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Le Hezbollah confirme la mort de son leader Hassan Nasrallah, tué dans un raid israélien

- Le mouvement armé libanais Hezbollah a confirmé samedi la mort de son chef Hassan Nasrallah. Dans la matinée, l'armée israélienne avait annoncé avoir "éliminé" le leader chiite pro-iranien dans une frappe menée la veille contre le quartier général du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth.

- L'armée israélienne a violemment pilonné ce quartier de la capitale libanaise, bastion du Hezbollah, dans la journée de vendredi ainsi que durant la nuit. Des dizaines d'immeubles se sont effondrés dans cette zone densément peuplée, a constaté l'AFP. Selon le ministère libanais de la Santé, les frappes ont fait au moins six morts et 91 blessés, mais ce bilan est provisoire.

- L'Etat hébreu a également mené des "frappes d'envergure" ciblant le Hezbollah dans le sud du Liban, dans la région de la Békaa dans l'est du Liban, ainsi que dans différentes zones du sud du pays. Le Hezbollah, de son côté, a annoncé avoir tiré des roquettes sur le nord d'Israël.

- Le Conseil de la Choura, plus haute instance du parti, devrait élire prochainement le successeur de Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah. L'actuel numéro deux du mouvement, Hachem Safieddine, est "le candidat le plus susceptible" de remporter cette élection.

- Les autorités européennes recommandent aux compagnies aériennes d'éviter les espaces aériens du Liban et d'Israël en raison d'une "intensification des frappes aériennes et d'une dégradation de la situation sécuritaire", ont-elles annoncé samedi.

Suivi assuré par RTSinfo

20h20

La mort de Hassan Nasrallah montre un Hezbollah "désarçonné", selon un spécialiste du Proche-Orient

Quelles conséquences aura la frappe israélienne qui a causé la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans la banlieue de Beyrouth vendredi? Jean-Paul Chagnollaud, spécialiste du Proche et Moyen-Orient, estime dans l'émission Forum qu'elle marque "un tournant majeur" pour cette organisation.

"Il est très difficile de faire un pronostic aujourd'hui, mais il est clair qu'il y aura un avant et un après", affirme Jean-Paul Chagnollaud, président de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, au micro de Forum samedi.

>> L'interview de Jean-Paul Chagnollaud dans Forum :

Jean-Paul Chagnollaud, directeur de la Revue Confluence Méditérannée, professeur émérite et spécialiste de la question Palestinienne.
Quel avenir après la mort du chef du Hezbollah au Liban? Interview de Jean-Paul Chagnollaud / Forum / 6 min. / hier à 18:04

D'après lui, la frappe qui a tué Hassan Nasrallah ainsi que l'affaire des bipeurs et des talkies-walkies qui avait fait 39 morts et quelque 3000 blessés la semaine passée "montrent à quel point ils (les membres du Hezbollah, ndlr) sont désarçonnés". "Ils n'ont rien vu venir", ajoute-t-il.

Selon les prévisions du spécialiste, la stratégie d'Israël sera de "dominer le sud du Liban et peut-être davantage (...) de façon à écraser le Hezbollah". Une stratégie similaire à celle utilisée à Gaza, où il va "continuer à écraser", avance-t-il. La Cisjordanie sera le dernier territoire dans le viseur de Benjamin Netanyahu, avance encore Jean-Paul Chagnollaud.

>> Plus d'infos ici : La mort de Hassan Nasrallah montre un Hezbollah "désarçonné", selon Jean-Paul Chagnollaud

>> Voir aussi l'interview du politologue Hasni Abidi dans le 19h30 :

Le politologue Hasni Abidi analyse l’impact de la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, tué samedi par les forces armées israéliennes
Le politologue Hasni Abidi analyse l’impact de la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, tué samedi par les forces armées israéliennes / 19h30 / 2 min. / hier à 19:30

19h55

Paris demande à Israël de cesser de frapper le Liban et s'oppose à une opération terrestre

La France a demandé samedi "la cessation immédiate des frappes israéliennes au Liban", indiquant dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères être "opposée à toute opération terrestre" dans le pays.

Le message a été transmis par le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, qui s'est entretenu avec Najib Mikati, Premier ministre du Liban, a ajouté le ministère.

19h45

Un candidat pressenti pour succéder à Hassan Nasrallah

Le Conseil de la Choura, plus haute instance du parti, devrait élire prochainement le successeur du charismatique Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah. Hachem Safieddine est "le candidat le plus susceptible" de remporter cette élection.

