Le suivi de la guerre entre Israël et le Hamas. [Keystone/RTS]
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La frappe sur Rafah est "un accident tragique", affirme Benjamin Netanyahu

- Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré lundi devant des familles d'otages détenus dans la bande de Gaza que la frappe israélienne sur Rafah la veille était "un incident tragique".

- Le ministère de la Santé à Gaza a fait état lundi de 45 morts dans une frappe israélienne nocturne ayant mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens déplacés dans un camp à Rafah, une attaque qui a suscité de vives condamnations à l'étranger.

- Le gouvernement israélien a déclaré lundi qu'il allait examiner les faits concernant cette frappe qu'il a qualifiée de "grave", assurant qu'Israël cherchait à "limiter les pertes civiles". 

- Des camions d'aide en provenance d'Egypte ont commencé à entrer dans la bande de Gaza dimanche par le point de passage israélien de Kerem Shalom, selon Al-Qahera News, un média proche des services de renseignement égyptiens.

- L'installation de la jetée temporaire américaine sur la côte de Gaza a permis le débarquement en une semaine de 97 camions d'aide humanitaire, a déclaré le porte-parole de l'ONU, notant que l'opération s'était stabilisée après des "débuts difficiles".

Suivi assuré par RTSInfo

22h35

Les "horreurs doivent cesser", condamne le chef de l'ONU

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné lundi une frappe israélienne à Rafah qui a fait des dizaines de morts, soulignant que "ces horreurs doivent cesser".

"Je condamne les actions d'Israël qui ont tué de nombreux civils innocents qui cherchaient seulement à se protéger de ce conflit meurtrier. Il n'y a pas d'endroit sûr à Gaza. Ces horreurs doivent cesser", a-t-il déclaré dans un message posté sur X.

21h45

Environ 10'000 personnes à Paris pour dénoncer les derniers bombardements à Rafah

Quelque 10'000 personnes ont manifesté lundi à Paris contre les bombardements à Rafah qui ont fait, selon le ministère de la Santé de Gaza, au moins 45 morts dans la nuit de dimanche à lundi.

Une foule compacte s'est rassemblée en fin d'après-midi à quelques centaines de mètres de l'ambassade d'Israël aux cris de "Nous sommes tous des enfants de Gaza", "vive la lutte du peuple palestinien", "free Gaza", ou encore "Gaza, Paris est avec toi".

Quelque 10'000 personnes ont manifesté lundi à Paris contre les bombardements à Rafah. [KEYSTONE - CHRISTOPHE PETIT TESSON]
Quelque 10'000 personnes ont manifesté lundi à Paris contre les bombardements à Rafah. [KEYSTONE - CHRISTOPHE PETIT TESSON]

Des drapeaux palestiniens étaient brandis par la foule, au sein de laquelle des participants arboraient des keffieh et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "On ne tue pas un enfant, qu'il soit juif ou palestinien: Stop aux bombardements, free Palestine", "Rafah, Gaza on est avec toi".

20h55

Washington  appelle à "protéger les civils"

La Maison Blanche s'est dite lundi "bouleversée" par les images de la frappe israélienne survenue à Rafah qui a tué des "Palestiniens innocents" et appelé Israël à "prendre toutes les précautions pour protéger les civils".

"Israël a le droit de s'en prendre au Hamas, et nous comprenons que cette frappe a tué deux terroristes de haut rang du Hamas (...). Mais comme nous l'avons dit clairement, Israël doit prendre toutes les précautions possibles pour protéger les civils", a déclaré un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

Les Etats-Unis sont "activement engagés auprès de l'armée israélienne et nos partenaires sur le terrain pour comprendre ce qu'il s'est passé", a ajouté le porte-parole dans la première réaction officielle américaine depuis la frappe. Il a aussi noté que l'armée israélienne "mène une enquête".

Dimanche, une frappe aérienne israélienne a provoqué un incendie dans un camp de déplacés du sud de la bande de Gaza, entraînant, selon les autorités de ce territoire, la mort d'au moins 45 personnes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu évoquant lundi "un accident tragique".

>> Voir le sujet du 19h30 sur la frappe israélienne :

Le bilan de la frappe israélienne meurtrière sur un camp de déplacés à Rafah ne cesse d’augmenter
Le bilan de la frappe israélienne meurtrière sur un camp de déplacés à Rafah ne cesse d’augmenter / 19h30 / 2 min. / le 27 mai 2024

La frappe intervient alors que les Etats-Unis, qui sont le principal soutien d'Israël, ont dit observer attentivement ce qui se passe à Rafah par crainte qu'Israel n'y lance une opération d'ampleur mettant en péril les civils palestiniens qui y sont réfugiés.

L'administration Biden a appelé Israël à éviter une telle opération et a récemment interrompu une livraison de bombes à Israël, craignant qu'elles ne soient utilisées à Rafah.

