Le suivi de la guerre entre Israël et le Hamas. [Keystone/RTS]
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Israël se dit "prêt" pour une opération "très intense" à la frontière libanaise

- Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé mercredi qu'Israël était "prêt pour une opération très intense" à sa frontière nord, où des échanges de tirs entre l'armée et le mouvement libanais Hezbollah sont quotidiens.

- La Suisse contrôlera mieux ses contributions aux organisations actives en Palestine. Après le National, le Conseil des Etats a accepté mercredi par 21 voix contre 20 une motion qui veut s'assurer que l'argent suisse ne finance pas le terrorisme. L'UNRWA est notamment visée.

- Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, territoire dirigé par le Hamas, a annoncé mercredi un nouveau bilan de 36'586 personnes tuées depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien il y a bientôt huit mois.

Suivi assuré par RTSinfo

21h50

Poutine dénonce un "anéantissement total de la population civile" à Gaza

Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé mercredi un "anéantissement total de la population civile" à Gaza, où Israël mène depuis neuf mois une guerre contre le Hamas après une attaque inédite du mouvement islamiste sur le sol israélien le 7 octobre.

"Ce qui se passe actuellement à Gaza en réponse à l'attaque terroriste sur Israël ne ressemble pas du tout à une guerre. Il s'agit d'une espèce d'anéantissement total de la population civile", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec des agences de presse.

20h25

Réunion entre le Premier ministre du Qatar, le chef du Renseignement égyptien et le Hamas

Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, et le chef du Renseignement égyptien, Abbas Kamel, ont rencontré mercredi à Doha des membres du Hamas palestinien pour discuter d'une trêve à Gaza, a déclaré une source proche des négociations.

Les médiateurs ont rencontré des représentants du mouvement islamiste pour "discuter d'un accord de trêve à Gaza et de l'échange d'otages et de prisonniers", a indiqué cette source sous couvert d'anonymat.

Le directeur de la CIA, Bill Burns, devait également se rendre au Qatar pour poursuivre son travail avec les médiateurs afin de parvenir à un accord sur une cessation des hostilités, avait déclaré cette source mardi.

Brett McGurk, le conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, était lui attendu au Caire, selon le site d'information Axios qui cite une source de l'administration américaine évoquant une "pression tous azimuts (...) pour obtenir une percée".

Le Qatar, avec les Etats-Unis et l'Egypte, mène depuis des mois des négociations pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

14h25

Journée sous tension à Jérusalem à l'occasion de la Marche des drapeaux

Au Proche-Orient, comme chaque année à cette date, les nationalistes religieux organisent à Jérusalem la Marche des drapeaux. Ce défilé dans la vieille ville célèbre l'annexion de la partie est de la ville par l'armée israélienne en 1967. Placé sous haute tension, cet événement est traditionnellement accompagné de discours haineux et de slogans violents tels que "Mort aux Arabes" ou "brûler la mosquée Al-Aqsa".

En réponse, chaque année, a lieu une contre-manifestation pacifique, symbolisée par des participants portant des bouquets de fleurs et prônant la paix.

Quelque 3000 agents sont mobilisés pour assurer la sécurité de l'événement, qui doit se terminer au mur des Lamentations. Cependant, le ministre d'extrême droite à la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, incite les manifestants nationalistes à se rendre sur l'esplanade des mosquées, ce qui pourrait aggraver les tensions et déclencher des violences.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

La traditionnelle "marche des drapeaux" à Jérusalem se tiendra dans un contexte de haute tension. [Keystone]Keystone
Journée sous tension à Jérusalem à l'occasion de la Marche des drapeaux / Le 12h30 / 1 min. / le 5 juin 2024

14h25

Arrestation d'un Syrien qui a tiré sur l'ambassade américaine au Liban

Un Syrien affirmant agir pour soutenir le population de Gaza a ouvert le feu mercredi sur l'ambassade américaine au Liban avant d'être blessé et arrêté par l'armée libanaise, ont indiqué l'armée et une source judiciaire.

L'ambassade américaine, située dans un complexe ultrasécurisé dans la banlieue nord de Beyrouth, a assuré que tous ses membres étaient sains et saufs.

L'ambassade américaine a annoncé dans un communiqué que des tirs avaient été signalés "près de l'entrée" du complexe, situé à Awkar. "Grâce à la réaction rapide" des forces de sécurité libanaise et de l'équipe de sécurité de l'ambassade, "nos équipes sont saines et sauves", a-t-elle ajouté, précisant qu'elle resterait fermée pour la seule journée de mercredi.

Les forces de sécurité ont arrêté le frère du tireur, qui vivait dans la plaine de la Békaa (est) proche de la frontière syrienne avec sa famille, a indiqué la source judiciaire.

"Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances des faits et arrêter toutes les personnes impliquées" dans cet incident, a indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre libanais Najib Mikati, précisant que l'ambassadrice Lisa Johnson se trouvait hors du pays.