En attendant, l’actuel numéro deux du mouvement islamiste pro-iranien, Naïm Qassem, devrait prendre la tête du mouvement, a indiqué à l'afp une source proche du Hezbollah.

Parent éloigné de Hassan Nasrallah, 64 ans, avec lequel la ressemblance est frappante, Hachem Safieddine est de quelques années son cadet. Il a fait des études de religion en Iran. Son fils est marié à Zeinab, fille du puissant général iranien Qassem Soleimani, tué en 2020 dans une frappe américaine en Irak. Soleimani était le chef de la force Qods des Gardiens de la Révolution, chargé des opérations extérieures.

Safieddine est l’un des membres les plus importants du Conseil de la Choura. Comme Nasrallah, il arbore le turban noir des Sayyed, les descendants du prophète Mahomet, dont il se réclame. Il a été désigné «terroriste» par le département d’Etat américain en mai 2017, et par l’Arabie saoudite.

19h35

L'assassinat de Nasrallah par Israël est une "mesure de justice", déclare Joe Biden

L'assassinat du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est "une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais", a déclaré samedi Joe Biden.

"Les Etats-Unis soutiennent pleinement le droit d'Israël à se défendre contre le Hezbollah, le Hamas, les houthis, et tout autre groupe terroriste soutenu par l'Iran", a ajouté le président américain dans un communiqué.

Il a précisé avoir demandé la veille au Pentagone de "renforcer le dispositif de défense des forces militaires américaines au Moyen-Orient" afin de "réduire le risque d'une guerre régionale de grande ampleur".

"Notre objectif est de désamorcer les conflits en cours à Gaza et au Liban par des moyens diplomatiques", a-t-il encore ajouté, en appelant à la conclusion d'un accord permettant aux habitants "de rentrer chez eux en Israël et dans le sud du Liban".

19h30

Le Liban décrète trois jours de deuil national

Le gouvernement libanais a décrété samedi trois jours de deuil national après l'assassinat du chef du Hezbollah.

"Suite au martyre du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui rejoint la liste des personnes tuées par l'agression israélienne perfide contre le Liban, un deuil officiel est décrété", du 30 septembre au 2 octobre inclus, a annoncé le gouvernement dans un communiqué.

Les Libanais, eux, n'ont pas manifesté de joie particulière après l'annonce de ce décès, rapporte Annabelle Durand, envoyée spéciale de la RTS au Liban dans le 19h30 de samedi. Ses soutiens se sont réjouis dans l'intimité, ils restent prudentes, selon elle qui a entendu des coups de mitraillette en provenance du sud du Beyrouth comme "hommage" et "appel à la vengeance".

>> Les précisions d'Annabelle Durand dans le 19h30 de samedi :

Annabelle Durand, envoyée spéciale de la RTS au Liban, fait le point sur la réaction des Libanais après l’annonce de la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah
Annabelle Durand, envoyée spéciale de la RTS au Liban, fait le point sur la réaction des Libanais après l’annonce de la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah / 19h30 / 1 min. / hier à 19:30

19h10

Washington ordonne l'évacuation des familles de ses diplomates au Liban

Le département d'Etat américain a ordonné samedi le départ des familles des employés de son ambassade au Liban "en raison de la situation sécuritaire volatile et imprévisible à Beyrouth", selon un communiqué.

La diplomatie américaine "exhorte" aussi "les citoyens américains à quitter le Liban tant que des options commerciales demeurent disponibles".

La vice-présidente américaine Kamala Harris a de son côté qualifié samedi Hassan Nasrallah de "terroriste avec du sang américain sur les mains".

"Aujourd'hui, les victimes du Hezbollah ont une mesure de justice", a ajouté la candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine de novembre. "Je soutiendrai toujours le droit d'Israël à se défendre."

18h00

Cinq jours de deuil décrétés en Iran après la mort de Nasrallah

Le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, a décrété samedi cinq jours de deuil public, après la mort du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne la veille à Beyrouth.

"Je présente mes condoléances pour le martyr du grand Nasrallah et de ses compagnons martyrs et annonce cinq jours de deuil national en Iran", a indiqué Ali Khamenei selon un communiqué publié par l'agence de presse officielle Irna.

17h25

L'armée israélienne annonce une nouvelle frappe sur le fief du Hezbollah à Beyrouth

L'armée israélienne a annoncé samedi en fin d'après-midi une nouvelle frappe sur le fief du Hezbollah à Beyrouth.

