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L'ONU dénonce une dévastation économique "stupéfiante" à Gaza

-La guerre menée par Israël contre le Hamas depuis plus de 11 mois provoque une "dévastation" économique d'une "ampleur stupéfiante" à Gaza et la reconstruction se chiffrera en dizaines de milliards de dollars, avertit l'ONU jeudi.

- L'Organisation mondiale de la santé estime avoir réussi sa campagne de vaccination contre la polio dans la bande de Gaza. "Nous sommes contents", a affirmé son responsable pour les territoires palestiniens.

- La Défense civile de Gaza a annoncé que 18 personnes avaient été tuées mercredi dans une frappe aérienne israélienne sur une école transformée en abri pour des Palestiniens déplacés par la guerre, l'armée israélienne affirmant avoir visé des "terroristes" du Hamas. Le chef de l'ONU a déploré la mort de six collaborateurs.

- Huit Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes en Cisjordanie occupée, théâtre en août d'une vaste opération israélienne, ont indiqué le Croissant Rouge et le ministère de la Santé palestinien, l'armée israélienne confirmant cinq morts.

- Le Hamas a annoncé un nouveau bilan de 41'118 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, entrée dans son douzième mois.

Suivi assuré par RTSinfo

20h50

L'ONU s'inquiète du bilan, toujours plus lourd, du nombre de travailleurs humanitaires tués

La frappe contre une école de Gaza jeudi, ayant causé la mort de six collaborateurs de l'UNWRA, vient alourdir le bilan, déjà lourd, du nombres d'humanitaires tués dans la région.

Selon l’ONU, 280 travailleurs humanitaires, toutes organisations confondues, ont été tués dans le monde en 2023, dont plus de la moitié lors du conflit entre Israël et le Hamas, et 2024 est en passe de battre ce record.

D’après les dernières données publiées, 131 humanitaires sont déjà morts depuis le début de l’année. La plupart sont des employés de l’UNRWA .

>> Voir les précisions de Karima Benamrouche dans le 19h30 :

A Gaza, une nouvelle frappe israélienne sur une école transformée en refuge a fait 18 morts dont six collaborateurs de l’ONU
A Gaza, une nouvelle frappe israélienne sur une école transformée en refuge a fait 18 morts dont six collaborateurs de l’ONU / 19h30 / 1 min. / le 12 septembre 2024

20h45

Trois morts au Liban dans une frappe israélienne

Le ministère libanais de la Santé a annoncé que trois personnes, dont un enfant, avaient été tuées et trois autres blessées jeudi dans une frappe israélienne sur le sud du Liban. La frappe a visé le village de Kfarjouz, près de la ville de Nabatieh et à environ 10 kilomètres de la frontière avec Israël, selon le ministère.

L'agence de presse libanaise ANI a précisé que l'attaque avait ciblé "deux motos sur la route Nabatieh-Kfarjouz" et qu'une "voiture qui passait par là" avait également été touchée.

20h10

Des journalistes "attaqués et harcelés" par l'armée israélienne en Cisjordanie

Les journalistes en Cisjordanie occupée sont "attaqués et harcelés" par les forces israéliennes, selon deux expertes de l'ONU qui dénoncent ces violences, y compris récemment des tirs à balles réelles sur des reporters et leurs véhicules.

"Nous dénonçons fermement les attaques et le harcèlement des journalistes en Cisjordanie illégalement occupée, qui ne sont rien d'autre que des tentatives grossières de l'armée israélienne pour empêcher les reportages indépendants sur d'éventuels crimes de guerre", écrivent les deux expertes dans un communiqué, qui sont mandatées par le Conseil des droits de l'homme mais ne parlent pas au nom de l'ONU.

Irène Khan, Rapporteure spéciale sur la liberté d'opinion et d'expression et Francesca Albanese, Rapporteure spéciale de l'ONU pour les territoires palestiniens ont mis en exergue au moins trois incidents en septembre, à Jénine et à Tulkarem, "où les forces de sécurité israéliennes ont tiré à balles réelles sur des journalistes ou leurs véhicules, alors qu'ils couvraient des opérations militaires et des victimes civiles".

