hassan]
Un hôpital de la bande de Gaza a fait état jeudi d'au moins 50 morts après des tirs israéliens. [Anadolu via afp - Karam Hassan]

Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 70 personnes ont été tuées et 280 blessées dans ces tirs israéliens. Et des témoins ont fait état de scènes pendant lesquelles des milliers de personnes se sont précipitées vers des camions d'aide arrivant au "rond-point de Naplouse", dans l'ouest de Gaza City, principale ville du nord du territoire.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté ces informations dans l'immédiat.

11h15

De nouvelles frappes israéliennes dans l'ouest de la Syrie et près de Damas

Un drone israélien a visé un véhicule du Hezbollah libanais dans l'ouest de la Syrie tandis que des explosions étaient entendues à Damas, déjà visée par des frappes israéliennes la veille au soir, selon une ONG.

"Un drone israélien a visé une voiture du Hezbollah dans la région de Homs", près de la frontière avec le Liban, a indiqué le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

Selon cette ONG basée au Royaume-Uni mais disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie, "des frappes israéliennes ont également visé le sud-ouest de Damas".

Un journaliste de l'AFP dans la capitale syrienne a entendu des explosions lointaines. Les médias officiels syriens n'ont pas confirmé dans un premier temps.

10h30

Un assaut sur Rafah "contreviendrait" à la décision de la CIJ, selon le chef des droits humains de l'ONU

Un assaut terrestre sur la ville de Rafah dans la bande de Gaza, promis par le Premier ministre israélien, "contreviendrait" à la décision de la plus haute juridiction de l'ONU, a estimé le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme.

"Je ne vois pas comment une telle opération pourrait être compatible avec les mesures provisoires contraignantes émises par la Cour internationale de Justice" (CIJ), a déclaré Volker Türk devant le Conseil des droits de l'homme, à qui il présentait le rapport de ses services sur la situation dans les territoires palestiniens.

Le 27 janvier, la CIJ avait appelé Israël à empêcher tout acte éventuel de "génocide" à Gaza.

10h25

Un ministre israélien exige une réforme du service militaire

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a exigé que "tous les partis" du gouvernement soutiennent sa réforme du service militaire visant à y inclure les juifs ultra-orthodoxes. Pour la presse, cette décision constitue un camouflet pour le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

"Porter ensemble le fardeau du service militaire est un défi national depuis 75 ans", a déclaré mercredi soir le ministre de la Défense lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv.

"Ce défi s'est présenté à nos portes en temps de guerre, comme nous n'en avons pas connu depuis 75 ans. C'est pourquoi nous devons nous mettre d'accord et prendre des décisions telles que nous n'en avons pas encore prises en 75 ans", a-t-il ajouté en référence à l'année de la création de l'Etat d'Israël en 1948.

En Israël, le service militaire est obligatoire, mais les juifs ultra-orthodoxes peuvent bénéficier d'exemptions au motif qu'ils consacrent leur temps à étudier les écritures saintes du judaïsme.

10h20

L'ONU estime que les atrocités à Gaza "semblent sans limites"

Les atrocités liées à l'offensive israélienne dans la bande de Gaza "semblent sans limites", selon l'ONU. Avec environ un habitant sur vingt décédé, plus de 30'000 au total, ou blessé depuis octobre, "c'est un carnage", a affirmé à Genève le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk.

"Offensives disproportionnées"

Des dizaines de milliers de personnes sont aussi portées disparues. Accusé par l'Etat hébreu parfois d'oublier les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre et les otages encore retenus, le Haut commissaire a ciblé devant le Conseil des droits de l'homme des actes "consternants" et "mauvais".

Tout comme l'est la réponse israélienne, a-t-il aussi ajouté. "Des crimes de guerre et possiblement d'autres crimes internationaux ont été perpétrés par toutes les parties" au conflit, répète-t-il.

Dans le cas de l'armée israélienne, ils ont été identifiés par son bureau dans "de nombreux incidents", selon le rapport présenté jeudi devant le Conseil des droits de l'homme. Notamment en raison d'offensives "indiscriminées" et "disproportionnées" contre les civils, mais également en empêchant la nourriture d'atteindre la population, alors que de nombreuses personnes dans le nord du territoire seraient exposées à la famine.

Les conditions dans lesquelles des centaines de milliers de personnes ont dû fuir pour le sud de la bande de Gaza peuvent équivaloir à des "disparitions forcées".