L'armée a mené "une frappe précise au cœur de Dahiyeh", terme arabe pour "banlieue" et qualifiant la banlieue sud de Beyrouth, indique un communiqué militaire sans plus de détails.

17h05

Sirènes d'alerte dans le centre d'Israël après un tir de missile du Yémen

L'armée israélienne a indiqué samedi que des sirènes d'alerte avaient retenti dans le centre d'Israël après un tir de missile du Yémen, des journalistes de l'AFP ayant entendu depuis Jérusalem plusieurs déflagrations au loin.

En fin d'après-midi "des sirènes ont retenti dans le centre d'Israël en raison d'un missile tiré depuis le Yémen en direction du territoire israélien", a déclaré l'armée dans un communiqué, précisant par la suite que le missile avait été intercepté par la défense antimissile.

17h00

La Russie "condamne fermement" l'assassinat du chef du Hezbollah par Israël

La Russie, alliée de l'Iran, a dit "condamner fermement" l'assassinat par Israël du chef du Hezbollah dans une frappe la veille sur Beyrouth au Liban.

"Nous condamnons fermement un nouvel assassinat politique commis par Israël", a souligné le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, estimant qu'Israël portait "l'entière responsabilité" des conséquences "dramatiques" que l'assassinat du chef du Hezbollah pourraient entraîner dans la région. "Nous demandons instamment à Israël de cesser immédiatement les hostilités" pour "mettre fin à l'effusion de sang", a affirmé la diplomatie russe.

16h30

L'assassinat du chef du Hezbollah entraînera la "destruction" d'Israël, selon le premier vice-président iranien

Le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a déclaré que l'assassinat du chef du Hezbollah entraînerait la "destruction" d'Israël.

"Nous avertissons les dirigeants du régime d'occupation que l'effusion de sang injuste, en particulier celle du secrétaire général du Hezbollah, le martyr Sayyed Hassan Nasrallah, entraînera leur destruction", a déclaré le ministre cité par l'agence de presse iranienne Isna.

De son côté, le Hezbollah n'a, pour l'heure, pas fait part de sa volonté de riposter après la mort de son chef, mais a seulement annoncé poursuivre son combat en soutien à Gaza.

>> Ecouter les précisions dans Forum samedi soir :

Comment le Hezbollah va-t-il se venger après la mort de Hassan Nasrallah? [Keystone - EPA/Abedin Taherkenareh]Keystone - EPA/Abedin Taherkenareh
Comment le Hezbollah va-t-il repliquer après la mort de Hassan Nasrallah? / Forum / 2 min. / hier à 18:03

16h25

Une source proche du Hezbollah indique que le commandant du front avec Israël a été tué avec Nasrallah

Une source proche du Hezbollah a annoncé la mort du commandant du front avec Israël dans le sud du Liban, Ali Karaké, dans la frappe israélienne qui a également coûté la vie la veille à Hassan Nasrallah

Ali Karaké, qui avait survécu à une frappe le visant plus tôt cette semaine, "a été tué dans la frappe israélienne avec Hassan Nasrallah", a indiqué la source. Selon l'agence officielle iranienne Irna, Abbas Nilforoushan, l'un des adjoints du chef des Gardiens des la Révolution, armée idéologique d'Iran, a également été tué dans la frappe.

16h15

Les Houthis affirment que l'assassinat de Nasrallah "renforce leur détermination"

Les rebelles houthis du Yémen ont affirmé que l'assassinat la veille par Israël du chef du Hezbollah "renforcera leur détermination".

"Le martyre de (...) Hassan Nasrallah attisera la flamme du sacrifice, intensifiera l'enthousiasme et renforcera notre détermination", ont indiqué les dirigeants houthis soutenus par l'Iran, dans un communiqué, affirmant que sa mort aboutirait à "la victoire et à la disparition de l'ennemi israélien".

15h50

Erdogan accuse Israël de "génocide" au Liban

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé Israël de préparer un "génocide" au Liban, dénonçant des "attaques brutales" visant le Hezbollah qui ont coûté la vie à des centaines de civils.

"Le Liban et le peuple libanais sont la nouvelle cible de la politique de génocide, d'occupation et d'invasion menée par Israël depuis le 7 octobre", affirme le président turc dans un message sur X.

"En conséquence des attaques brutales d'Israël, de nombreux Libanais, dont des enfants, ont été assassinés depuis une semaine. Aucune personne dotée de conscience ne peut accepter, excuser ou justifier un tel massacre", écrit le chef de l'Etat turc.