Au moins quatre journalistes ont été blessés, même si plusieurs d'entre eux portaient des vestes de presse clairement marquées, note le communiqué.

18h10

Le chef d'une unité d'élite des renseignements militaires israéliens démissionne

Le chef d'une unité d'élite du renseignement militaire israélien a annoncé sa démission, dans le sillage de l'échec de son service à empêcher l'attaque du Hamas le 7 octobre.

"Le commandant de l'unité 8200, le général de brigade Yossi Sariel, a informé ses supérieurs de son intention de démissionner", a annoncé l'armée dans un communiqué. Cette unité est chargée de décoder et analyser les informations obtenues par le service de renseignement.

Accusé de l'échec du 7 octobre, le service de renseignement de l'armée israélienne a connu une crise sans précédent et son commandant, le général Aaron Haliva, a été le premier officier supérieur de l'armée israélienne à démissionner, en avril 2024.

L'armée avait alors annoncé que le général Haliva avait demandé à être démis de ses fonctions en invoquant sa "responsabilité" pour l'échec de son service à empêcher l'attaque du 7 octobre.

17h50

L'armée israélienne confirme avoir mené deux frappes en Syrie

L'armée israélienne a confirmé avoir mené deux frappes en Syrie et "éliminé" un membre du mouvement islamiste libanais Hezbollah.

"L'armée israélienne a éliminé Ahmad Al-Jabr, un terroriste du Hezbollah (...) en Syrie, dans la zone de Quneitra", a affirmé l'armée dans une rare revendication d'opération en Syrie, ajoutant avoir également mené une frappe dans une autre zone dans le sud de la Syrie.

17h30

Israël retire leurs cartes de presse à des journalistes d'Al Jazeera

Le gouvernement israélien a annoncé jeudi qu'il révoquait les cartes de presse de plusieurs journalistes de la chaîne qatarie Al Jazeera travaillant en Israël, quatre mois après avoir interdit sa diffusion et fermé son bureau en Israël.

Al Jazeera est un "média qui diffuse des contenus mensongers, notamment des incitations à la haine contre les Israéliens et les Juifs, et qui constitue une menace pour les soldats de Tsahal", l'armée israélienne, affirme le Bureau de presse du gouvernement (GPO), un organisme chargé à la fois de la communication du gouvernement israélien et de l'accréditation officielle des journalistes pour son compte.

L'accréditation du GPO n'est pas obligatoire pour travailler comme journaliste en Israël, mais sans elle, il est pratiquement impossible d'accéder au Parlement ou d'entrer dans des ministères ou d'avoir accès à des infrastructures militaires.

Selon une source proche du dossier, seuls quatre employés d'Al Jazeera, journalistes, sont concernés par la révocation des cartes du GPO, mesure qui ne s'applique pas aux réalisateurs de reportages et aux JRI de la chaîne.

17h00

L'ONU dénonce une dévastation économique "stupéfiante" à Gaza

La guerre menée par Israël contre le Hamas depuis plus de 11 mois provoque une "dévastation" économique d'une "ampleur stupéfiante" à Gaza et la reconstruction se chiffrera en dizaines de milliards de dollars, avertit l'ONU.

A Gaza, "les processus de production ont été interrompus ou détruits, les sources de revenus ont disparu, la pauvreté s'est intensifiée et étendue, des quartiers ont été éradiqués et des communautés et des villes ont été ruinées", souligne un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

"Situation de dévastation"

L'opération militaire "a provoqué des crises humanitaire, environnementale et sociale sans précédent et a transformé la région, qui est passée d'une situation de sous-développement à une situation de dévastation".