08h50

Comment juger les personnes accusées d'avoir attaqué Israël le 7 octobre dernier?

Plusieurs centaines de Palestiniens sont actuellement détenus dans l'Etat hébreu. Difficile de prévoir la forme que prendront les éventuels procès. Une chose est sûre, rares sont les avocats israéliens prêts à défendre les suspects.

La dernière fois qu'une telle situation s'est présentée, c'était en 1961 lors du procès d'Adolf Eichmann. Aucun avocat israélien n'avait accepté de défendre le criminel nazi. Soixante ans plus tard, la justice israélienne fait face à une situation similaire.

Normalement, le bureau du défenseur public se charge de fournir un avocat aux accusés qui n'ont pas les moyens de s'en payer un. Mais cette fois-ci, l'instance se dit inapte à remplir une telle mission. Un membre de la Knesset - le parlement israélien - a même déposé un projet de loi allant en ce sens. Les avocats commis d'office, payés par la population, ne doivent en aucun cas représenter les suspects du 7 octobre, selon Simcha Rothman.

"Droits fondamentaux", même pour les "pires criminels"

La situation inquiète les défenseurs des droits humains.

"Pour les victimes, il est essentiel que les auteurs de ces atrocités répondent de leurs actes. Du point de vue des droits de l'Homme, les suspects de ces crimes horribles ont également des droits fondamentaux et ont droit à un procès équitable. Même les pires criminels conservent des droits fondamentaux", avance Jessica Montell, directrice de l'ONG israelienne HaMoked, dans La Matinale.

La procureure générale du pays s'est déjà opposée au projet de loi. Projet qui, selon elle, compromet la légitimité des procès sur le plan international.

Dans tous les cas, que cette loi soit adoptée ou non, les avocats disposés à défendre les accusés vont probablement manquer. D'autres pistes sont alors envisagées, confie une juriste israélienne. Notamment celle de recourir à des avocats venus de l'étranger. Exactement comme ce fut le cas lors du procès d'Adolf Eichmann.

>> Ecouter les précisions dans La Matinale :

Des soldats israéliens marchent près du poste de police qui a été envahi par des militants du Hamas samedi, à Sderot, Israël, dimanche 8 octobre 2023. [Keystone - AP Photo/Ohad Zwigenberg]Keystone - AP Photo/Ohad Zwigenberg
Proche-Orient, comment juger les personnes accusées d’avoir attaqué Israël le 7 octobre dernier ? / La Matinale / 1 min. / le 29 février 2024

08h15

La famine menace toujours dans la bande de Gaza

A Gaza, ravagée par la guerre, les combats continuent et, pendant ce temps, l’aide humanitaire n’entre qu’au compte-gouttes, via le terminal de Rafah, à l’extrême sud.

Son acheminement vers le nord est presque impossible à cause des destructions et des combats. Aucun convoi n'y est entré depuis le 23 janvier

Dans un communiqué, l'ONU a ainsi alerté sur le risque "imminent" de famine qui concerne 2,2 millions de personnes, soit l'immense majorité de la population gazaouie.

"Nous souffrons d'anémie à cause du manque de nourriture. Nous sommes humiliés, nous sommes mis plus bas que terre. Ils veulent briser notre esprit", confient des habitants de Gaza.

Le ministère de la santé de Gaza indique la mort de deux enfants mercredi à cause de déshydratation et de malnutrition à l'hôpital al-Shifa, portant à au moins six le nombre d'enfants morts de faim ces derniers jours.

>> Ecouter la correspondance de la journaliste de la RTS depuis Jérusalem dans La Matinale :

Des enfants palestiniens déplacés font la queue pour recevoir de la nourriture fournie par des donateurs arabes et palestiniens dans la ville de Deir Al Balah, au sud de la bande de Gaza, le 24 février 2024. [Keystone - EPA/MOHAMMED SABER]Keystone - EPA/MOHAMMED SABER
Proche-Orient, la famine menace toujours dans la bande de Gaza / La Matinale / 1 min. / le 29 février 2024

>> Les propos de la politologue Elena Aoun dans La Matinale :

À quoi faut-il s’attendre dans le conflit entre Israël et le Hamas? Interview d’Elena Aoun
Proche-Orient, la famine menace toujours dans la bande de Gaza, interview de la politologue Elena Aoun / La Matinale / 2 min. / le 29 février 2024

06h15

Le ministère de la Santé du Hamas annonce "plus de 30'000" morts

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que le nombre de morts dans la bande de Gaza était de "plus de 30'000" depuis le début du conflit avec Israël.