Le dirigeant turc n'a pas commenté la mort du chef du Hezbollah.

Recep Tayyip Erdogan, qui accuse depuis des mois l'armée israélienne de commettre un "génocide" contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, appelle dans son message à stopper "les tentatives d'Israël d'étendre sa politique insensée (...) au Liban et à d'autres pays de la région".

15h30

La compagnie aérienne Iran Air suspend ses vols vers Beyrouth

La compagnie aérienne publique iranienne Iran Air a annoncé samedi avoir suspendu tous ses vols vers Beyrouth, au lendemain de l'élimination d'Hassan Nasrallah, dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise.

"Tous les vols de la compagnie Iran Air vers l'aéroport Rafic Hariri de Beyrouth au Liban ont été annulés jusqu'à nouvel ordre", a annoncé l'agence locale Tasnim.

15h25

Quelque 120'000 personnes déplacées au Liban depuis lundi et plus de 50'000 ont fui vers la Syrie

Depuis le début des attaques aériennes d'Israël au Liban lundi, 120'000 personnes ont été déplacées, indique le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha). Au total, plus de 200'000 personnes ont été déplacées au Liban depuis l'entame des combats entre la milice pro-iranienne Hezbollah et Israël le 8 octobre 2023.

Les nouvelles attaques ont contraint nombre de Libanais à fuir pour trouver un refuge. Environ 85'000 personnes sont enregistrées dans les 640 centres d'accueil d'urgence.

Le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi a déclaré samedi que "plus de 50'000 Libanais et Syriens vivant au Liban ont désormais traversé la frontière vers la Syrie pour fuir les frappes aériennes israéliennes", a-t-il écrit sur X.

15h20

Selon l'armée israélienne, "l'élimination" de Nasrallah "rend le monde plus sûr"

L'armée israélienne a affirmé que "l'élimination" du chef du Hezbollah libanais rendait le monde "plus sûr", et insisté sur le fait qu'elle continuerait à éliminer d'autres commandants du mouvement islamiste armé.

"Nasrallah était l'un des plus grands ennemis de tous les temps de l'Etat d'Israël (...) Son élimination rend le monde plus sûr", a déclaré le porte-parole de l'armée.

Dans une déclaration distincte, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, s'est adressé au peuple libanais: "Nous ne sommes pas en guerre contre vous. C'est le moment du changement."

"A nos ennemis, je dis: Nous sommes forts et déterminés", a-t-il ajouté.

De son côté, le Commandement du front intérieur de l'armée israélienne (défense passive) a annoncé de nouvelles mesures de sécurité pour le centre d'Israël, interdisant les rassemblements de plus d'un millier de personnes, en particulier dans Tel-Aviv et autour, où des dizaines de milliers de personnes se rassemblent chaque samedi depuis des mois pour des manifestations contre le gouvernement.

Pour le peuple israélien, la mort du chef du Hezbollah est perçue comme un premier pas vers la fin de la guerre, ou du moins vers le retour des déplacés du Nord d'Israël chez eux, constate Chloé Rouveyrolles-Bazire, journaliste à l’AFP, présente à Jérusalem.

>> Les réactions des Israéliens à Jérusalem après la mort d'Hassan Nasrallah dans le 19h30 samedi :

Chloé Rouveyrolles-Bazire, journaliste à l’AFP, fait le point sur la réaction des Israéliens après l’annonce de la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah
Chloé Rouveyrolles-Bazire, journaliste à l’AFP, fait le point sur la réaction des Israéliens après l’annonce de la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah / 19h30 / 1 min. / hier à 19:30

15h15

Les raids israéliens au Liban ont aussi tué un adjoint du chef des Gardiens de la révolution

Un adjoint du chef des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de l'Iran, a été tué dans la frappe israélienne menée la veille sur le quartier général du mouvement libanais Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, a affirmé samedi un média officiel.

"Le brigadier général Abbas Nilforoushan est tombé en martyr lors de l'attaque israélienne qui a également provoqué le martyr de Hassan Nasrallah", le chef du Hezbollah, a rapporté l'agence Irna.

15h05

En tuant Hassan Nasrallah, Israël a franchi "toutes les lignes rouges", selon Bagdad

Le Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, a condamné l'assassinat par Israël d'Hassan Nasrallah, le qualifiant de "crime" ayant "franchi toutes les lignes rouges".

C'est une "attaque honteuse" et "un crime qui montre que l'entité sioniste a franchi toutes les lignes rouges", a déclaré le Premier ministre dans un communiqué.