"Nous ne savons pas quelle sera l'ampleur des destructions avant que cela ne s'arrête. Mais les données dont nous disposons actuellement indiquent qu'elles se chiffreront en dizaines de milliards, voire plus", a souligné le responsable de la coordination de l'assistance aux peuple palestinien pour la CNUCED, Mutasim Elagraa, et un des auteurs du rapport lors d'un point de presse.

L'opération militaire israélienne a tué plus de 41'000 personnes à Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas. Le bureau des droits humains de l'ONU indique que la plupart des morts sont des femmes et des enfants.

Le bilan économique est catastrophique. Le produit intérieur brut (PIB) de Gaza "a chuté de 81% au cours du dernier trimestre 2023, entraînant une contraction de 22% sur l'ensemble de l'année".

Cisjordanie pas épargnée

Les tensions et les violences se sont aussi accrues en Cisjordanie. Depuis le 7 octobre, les forces israéliennes et les colons israéliens ont tué au moins 662 Palestiniens sur ce territoire, selon le ministère palestinien de la Santé.

Au moins 23 Israéliens, dont des membres des forces de sécurité, ont été tués dans des attaques palestiniennes au cours de la même période, selon des responsables israéliens.

Si la Cisjordanie affichait une croissance de 4% sur les neuf premiers mois de l'année dernière, l'optimisme a été "brusquement anéanti par une contraction sans précédent de 19% au quatrième trimestre".

L'expansion des colonies illégales, la confiscation des terres, la démolition des structures palestiniennes, l'augmentation de la violence des colons et un nombre croissant de points de contrôle ont eu un effet délétère sur les activités économiques. Le taux de chômage a bondi de 12,9% avant le conflit à 32%.

15h15

Les humanitaires à Gaza doivent être "protégés", dit Antony Blinken

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé à la protection des travailleurs humanitaires après la mort d'employés de l'ONU à Gaza. Il a déclaré qu'un cessez-le-feu soutenu par les Etats-Unis était le meilleur moyen d'assurer leur sécurité.

"Nous devons assurer la protection des sites humanitaires et c'est une question que nous continuons à aborder avec Israël", a déclaré Antony Blinken lors d'une visite en Pologne.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell s'est pour sa part dit "scandalisé" par la mort de six collaborateurs de l'ONU la veille dans une frappe israélienne sur une école de la bande de Gaza.

"Le mépris des principes fondamentaux du droit international humanitaire, en particulier de la protection des civils, ne peut et ne doit pas être accepté par la communauté internationale", a déclaré Josep Borrell dans un message sur le réseau social X.

13h00

L'OMS estime avoir réussi sa campagne de vaccination contre la polio à Gaza

L'Organisation mondiale de la santé estime avoir réussi sa campagne de vaccination dans la bande de Gaza. "Nous sommes contents", a affirmé à la presse à Genève son responsable pour les territoires palestiniens.

Alors que la campagne se terminait ce jeudi, environ 560'000 enfants de moins de dix ans auront été immunisés grâce à des trêves humanitaires. Plus de 250'000 se trouvaient dans le sud, plus de 180'000 dans le centre et environ 115'000, ces derniers jours, dans le nord.

Au total, environ 85% du nombre de 640'000 annoncé au départ aura été atteint. En raison des destructions, l'OMS a été contrainte de vacciner sur quelques sites fixes, plutôt que l'habituelle approche directement là où les enfants se trouvent.

>> Revoir le reportage du 19h30 du 5 septembre :

La première phase de la campagne anti-polio à Gaza est un succès. L'OMS ambitionne de vacciner 90% des jeunes
La première phase de la campagne anti-polio à Gaza est un succès. L'OMS ambitionne de vacciner 90% des jeunes / 12h45 / 1 min. / le 5 septembre 2024

12h00

Le Hamas annonce un nouveau bilan de 41'118 morts

Le Hamas dans la bande de Gaza a annoncé un nouveau bilan de 41'118 morts dans le territoire palestinien depuis le 7 octobre 2023.