"Le nombre de martyrs (tués, ndlr) est de plus de 30'000", a indiqué le ministère dans un communiqué, en faisant état d'au moins 79 nouvelles morts dans des frappes israéliennes nocturnes.

03h30

La Nouvelle-Zélande désigne l'intégralité du Hamas "entité terroriste"

La Nouvelle-Zélande a désigné jeudi l'intégralité du Hamas comme "entité terroriste" affirmant qu'après les attaques du 7 octobre du mouvement palestinien contre Israël, la branche politique et armée ne pouvaient pas être distinguées. Le pays d'Océanie était jusqu'à présent l'un des seuls pays occidentaux à ne pas avoir franchi ce pas.

"L'organisation dans son ensemble porte la responsabilité de ces terribles attaques terroristes", a déclaré le gouvernement néo-zélandais, rendant publique une mesure qui débouchera sur le gel des actifs du Hamas en Nouvelle-Zélande et l'interdiction de lui fournir un "soutien matériel".

"Les attaques terroristes du Hamas en octobre 2023 ont été brutales et nous les avons condamnées sans équivoque", a souligné le Premier ministre Christopher Luxon dans un communiqué.

01h20

Deux morts dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban

Des frappes israéliennes ont tué deux personnes dans le sud du Liban mercredi soir, selon un média d'Etat libanais.

"Des avions ennemis ont attaqué les villes de Siddiqin et de Kafra, tuant deux habitants de la ville de Kafra et en blessant 14 autres", a déclaré l'agence de presse libanaise (NNA).

JEUDI 29 FEVRIER

Macron prêt à travailler avec l'Arabie à la paix au Proche-Orient

Le président français Emmanuel Macron s'est dit prêt à "travailler aux conditions d'une paix durable au Proche-Orient" lors d'un entretien téléphonique mercredi avec le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, a annoncé l'Elysée.

"La France est prête à travailler aux côtés du Royaume d'Arabie saoudite (..), pour endiguer l'extension du conflit dans la région et travailler aux conditions d'une paix durable au Proche-Orient", a souligné la présidence française.

Les deux chefs d'État ont réitéré "l'urgence de conclure un accord sur un cessez-le-feu à Gaza, a indiqué la présidence française.

Emmanuel Macron a aussi rappelé "l'opposition ferme de la France à une offensive israélienne à Rafah, qui ne pourrait qu'aboutir à un désastre humanitaire d'une nouvelle magnitude".

Corridor économique

Il a par ailleurs vanté les mérites du projet de corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe (IMEC), jugeant son "déploiement plus que jamais pertinent au regard de l'instabilité grandissante en mer Rouge".

Ce corridor est conçu comme une alternative aux nouvelles "routes de la soie chinoises", les liaisons maritimes et ferroviaires reliant économiquement la Chine à l'Europe, et vise à stimuler les relations commerciales entre l'Inde, le Moyen-Orient et l'Europe.

21h35

Washington appelle Tel Aviv à assurer l'accès à Al-Aqsa pendant le ramadan

Les Etats-Unis ont appelé mercredi Israël à assurer l'accès à la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est aux fidèles musulmans pendant le ramadan, après qu'un ministre d'extrême droite a récemment proposé d'interdire l'accès aux Palestiniens venant de la Cisjordanie occupée.

"En ce qui concerne Al-Aqsa, nous continuons à demander à Israël de faciliter l'accès au mont du Temple pour les fidèles pacifiques pendant le ramadan, conformément aux pratiques passées", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller.

"Ce n'est pas seulement la bonne chose à faire, ce n'est pas seulement une question d'accorder aux gens la liberté religieuse qu'ils méritent et à laquelle ils ont droit, mais c'est aussi une question qui est directement importante pour la sécurité d'Israël", a-t-il ajouté.

20h40

Israël mène des frappes près de Damas, selon un média d'Etat syrien

Israël a mené des frappes près de Damas mercredi, a affirmé un média d'Etat syrien, la dernière attaque en date contre la capitale syrienne.