14h15

L'assassinat de Hassan Nasrallah, "un acte terroriste lâche" selon le Hamas

Le Hamas a dénoncé un "acte terroriste lâche" d'Israël après la mort du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth.

"Nous condamnons dans les termes les plus forts cette agression barbare sioniste et la prise pour cible de bâtiments résidentiels (...) Nous considérons cela comme un acte terroriste lâche", a indiqué dans un communiqué le mouvement islamiste palestinien.

13h45

Le Hezbollah confirme la mort de son leader Hassan Nasrallah

Le Hezbollah libanais a confirmé samedi la mort de son chef Hassan Nasrallah, qu'Israël a affirmé avoir tué la veille dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth.

"Sayed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs (...) dont il a conduit la marche pendant près de trente ans", a annoncé un communiqué de la formation pro-iranienne.

Le document indique que le secrétaire général du Hezbollah a été tué avec d'autres membres du groupe "dans un raid sioniste perfide sur la banlieue sud de Beyrouth".

Le Hezbollah n'a pas précisé les noms des autres membres de la formation tués dans cette violente frappe qui a fait au moins six morts, selon les autorités, et provoqué l'effondrement de plusieurs immeubles.

>> Voir le sujet du 12h45 sur la situation au Liban :

Alors que les frappes au Liban se sont intensifiées durant la nuit, l’armée israélienne a annoncé samedi la mort du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah
Alors que les frappes au Liban se sont intensifiées durant la nuit, l’armée israélienne a annoncé samedi la mort du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah / 12h45 / 2 min. / hier à 12:45

13h00

Le guide suprême iranien dénonce la politique "à courte vue" d'Israël

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a dénoncé samedi la politique israélienne "à courte vue" ainsi que la "férocité" d'Israël au Liban, après l'annonce par l'Etat hébreu de l'élimination du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, sans évoquer le nom du dirigeant libanais.

Le guide suprême n'a pas mentionné le sort du leader du Hezbollah, annoncé mort par Israël, mais a affirmé que les forces israéliennes "sont trop faibles" pour provoquer "des dommages importants à la solide construction" du mouvement libanais.

Le Hezbollah fait partie de ce que l'Iran appelle l'"axe de la résistance" contre Israël - ennemi juré de la République islamique - qui regroupe les mouvements soutenus par Téhéran dans la région, comme le Hamas palestinien, les rebelles houthis au Yémen ou encore des groupes irakiens.

12h30

Les bombardements continuent dans la banlieue sud de Beyrouth

Une nouvelle frappe israélienne s'est abattue sur la banlieue sud de Beyrouth, annonce samedi une source de sécurité. Cette zone densément peuplée, bastion du Hezbollah libanais, se trouve sous le feu israélien depuis vendredi.

Vendredi après-midi, un raid israélien dévastateur dans la banlieue sud de Beyrouth a ciblé "le quartier général central du Hezbollah", selon Israël. Les bombes se sont abattues sur ce quartier durant toute la nuit.

Israël a annoncé samedi avoir tué le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une frappe la veille sur la banlieue sud de Beyrouth. Jusqu'à présent, le mouvement chiite n'a ni confirmé ni informé la mort de son leader.

>> Ecouter le compte rendu de la situation à Beyrouth, par la correspondante de la RTS Laure Stephan :

L'armée israélienne a annoncé samedi avoir "éliminé" le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah. [Keystone]Keystone
Israël annonce avoir tué Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, au Liban / Le 12h30 / 1 min. / hier à 12:32

>> Voir aussi dans le 12h45 le témoignage sur place de la journaliste Chloé Domat, correspondante au Liban :

La journaliste Chloé Domat fait le point depuis Beyrouth au Liban après l’annonce du décès de Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah
La journaliste Chloé Domat fait le point depuis Beyrouth au Liban après l’annonce du décès de Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah / 12h45 / 1 min. / hier à 12:45

12h15

La "plupart" des hauts dirigeants du Hezbollah ont été "éliminés", selon l'armée israélienne

L'armée israélienne dit avoir frappé plus de 140 cibles du Hezbollah au Liban depuis la nuit dernière. La "plupart" des hauts dirigeants du Hezbollah libanais ont été "éliminés", a encore affirmé Tsahal, peu après avoir annoncé la mort du chef du mouvement islamiste Hassan Nasrallah.