Au moins 34 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 95'125 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza.

11h30

Entre 3000 et 4000 amputations à Gaza

Entre 3105 et 4050 amputations ont eu lieu dans la bande de Gaza depuis le début de l'offensive israélienne il y a un an, selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé. Un quart du total des blessés ont subi des lésions qui changent leur quotidien.

Entre plus de 13'000 et près de 18'000 blessures ont affecté des membres, ajoute l'institution. "Les patients ne peuvent recevoir les soins dont ils ont besoin", déplore le responsable de l'OMS pour les territoires palestiniens.

Or certains devront être pris en charge pendant des années. Moins de la moitié des dizaines d'hôpitaux de la bande de Gaza restent en partie fonctionnels, affirme encore l'organisation.

10h30

"La route vers la guérison", une ONG qui cherche à maintenir le contact entre Israéliens et Palestiniens

Depuis des années, l'ONG israélienne "La route vers la guérison" transportait des patients palestiniens depuis les checkpoints vers des hôpitaux en Israël, pour qu'ils y suivent des traitements inaccessibles dans les territoires occupés ou sous blocus israélien.

Mais le 7 octobre, l'ONG a été directement touchée par les attaques des groupes armés gazaouis. Plusieurs volontaires ont été tués ou enlevés. L'association a donc été contrainte de stopper ses activités avec les patients gazaouis, mais elle continue à travailler avec ceux de Cisjordanie occupée. Ces trajets vers les hôpitaux sont l'un des rares endroits désormais où des civils israéliens et palestiniens se rencontrent et se parlent parfois, même si les trajets se font le plus souvent en silence.

"Ce sont des gens qui ont besoin d’aide et puis établir un lien personnel, c'est peut-être la seule chose qui puisse dissiper la peur", témoigne Anat, une volontaire qui a rejoint l'organisation à sa retraite il y a deux ans, dans l'émission Tout un monde. "Et je crois que c’est dur pour moi de renoncer à l'espoir. C'est une façon de le préserver et de penser qu’un jour, peut-être, ça ira mieux."

Mais cet espoir est difficile à préserver. "Depuis le 7 octobre, je suis devenue encore plus pessimiste", admet Michal, une autre volontaire. "Je ne pense pas que l’association puisse changer quelque chose au niveau politique ou dans l’opinion publique. Plus aujourd'hui en tout cas."

"Aujourd’hui en Israël, les Palestiniens sont vus comme des ennemis. (...) Et tendre la main à l'ennemi, c’est mal perçu. Alors, la plupart des dons israéliens que nous recevions de façon régulière se sont complètement arrêtés", souligne encore la directrice de l'organisation Yaël Noy.

>> Ecouter le reportage de Tout un monde :

Une femme palestinienne. [Keystone - EPA/Haitham Imad]Keystone - EPA/Haitham Imad
Reportage dans l'un des derniers espaces de rencontre entre civils israéliens et palestiniens / Tout un monde / 5 min. / le 12 septembre 2024

04h50

Le bilan lié à la frappe israélienne sur une école de Gaza s'alourdit

La Défense civile de Gaza a annoncé que 18 personnes, dont des collaborateurs de l'ONU, avaient été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur une école transformée en abri pour déplacés, l'armée israélienne affirmant avoir visé des "terroristes" du Hamas.

Le bilan s'établit à 18 morts, dont deux collaborateurs de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a déclaré le porte-parole de la Défense civile, qui avait dans un précédent bilan fait état de 14 morts.

Au moins 18 personnes ont par ailleurs été blessées, selon cette source.

JEUDI 12 SEPTEMBRE

Le chef de l'ONU déplore la mort de six collaborateurs dans la frappe sur une école de Gaza

Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a déploré la mort de six collaborateurs de l'ONU lors d'une frappe israélienne sur une école à Gaza, dénonçant des "violations dramatiques du droit humanitaire international".