14h20

Après Rafah, Israël cible désormais le centre de Gaza

Des frappes aériennes et des tirs d'artillerie israéliens ont ciblé mercredi le centre de la bande de Gaza, où la guerre entre Israël et le Hamas palestinien va entrer dans son neuvième mois, les médiateurs redoublant d'efforts pour arracher un cessez-le-feu.

Au cours de la nuit, une frappe près de l'entrée du camp de al-Boureij et des tirs d'artillerie au sud-est de Deir al-Balah, à proximité, ont fait plusieurs victimes, selon des témoins.

Toujours dans le centre, l'hôpital al-Aqsa a reçu le corps d'une fillette âgée de trois ans, tuée lorsque la maison familiale a été bombardée par les forces israéliennes mardi, selon un journaliste de l'AFP. D'après des sources hospitalières et la Défense civile, au moins onze autres personnes ont été tuées dans les mêmes circonstances dans le secteur.

L'armée israélienne a confirmé mener des opérations à al-Boureij et Deir al-Balah, affirmant dans un communiqué avoir "éliminé" plusieurs membres du Hamas. Les soldats israéliens poursuivent également leurs activités dans la zone de Rafah, a-t-elle ajouté.

14h15

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 36'586 morts

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, territoire dirigé par le Hamas, a annoncé mercredi un nouveau bilan de 36'586 personnes tuées depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien il y a bientôt huit mois.

Au moins 36 personnes sont mortes ces dernières 24 heures, précise ce communiqué du ministère de la Santé, ajoutant que 83'074 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre et l'attaque inédite du Hamas en Israël.

12h15

Benjamin Netanyahu dit qu'Israël est "prêt" pour une opération "très intense" à la frontière libanaise

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé mercredi qu'Israël était "prêt pour une opération très intense" à sa frontière nord, où des échanges de tirs entre l'armée et le mouvement libanais Hezbollah sont quotidiens.

Cette déclaration survient en pleine guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont le Hezbollah est un allié.

Les alliés d'extrême droite de Benjamin Netanyahu, les ministres Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich, ont tous les deux appelé ces derniers jours à agir en urgence pour rétablir la sécurité dans le nord d'Israël.

"Ils mettent le feu ici. Tous les bastions du Hezbollah devraient aussi brûler et être détruits. GUERRE", avait écrit mardi Itamar Ben-Gvir, dans un message sur le réseau Télégram.

Dans le nord d'Israël, des tirs de roquettes et de drones du Hezbollah, avaient provoqué lundi plusieurs incendies.

09h35

Le Parlement suisse veut mieux contrôler l'aide à la Palestine

La Suisse contrôlera mieux ses contributions aux organisations actives en Palestine. Après le National, le Conseil des Etats a accepté mercredi par 21 voix contre 20 une motion qui veut s'assurer que l'argent suisse ne finance pas le terrorisme. L'UNRWA est notamment visée.

La motion demande que le Conseil fédéral mette sur pied un groupe de travail spécifiquement chargé d'examiner les contributions versées par la Suisse aux organisations au Proche-Orient. Et de veiller à ce qu'elles ne puissent pas être utilisées abusivement pour financer le terrorisme.

Il s'agit de s'assurer que les organisations appelant à la haine, incitant à la violence ou participant à des actions violentes soient immédiatement privées de tous les paiements, ou que ces derniers soient suspendus, a rappelé pour la commission Marco Chiesa (UDC/TI).

La gauche et quelques élus du Centre et du PLR ont rejeté ce texte. La motion est déjà réalisée, a souligné Damian Müller (PLR/LU). L'administration surveille déjà les flux financiers dans cette région. Le Conseil fédéral était du même avis.

07h45

Neuf soldats israéliens blessés dans l'explosion de munitions sur une base, selon l'armée

"Il y a eu une explosion de munitions dans une base militaire du sud du pays. L'incident fait l'objet d'une enquête", a indiqué l'armée israélienne dans un bref message en hébreu, faisant état de neuf blessés dont deux "grièvement".

"Les soldats ont été évacués pour recevoir des soins médicaux dans un hôpital", a ajouté l'armée. Selon la presse israélienne, l'explosion a eu lieu sur une base située dans le désert du Néguev, vaste région qui fait en partie face à la bande de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas fourni plus de détails sur la nature des explosifs impliqués dans cet incident.

04h05

Les élus américains votent pour sanctionner la CPI

La Chambre américaine des représentants a voté en faveur d'un texte de loi qui instaurerait des sanctions contre des membres de la Cour pénale internationale (CPI), dont le procureur veut un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour crimes de guerre.

La proposition a peu de chances d'être adoptée par le Sénat à majorité démocrate et le président Joe Biden a exprimé son opposition.

Mais pour la majorité républicaine à la Chambre, à l'initiative du texte, ce vote montre que "les Etats-Unis se tiennent résolument aux côtés d'Israël et refuse que des bureaucrates internationaux délivrent, sans aucune raison, des mandats d'arrêt contre les dirigeants israéliens pour des crimes inexistants", selon les propos de leur chef, le président de la Chambre Mike Johnson.

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