Toutefois, Israël a "encore du chemin à faire" dans son combat contre le Hezbollah libanais, selon un porte-parole de l'armée. "Le Hezbollah possède toujours des roquettes et des missiles et a la capacité d'en tirer plusieurs simultanément", a déclaré le lieutenant-colonel Nadav Shoshani.

12h10

L'UE recommande d'éviter l'espace aérien du Liban et d'Israël

Les autorités européennes recommandent aux compagnies aériennes d'éviter les espaces aériens du Liban et d'Israël en raison d'une "intensification des frappes aériennes et d'une dégradation de la situation sécuritaire", ont-elles annoncé samedi.

La Commission européenne et l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) ont émis un bulletin "recommandant de ne pas opérer à l'intérieur des espaces aériens du Liban et d'Israël, à tous niveaux de vol", une recommandation "valable jusqu'au 31 octobre" à ce stade, a fait savoir l'AESA.

11h35

Qui est Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah?

Annoncé mort par Israël, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, était l'homme le plus puissant du Liban. Ennemi juré d'Israël, il n'apparaissait plus que rarement en public depuis la guerre qui a opposé son mouvement à l'armée israélienne à l'été 2006 et son lieu de résidence était tenu secret.

>> Pour en savoir plus à son sujet, lire : Qui était Hassan Nasrallah, le puissant chef du Hezbollah tué par Israël?

Hassan Nasrallah était à la tête du Hezbollah depuis 1992, lorsqu’il a succédé à Abbas Moussaoui, assassiné par Israël. Cet homme de religion âgé de 64 ans faisait l'objet d'un véritable culte de la personnalité parmi ses fidèles, notamment au sein de la communauté musulmane chiite dont il était issu.

Le portrait de Hassan Nasrallah,  le chef du Hezbollah dont Israël a annoncé le décès, lors d'une manifestation à Téhéran, en Iran, le 27 septembre 2024. [KEYSTONE - VAHID SALEMI]
Le portrait de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah dont Israël a annoncé le décès, lors d'une manifestation à Téhéran, en Iran, le 27 septembre 2024. [KEYSTONE - VAHID SALEMI]

Sous son règne, le Hezbollah, armé et financé par l'Iran, est devenu une force politique incontournable au Liban, représentée au Parlement et au gouvernement. Dans le même temps, il a développé l'arsenal de sa formation, qui selon lui compte 100’000 combattants, et dispose de puissantes armes.

>> Ecouter l'interview de Sébastien Boussois, expert du Proche-Orient :

Des dizaines d'immeubles de la banlieue sud de Beyrouth ont été détruits par l'aviation israélienne. [Keystone]Keystone
Point de situation au Liban: réaction de Sébastien Boussois / Le 12h30 / 1 min. / hier à 12:33

Né le 31 août 1960 dans une modeste famille de neuf enfants dans la banlieue de Beyrouth, Hassan Nasrallah a étudié la théologie dans la ville sainte chiite de Najaf, en Irak, avant de retourner au Liban à la suite de la vague de répression antichiite du président irakien de l'époque Saddam Hussein.

Il s'engage alors au sein du mouvement chiite Amal, mais fait sécession lors de l'invasion israélienne du Liban à l'été 1982 pour faire partie du noyau fondateur du Hezbollah, créé sous l'impulsion des Gardiens de la révolution iraniens.

Marié, père de cinq enfants, Hassan Nasrallah parle couramment le farsi. Il arbore le turban noir des Sayyed, les descendants du prophète Mahomet dont il se réclame. Dans une rare interview, il a raconté qu'il jouait au football dans sa jeunesse et qu'il aime toujours Maradona.

>> Voir aussi le portrait du leader du Hezbollah dans le 19h30 :

Portrait de Hassan Nasrallah, figure principale du Hezbollah depuis plus de 30 ans, qui a été tué samedi par les bombardements des forces armées israéliennes
Portrait de Hassan Nasrallah, figure principale du Hezbollah depuis plus de 30 ans, qui a été tué samedi par les bombardements des forces armées israéliennes / 19h30 / 1 min. / hier à 19:30

11h20

Le guide suprême iranien transféré dans un lieu sécurisé

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a été transféré dans un lieu sécurisé à l'intérieur du pays avec des mesures de sécurité renforcées, ont rapporté à Reuters deux responsables régionaux informés par Téhéran.

Les sources ont déclaré que l'Iran était en contact permanent avec le Hezbollah libanais et d'autres groupes alliés régionaux pour déterminer la prochaine étape après qu'Israël a annoncé avoir tué le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d'une frappe vendredi sur le sud de Beyrouth.