"Nos défenses aériennes ont riposté à une agression israélienne dans les environs de Damas et abattu la plupart des missiles", a indiqué la télévision d'Etat, sans plus de détails. Un correspondant de l'AFP à Damas a entendu de fortes explosions suivies de sirènes d'ambulances.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni mais disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie, a pour sa part affirmé que les frappes israéliennes visaient "des sites où sont basés des groupes soutenus par l'Iran, dont le Hezbollah libanais", dans deux localités proches de la capitale.

L'armée israélienne a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie depuis le début en 2011 de la guerre civile dans ce pays voisin.

Interrogée sur l'attaque de mercredi par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas souhaité de faire de commentaire. Israël commente rarement ses frappes mais a affirme qu'il ne permettrait pas à l'Iran, son ennemi juré, de s'implanter à sa frontière. Ces bombardements en Syrie se sont multipliés depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza.

18h15

Appel à une grande marche à Jérusalem

Le Hamas a appelé mercredi les Palestiniens à participer à une grande marche vers la mosquée Al Aqsa de Jérusalem au début du mois de Ramadan, une façon de faire monter les enchères dans les négociations en vue d'une trêve dans la bande de Gaza, alors que les belligérants se sont employés à tempérer les attentes nées d'une déclaration optimiste du président américain Joe Biden.

Le chef de la branche politique en exil du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a lancé cet appel au lendemain de la diffusion de propos de Joe Biden selon lesquels il y aurait un accord de principe sur un cessez-le-feu à Gaza et la libération d'otages détenus par le Hamas pendant le Ramadan.

Le président américain a dit espérer que cet accord, qui permettrait aussi d'augmenter les livraisons d'aide humanitaire à l'enclave palestinienne, puisse être finalisé d'ici au 4 mars, soit moins d'une semaine avant le mois sacré musulman, qui devrait débuter le 10 mars.

14h40

Le Hamas "comprend" la nécessité d'établir un "gouvernement technocratique"

Le ministre palestinien des Affaires étrangères estime que le mouvement islamiste du Hamas comprenait la nécessité de mettre en place un "gouvernement technocratiques" chargé de tous les territoires palestiniens.

"Je pense qu'il (le Hamas, ndlr) soutient la création d'un gouvernement technocratique", a déclaré Riad al-Maliki, lors d'une rencontre avec des journalistes à Genève en marge du Conseil des droits de l'Homme.

14h10

Des ONG réclament à l'ONU une enquête sur des frappes israéliennes contre des journalistes au Liban

Des ONG internationales de défense des droits humains, dont Reporters sans frontières (RSF), des familles de victimes et d'autres institutions médiatiques réclament à l'ONU une enquête indépendante sur les frappes israéliennes qui ont tué et blessé des journalistes en 2023 dans le sud du Liban.

Une enquête de l'AFP publiée en décembre, sur le bombardement qui avait tué le 13 octobre un journaliste de l'agence de presse Reuters et blessé six autres reporters dans le sud du Liban, désignait un obus de char israélien.

Et le 21 novembre, deux journalistes de la chaîne Al-Mayadeen avaient été tués dans des frappes israéliennes, selon des médias libanais.

"Déterminer les responsabilités"

Dans une lettre adressée au Haut-Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Volker Türk, rendue publique à la presse, les signataires font part de leur inquiétude sur "le ciblage apparemment délibéré des forces israéliennes contre des journalistes et professionnels des médias au Liban".

Ils réclament ainsi une enquête indépendante par des experts nommés par le bureau du Haut-Commissaire afin de "déterminer les responsabilités" dans les attaques ayant blessé ou tué des journalistes.

Figurent notamment parmi les signataires RSF, Human Rights Watch, the Committee to Protect Journalists, la famille d'Issam Abdallah, des journalistes blessés, la chaîne Al Jazeera et des institutions médiatiques arabes et libanaises.

Dans une seconde lettre adressée à la directrice générale de l'Unesco, les signataires ont demandé qu'elle plaide pour que des comptes soient rendus concernant "les crimes de guerre manifestes commis par Israël dans le sud du Liban" contre neuf journalistes fin 2023.

13h25

Appel à autoriser les journalistes étrangers à entrer dans Gaza

Plus de 50 journalistes travaillant pour des télévisions britanniques et américaines, dont la BBC et CNN, ont écrit aux gouvernements israéliens et égyptiens afin de demander un "accès libre et sans entrave" à Gaza pour les médias étrangers.

"Près de cinq mois après le début de la guerre à Gaza, les journalistes étrangers se voient toujours refuser l'accès à ce territoire, en dehors des rares visites sous escorte de l'armée israélienne", soulignent ces journalistes dans leur lettre rendue publique mercredi.