"Une école transformée en refuge pour 12'000 personnes a à nouveau été visée par des frappes aériennes israéliennes aujourd'hui. Six de nos collègues de l'UNRWA figurent parmi les morts", a-t-il dit sur le réseau social X. "Ce qui se passe à Gaza est totalement inacceptable", souligne Antonio Guterres, déclarant que "ces violations dramatiques du droit humanitaire international doivent cesser immédiatement".

22h55

Le Hamas rencontre des médiateurs à Doha

Une délégation du Hamas a rencontré des médiateurs qataris et égyptiens à Doha mercredi pour discuter d'une trêve à Gaza et d'un éventuel échange d'otages et de prisonniers, a déclaré le groupe dans un communiqué. Le Hamas a indiqué que son principal négociateur, Khalil al-Hayya, avait rencontré le Premier ministre du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani, et le chef des services de renseignement égyptiens, Abbas Kamel.

Le groupe palestinien a déclaré qu'ils avaient discuté des "développements concernant la cause palestinienne et l'agression sur la bande de Gaza", sans indiquer si les pourparlers avaient abouti à une percée. Dans sa déclaration, le Hamas a réaffirmé qu'il était "prêt à mettre en oeuvre immédiatement l'accord de cessez-le-feu fondé sur la déclaration du président Biden".

Le Hamas a également réitéré sa demande de retrait d'Israël de "tous les territoires de Gaza". Le groupe a également affirmé qu'il n'avait pas posé d'autres exigences aux négociateurs et qu'il "rejetait toute nouvelle condition à cet accord de la part de quelque partie que ce soit".

22h20

Plusieurs morts dans des attaques israéliennes en Cisjordanie

Huit Palestiniens ont été tués mercredi dans des attaques israéliennes en Cisjordanie occupée, théâtre en août d'une vaste opération israélienne, ont indiqué le Croissant-Rouge et le ministère de la Santé palestinien. L'armée israélienne a confirmé cinq morts.

L'armée israélienne a indiqué être engagée dans une "opération antiterroriste" dans la région de Toubas, puis avoir mené plus tard une attaque à Tulkarem, deux villes du nord de la Cisjordanie par Israël.

Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué que cinq personnes avaient été tuées tôt mercredi dans des "bombardements israéliens contre un groupe de citoyens à Toubas", son porte-parole Ahmed Jibril disant à l'AFP qu'un drone avait tiré près d'une mosquée.

L'armée israélienne a affirmé qu'un de ses avions avait "frappé et éliminé une cellule (...) composée de cinq terroristes armés d'explosifs qui présentaient une menace" pour ses forces. Elle a ajouté que durant ce raid, plusieurs suspects avaient été arrêtés et qu'un véhicule piégé avait été neutralisé.

Les frappes israéliennes sont tombées sur "un groupe de citoyens à Toubas", selon le porte-parole du Croissant-Rouge palestinien. [REUTERS - Raneen Sawafta]
Les frappes israéliennes sont tombées sur "un groupe de citoyens à Toubas", selon le porte-parole du Croissant-Rouge palestinien. [REUTERS - Raneen Sawafta]

Plus tard dans la journée, le ministère palestinien de la Santé a fait état de trois morts près de la ville de Tulkarem "à la suite d'une attaque aérienne israélienne sur un véhicule".

L'armée israélienne a confirmé avoir mené une frappe aérienne au cours d'une "opération antiterroriste" à Tulkarem, mais sans préciser la cible ni mentionner de victimes.

18h55

La Défense civile de Gaza annonce 14 morts dans une frappe israélienne sur une école

La Défense civile de Gaza a annoncé mercredi que quatorze personnes avaient été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur une école transformée en abri pour des Palestiniens déplacés par la guerre, l'armée israélienne affirmant avoir visé des "terroristes" du Hamas.

"Il y a 14 martyrs et plusieurs blessés suite au massacre à l'école Al-Jouni du camp de réfugiés de Nousseirat" dans le centre de la bande de Gaza, a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Il avait précisé plus tôt que "des femmes et des enfants" comptaient parmi les morts.