11h05

A Gaza, 41'586 morts depuis le début de la guerre, selon le gouvernement du Hamas

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé samedi un nouveau bilan de 41'586 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a près d'un an.

Au moins 52 personnes ont été tuées ces dernières 48 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 96'210 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.

10h30

Le chef de Tsahal promet d'"atteindre" toute personne menaçant Israël

Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, a promis samedi d'"atteindre" toute personne menaçant Israël, peu après l'annonce par l'armée de la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

"Nous n'avons pas épuisé tous les moyens dont nous disposons. Le message est simple: quiconque menace les citoyens d'Israël, nous saurons comment l'atteindre", a déclaré le général Halevi dans un communiqué.

10h20

"Contact perdu" avec Hassan Nasrallah, dit une source proche du Hezbollah

Le "contact est perdu" depuis vendredi soir avec le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, a indiqué samedi à l'AFP une source proche du mouvement chiite libanais, sans confirmer sa mort annoncée par Israël.

10h10

L'armée israélienne annonce la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah

L'armée israélienne a annoncé samedi avoir "éliminé" le chef du mouvement islamiste armé libanais Hassan Nasrallah, dans une frappe la veille sur le quartier général de l'organisation à Beyrouth.

"Hassan Nasrallah est mort", a déclaré un porte-parole de l'armée, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, sur le réseau social X. Un autre porte-parole de l'armée, le capitaine David Avraham, a confirmé à l'AFP que le chef du Hezbollah avait été "éliminé". "Hassan Nasrallah ne pourra plus terroriser le monde", ajoute l'armée israélienne sur X.

Hassan Nasrallah, 64 ans, est un homme de religion qui fait l'objet d'un véritable culte de la personnalité au Liban, dont il est l'homme le plus puissant. Depuis des années il vit dans la clandestinité et il est apparu rarement en public.

Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah. [EPA/Keystone - EPA/WAEL HAMZEH]
Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah. [EPA/Keystone - EPA/WAEL HAMZEH]

>> Le récit dans le 19h30 de samedi du raid israélien qui a provoqué la mort d'Hassan Nasrallah :

Le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah est décédé samedi après avoir été touché par l’un des bombardements de l’armée israélienne dans le sud de Beyrouth au Liban
Le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah est décédé samedi après avoir été touché par l’un des bombardements de l’armée israélienne dans le sud de Beyrouth au Liban / 19h30 / 2 min. / hier à 19:30

09h45

Le sort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah reste inconnu

Selon plusieurs télévisions israéliennes, Hassan Nasrallah était visé par la frappe d'une violence inouïe survenue vendredi dans un quartier densément peuplé de la banlieue sud de Beyrouth. "Nous sommes encore en train de vérifier les résultats de l'attaque contre le quartier général central du Hezbollah", a déclaré ensuite le porte-parole de l'armée israélienne, le général Daniel Hagari. "Notre attaque a été très précise".

09h30

Dans la banlieue sud de Beyrouth, des dizaines d'immeubles effondrés

Des dizaines d'immeubles de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah pilonné sans relâche par l'aviation israélienne durant la nuit de vendredi à samedi, se sont effondrés, a constaté un photographe de l'AFP. Certains immeubles continuaient de brûler samedi matin et de la fumée s'en dégageait, alors que les gravats obstruaient certaines rues, a-t-il ajouté.

Cette banlieue populaire grouillant d'activité d'ordinaire était étrangement calme, des habitants ayant fui en masse après des ordres d'évacuation de l'armée israélienne vendredi soir. Selon le ministère libanais de la Santé, le raid de vendredi a fait au moins six morts et 91 blessés. Mais le bilan risque de s'alourdir.

L'aviation israélienne a pilonné intensément toute la nuit la banlieue sud, dans les raids les plus violents depuis la guerre dévastatrice qui a opposé pendant 33 jours le Hezbollah pro-iranien à Israël en 2006.

Les dégâts dans un quartier de Beyrouth touché par des frappes israéliennes. [AFP - -]
Les dégâts dans un quartier de Beyrouth touché par des frappes israéliennes. [AFP - -]

07h20

Israël et le Hezbollah annoncent de nouvelles frappes

Le Hezbollah a annoncé samedi avoir tiré des roquettes sur le nord d'Israël, première attaque après les frappes intenses israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth pendant la nuit de vendredi à samedi.

Dans le même temps, l'armée israélienne a elle aussi annoncé avoir mené de nouvelle frappes ciblant le mouvement chiite pro-iranien dans l'est du Liban.