Accès via Rafah

Les signataires sont des correspondants ou présentateurs basés à Londres travaillant pour les télévisions britanniques BBC, Sky News, ITV, Channel 4 et américaines CNN, ABC, NBC et CBS.

"Nous demandons aux gouvernements israélien et égyptien de permettre à tous les médias étrangers d'accéder librement et sans entrave à Gaza", écrivent-ils.

"Nous appelons le gouvernement israélien à (...) autoriser les journalistes internationaux à travailler à Gaza et aux autorités égyptiennes à permettre aux journalistes internationaux d'accéder au point de passage de Rafah", ajoutent-ils.

Seuls quelques médias ont des journalistes à Gaza: il s'agit de Palestiniens qui se trouvaient dans le territoire avant que la guerre n'éclate.

13h20

La marine allemande a abattu deux drones des Houthis en mer Rouge

La marine allemande a annoncé avoir abattu mardi en mer Rouge deux drones d'attaque venant des rebelles yéménites Houthis, une première depuis son arrivée dans la zone mi-février.

La frégate "Hessen" a "intercepté un drone" dans la soirée de mardi et "l'équipage a pris des mesures de défense et a combattu avec succès l'appareil aérien sans pilote", a-t-elle détaillé dans un communiqué publié sur le réseau social X.

"Peu de temps après, un deuxième drone s'est approché de la frégate. L'équipage a de nouveau pris des mesures de défense et abattu la cible avec succès", a-t-elle ajouté.

Pas de dommages

Ni l'équipage, ni le bâtiment n'ont "subi de dommages", selon le communiqué.

C'est la première fois que la frégate "Hessen", partie du port de Wilhelmshaven en Basse-Saxe (nord) le 8 février dernier avec un équipage de quelque 240 personnes à bord, réalise une telle opération.

Le bâtiment a été envoyé dans la région dans le cadre d'une mission navale de l'Union Européenne qui vise à protéger la navigation commerciale contre ces attaques qui se sont multipliées ces derniers mois.

11h00

Le Hamas annonce avoir bombardé le nord d'Israël depuis le Liban

La branche armée du Hamas palestinien a annoncé mercredi avoir lancé des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël à partir du Liban.

Dans un communiqué, les Brigades al-Qassam ont affirmé avoir lancé deux volées de roquettes Grad sur deux sites militaires dans le nord d'Israël.

Ces attaques interviennent "en riposte aux massacres sionistes contre les civils dans la bande de Gaza et à l'assassinat" d'un haut responsable du Hamas le 2 janvier au Liban, a ajouté le communiqué.

Dégâts matériels

De son côté, l'armée israélienne a fait état de tirs depuis le Liban sur le nord d'Israël, précisant que la défense antiaérienne avait "intercepté un nombre" de projectiles et avait riposté aux sources de tirs.

La police israélienne a, elle, rapporté la chute de fragments de roquettes dans la localité frontalière de Kyriat Shmona, faisant état de dégâts matériels.

10h20

Nouveau bilan communiqué par le Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi un nouveau bilan de 29'954 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Il a également fait état, dans un communiqué, de 76 morts au cours des dernières 24 heures, et d'un total 70.325 blessés depuis le 7 octobre.

08h05

Espoirs d'une trêve d'ici le 10 ou le 11 mars

Les Etats-Unis et le Qatar, engagés avec l'Egypte dans une médiation entre Israël et le Hamas, espèrent obtenir une trêve avant le début du ramadan, qui commence autour du 10 ou du 11 mars, permettant la libération d'une partie des 130 otages détenus dans le territoire.

Les discussions portent sur une trêve de six semaines, durant laquelle un otage - parmi des femmes, mineurs et personnes âgées malades - serait échangé chaque jour contre dix Palestiniens détenus par Israël, selon une source proche du Hamas. En outre, le mouvement islamiste veut une augmentation de l'aide humanitaire entrant dans Gaza.

Le président américain Joe Biden a évoqué lundi soir "un accord des Israéliens selon lequel ils ne s'engageraient pas dans des opérations durant le ramadan" afin de "faire sortir tous les otages".

"J'ai espoir que d'ici lundi prochain, nous aurons un cessez-le-feu", avait-il déclaré plus tôt, en soulignant que ce n'était "pas encore fait".