L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que son aviation avait "mené une frappe de précision sur des terroristes qui opéraient à l'intérieur d'un centre de commandement du Hamas" dans l'école Al-Jouni. Les services de presse du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza ont déclaré que l'école qui est gérée par l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) abritait environ 5000 personnes déplacées au moment de la frappe.

Des Palestiniens inspectent les décombres d'une école gérée par l'UNRWA, une école transformée en abri connue sous le nom d'al-Jaouni, après une frappe aérienne israélienne dans le camp de réfugiés d'Al-Nuseirat, au centre de la bande de Gaza, le 11 septembre 2024. [KEYSTONE - MOHAMMED SABER]
Des Palestiniens inspectent les décombres d'une école gérée par l'UNRWA, une école transformée en abri connue sous le nom d'al-Jaouni, après une frappe aérienne israélienne dans le camp de réfugiés d'Al-Nuseirat, au centre de la bande de Gaza, le 11 septembre 2024. [KEYSTONE - MOHAMMED SABER]

16h20

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 41'084 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé mercredi un nouveau bilan de 41'084 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, entrée dans son douzième mois.

Au moins 64 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 95'029 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.

14h20

Joe Biden appelle Israël à "en faire plus" pour que le drame de la mort d'une militante ne se répète pas

Le président américain Joe Biden s'est dit mercredi "indigné et profondément attristé" de la mort de la militante américano-turque Aysenur Ezgi Eygi, tuée lors d'une manifestation en Cisjordanie occupée, et a appelé Israël à "en faire plus" pour qu'un tel drame ne se répète pas.

"Les tirs qui ont mené à sa mort sont totalement inacceptables", a déclaré le président américain dans un communiqué. "Israël a reconnu sa responsabilité dans la mort d'Aysenur et une enquête préliminaire a indiqué qu'elle était le résultat d'une erreur tragique découlant d'une escalade inutile", a-t-il ajouté.

"Des comptes doivent être pleinement rendus. Et Israël doit en faire plus pour que des événements comme celui-ci ne se reproduisent jamais", a encore déclaré Joe Biden.

La veille, il avait estimé que la mort de la militante de 26 ans la semaine dernière résultait d'"un accident".

13h50

Le Premier ministre irakien redit son refus d'une "extension" de la guerre à Gaza

En recevant à Bagdad le président iranien Massoud Pezeshkian, le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani a affirmé mercredi que l'Irak et l'Iran rejetaient une "extension" de la guerre à Gaza.

"A l'aune de l'escalade que connaît la région, nous avons beaucoup parlé de l'importance de la stabilité, cette stabilité menacée par l'agression sioniste à Gaza", a-t-il dit lors d'une allocution au côté du président iranien. "Nous avons assuré à plus d'une occasion le refus d'une extension du conflit", a-t-il poursuivi, évoquant des "positions communes" des deux pays vis-à-vis de cette "agression".

07h15

 Donald Trump estime qu'"Israël disparaîtra" sous une présidence de Kamala Harris

Le candidat républicain Donald Trump a estimé qu'"Israël disparaîtra" sous une présidence de sa rivale Kamala Harris, mardi à Philadelphie lors de leur premier débat télévisé pour l'élection présidentielle américaine.

"Elle déteste Israël. Si elle devient présidente, je crois qu'Israël n'existera plus d'ici deux ans", a dit l'ancien président américain au sujet de la vice-présidente des Etats-Unis. "Israël disparaîtra", a-t-il répété.

Aucun des deux candidats n'a formulé de solutions pour le conflit à Gaza. Mais la démocrate Kamala Harris a promis d'œuvrer sans répit pour y mettre fin.

>> Pour en savoir plus sur leur premier débat télévisé, lire : Kamala Harris et Donald Trump ont croisé le fer dans un premier débat très électrique