On ignore pour l'heure le bilan de ces tirs.

03h20

"Personne" n'arrive à "arrêter" Netanyahu, déplore le chef de la diplomatie européenne

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a déploré vendredi soir à l'ONU que "personne", pas même les Etats-Unis, ne puisse "arrêter" le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans ses guerres contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban.

"Nous mettons toute la pression diplomatique pour un cessez-le-feu. Mais personne ne semble capable d'arrêter Netanyahu que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie", a déclaré Josep Borrell à des journalistes après un Conseil de sécurité consacré à la bande de Gaza ravagée par un an de conflit.

A quelques semaines de la présidentielle américaine du 5 novembre entre Donald Trump et Kamala Harris, la situation au Proche-Orient "doit impliquer la communauté internationale", a estimé le patron de la diplomatie européenne.

"Nous ne pouvons pas simplement compter sur les Etats-Unis. Ils ont essayé de nombreuses fois et n'y sont pas parvenus", a-t-il regretté.

03h05

Alain Berset demande la fin des hostilités au Proche-Orient

Le Secrétaire général du Conseil de l'Europe, Alain Berset, a appelé à la fin des hostilités au Proche-Orient. Le respect des droits de l'Homme et la sécurité de la population civile doivent être une priorité absolue après la clôture de l'Assemblée générale de l'ONU, a écrit Alain Berset dans la nuit de vendredi à samedi sur X. "Ce qui se passe au Proche-Orient est profondément inquiétant."

Selon ses propres indications, la représentation suisse au Conseil de sécurité de l'ONU s'est à nouveau engagée devant le Conseil pour la protection de la population civile. Le personnel humanitaire des Nations unies en fait également partie. L'accès à l'aide humanitaire doit être sûr et sans entrave. La représentation suisse a appelé à la libération de tous les otages sur une publication sur X.

La semaine dernière, la présidente de la Confédération Viola Amherd avait déjà fait part de son inquiétude devant l'Assemblée générale des Nations unies. Les violations du droit international humanitaire se multiplient et les résolutions du Conseil de sécurité ne sont pas appliquées. Mardi, la Suisse assumera pour la deuxième fois la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU à New York.

02h05

L'armée israélienne annonce avoir tué plusieurs commandants du Hezbollah dans le sud du Liban

L'armée israélienne a annoncé samedi avoir tué dans une attaque aérienne le commandant de l'unité des missiles du Hezbollah dans le sud du Liban, ainsi que son adjoint et plusieurs autres chefs du mouvement armé proche de l'Iran.

Des avions de combat israéliens ont tué Mohammed Ali Ismaïl, présenté comme le commandant de l'unité, et son adjoint Hossein Ahmed Ismaïl, a indiqué l'armée israélienne sur Telegram. "D'autres commandants du Hezbollah et terroristes ont été éliminés en même temps qu'eux", a-t-elle ajouté.

01h10

Israël survole les environs de l'aéroport de Beyrouth

L'armée israélienne a déclaré dans la nuit de vendredi à samedi qu'elle ne permettrait pas à la République islamique d'Iran de livrer des armes au Hezbollah via l'aéroport de Beyrouth, dont les environs sont actuellement survolés par des avions de combat israéliens, selon elle.

"Nous ne permettrons pas à des vols ennemis chargés d'armes de se poser à l'aéroport civil de Beyrouth", a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée, dans une allocution télévisée.

"Nous sommes au courant de cargaisons d'armes iraniennes destinées au Hezbollah et nous déjouerons ces plans. Des avions de combat patrouillent en ce moment le ciel autour de l'aéroport de Beyrouth", a-t-il ajouté.

SAMEDI 28 SEPTEMBRE

Le Hezbollah dément les "allégations" d'Israël sur la présence de dépôts d'armes dans les bâtiment civils près de Beyrouth

Le Hezbollah a démenti dans la nuit de vendredi à samedi les "allégations" d'Israël sur la présence de dépôts d'armes dans les bâtiment civils visés par des raids intensifs israéliens dans la banlieue sud de Beyrouth.

"Les allégations de l'ennemi sioniste sur la présence d'armes ou de dépôts d'armes dans les bâtiments civils visés dans la banlieue sud sont sans fondement", a indiqué le bureau de presse du Hezbollah dans un communiqué. L'agence nationale d'information (Ani, officielle) a dénombré "11 raids israéliens sur la banlieue sud" de Beyrouth dans la nuit.

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