Durant l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza. Selon Israël, 130 y sont encore retenues, dont 31 seraient mortes, après la libération d'otages en échange de prisonniers palestiniens lors d'une première trêve en novembre.

07h45

Biden sanctionné sur Gaza lors d'un vote dans le Michigan

Joe Biden a remporté mardi la primaire démocrate du Michigan, mais a été sévèrement sanctionné pour son soutien à Israël dans cet Etat à forte population musulmane et arabe, un résultat qui pourrait être de mauvais augure pour ses chances de réélection.

Selon de premières estimations, plus de 50'000 votes "non engagés", l'équivalent d'un vote blanc, ont été déposés dans les urnes de cet Etat, répondant à un appel à faire pression sur le président américain pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

Des militants de cette région clé du Midwest avaient lancé la campagne "Listen to Michigan" (Ecoutez le Michigan), pour délivrer un "message puissant et sans équivoque" selon lequel le financement et le soutien de la guerre à Gaza sont "en contradiction avec les valeurs du Parti démocrate".

>> Lire aussi : Joe Biden remporte la primaire dans le Michigan, mais est sanctionné sur Gaza

07h05

Au Liban, les déplacés sont sensibilisés aux risques potentiels des missiles qui n'ont pas explosé

Au Liban, les affrontements entre le Hezbollah, le puissant parti chiite libanais et Israël, ont fait 90'000 déplacés.

Leur retour dans les villages frontaliers est suspendu à l’arrêt des hostilités, mais aussi à la décontamination de la région. En effet, environ 10% des missiles qui atterrissent côté libanais n’explosent pas. Les autorités s’inquiètent de voir de nouvelles victimes. Une vaste campagne de sensibilisation auprès des déplacés a donc été lancée.

"Ça, ce n’est pas de la décoration, c’est un objet fait pour tuer. Quand la guerre va s’arrêter et que vous allez rentrer chez vous, il faudra considérer tous les objets comme suspects. Même si c’est un bout de métal, un bout de plastique, un morceau de bois", prévient la responsable des relations avec les communautés pour l'ONG Mine Advisory group lors d'une campagne dans un camp de plus de 200 réfugiés, dans La Matinale mercredi.

Indispensable prévention

Avant le 7 octobre 2023, le Lieutenant-Colonel Chamata dirigeait le déminage du sud Liban qui avait été contaminé par les nombreux conflits qu’a connus le pays. Il ne restait que 15% du territoire à déminer, donc il sait qu’il faudra tout recommencer.

"Notre plus grand défi, c’est de sécuriser le retour des déplacés chez eux. La plupart des terres ont été polluées à cause des bombardements, des missiles et surtout des bombes au phosphore dernièrement. C’est pour cela qu’on se concentre sur la prévention", indique-t-il.

>> Ecouter le reportage complet dans La Matinale :

De la fumée s'élance après une frappe aérienne israélienne le 19 février 2024. [Reuters - /Hassan Hankir]Reuters - /Hassan Hankir
Conflit au Proche-Orient, des missiles israéliens atterrissent au Liban mais n’explosent pas / La Matinale / 1 min. / le 28 février 2024

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, le Hezbollah cible quotidiennement des positions miliaires israéliennes, en soutien à son allié palestinien.

Israël mène des frappes sur les villages frontaliers et des opérations ciblées contre des responsables du Hezbollah.

Au moins 284 personnes, pour la plupart des combattants du Hezbollah et de formations qui lui sont alliées, et environ 44 civils, ont été tuées au Liban depuis le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP.

Côté israélien, dix soldats et six civils ont été tués, selon l'armée.

07h00

Un bilan qui s'approche des 30'000 morts

L'offensive israélienne dans la bande de Gaza a fait 29'878 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le dernier bilan mardi du ministère de la Santé du Hamas.

Le même ministère a fait état d'un bilan de 91 morts dans la nuit de mardi à mercredi dans les frappes israéliennes à travers la bande de Gaza.

La guerre a éclaté le 7 octobre quand des commandos du Hamas infiltrés à partir de la bande de Gaza ont lancé une attaque sans précédent dans le sud d'Israël, qui a causé la mort d'au moins 1160 personnes, en majorité des civils.

Durant l'attaque, quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande Gaza. Selon Israël, 130 y sont encore retenues, dont 31 seraient mortes, après la libération d'otages en échange de prisonniers palestiniens lors d'une première trêve en novembre.