>> Revoir le sujet du 12h45 sur les avertissements américains :

Le président américain Joe Biden a menacé de freiner la livraison d'armes si l'armée israélienne poursuivait son offensive sur Rafah
Le président américain Joe Biden a menacé de freiner la livraison d'armes si l'armée israélienne poursuivait son offensive sur Rafah / 12h45 / 1 min. / le 9 mai 2024

>> Lire aussi : Les Etats-Unis sont les premiers fournisseurs d'armes d'Israël

19h00

Le Hezbollah dit avoir lancé des roquettes sur Israël

Le Hezbollah a affirmé avoir tiré un barrage de roquettes sur le nord d'Israël en riposte à une frappe israélienne près d'un hôpital dans le sud du Liban, qui a fait un mort.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste Hamas le 7 octobre, le Hezbollah échange régulièrement les tirs avec Israël, en soutien à son allié palestinien.

18h25

Le Hamas dispose encore de capacités militaires

Alors que le Hamas a lancé dimanche des missiles sur Tel Aviv, ville côtière israélienne où les sirènes ont retenti pour la première fois en quatre mois, Jérôme Pellistrandi, général et rédacteur en chef de la revue française "Défense nationale", relève dans Forum que le groupe armé palestinien "conserve un appareil militaire, certes très dégradé, mais qu'il conserve une capacité de nuisance". Les tirs de roquettes montrent également que "le Hamas ne veut pas une cessation des hostilités".

La problématique pour Israël, "qui s'efforce de faire la différence entre les civils et le Hamas, est que ce qui reste du Hamas est complètement imbriqué dans la population", explique encore l'expert militaire.

"La population palestinienne est victime des frappes israéliennes, mais elle est également victime du Hamas qui ne cherche pas à trouver une solution de paix. On a vraiment l'impression qu'aucune des deux parties ne va céder. La guerre va se poursuivre et elle peut se poursuivre encore longtemps, sachant que le Hamas n'a pas forcément besoin d'avoir des actions spectaculaires pour provoquer cette stratégie de l'attention", dit Jérôme Pellistrandi.

>> L'interview dans Forum de Jérôme Pellistrandi, général et rédacteur en chef de la revue française "Défense nationale" :

Le Hamas dispose encore de capacités militaires: interview de Jérôme Pellistrandi
Le Hamas dispose encore de capacités militaires: interview de Jérôme Pellistrandi / Forum / 5 min. / le 27 mai 2024

17h55

Le Premier ministre israélien déclare que la frappe sur Rafah est "un incident tragique"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré devant des familles d'otages détenus dans la bande de Gaza que la frappe israélienne sur Rafah la veille était "un incident tragique".

Israël fait face lundi à une vague de condamnations internationales après un bombardement nocturne sur Rafah qui a fait 45 morts. [KEYSTONE - JEHAD ALSHRAFI]
Israël fait face lundi à une vague de condamnations internationales après un bombardement nocturne sur Rafah qui a fait 45 morts. [KEYSTONE - JEHAD ALSHRAFI]

"A Rafah, nous avons évacué un million de résidents qui ne sont pas impliqués et, malgré tous les efforts déployés, un incident tragique s'est produit hier. Nous enquêtons sur ce qui s'est passé et nous en tirerons les conclusions", a déclaré Benjamin Netanyahu au Parlement.

Dimanche, une frappe aérienne israélienne a provoqué un incendie dans un camp de déplacés du sud de la bande de Gaza, entraînant, selon les autorités de ce territoire, la mort d'au moins 45 personnes.

>> Les explications dans Forum :

Une frappe israélienne sur un camp de déplacés fait 45 morts à Rafah
Une frappe israélienne sur un camp de déplacés fait 45 morts à Rafah / Forum / 2 min. / le 27 mai 2024

16h55

L'ONU demande à Israël une enquête "complète et transparente"

L'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient a exigé d'Israël une enquête "complète et transparente" après la frappe israélienne sur un camp de déplacés dimanche à Rafah, qui a tué 45 personnes, selon le ministère de la Santé du Hamas.

"Je condamne les frappes israéliennes d'hier soir qui ont touché des tentes de personnes déplacés" à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a écrit dans un communiqué Tor Wennesland. "Je demande aux autorités israéliennes de mener une enquête complète et transparente (...) et de prendre des mesures immédiates pour mieux protéger les civils", a ajouté le diplomate.

16h10

Les armées israélienne et égyptienne enquêtent sur un échange de tirs

L'armée israélienne a déclaré examiner un "incident" impliquant des "tirs" lundi à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, ajoutant qu'elle échangeait avec "les Egyptiens" à ce propos.

"Il y a quelques heures, un incident impliquant des tirs s'est produit à la frontière égyptienne, l'incident est en cours d'examen et des discussions sont en cours avec les Egyptiens", a indiqué l'armée dans un communiqué.

De son côté, l'armée égyptienne a annoncé l'ouverture d'une enquête concernant la mort d'un garde-frontière dans des "tirs" à la zone frontalière de Rafah, entre l'Egypte et la bande de Gaza palestinienne où sont déployées des forces israéliennes.

15h30

Enquête ouverte dans 70 dossiers à l'encontre de soldats israéliens

Israël a ouvert 70 enquêtes à l'encontre de soldats israéliens depuis le 7 octobre et la flambée de violences à Gaza, a indiqué la procureure militaire Yifat Tomer-Yerushalmi, la plus haute juriste de l'armée israélienne. Les suspects sont soupçonnés de pillage, violence et homicide de prisonniers.

Yfat Tomer-Yerushalmi a souligné qu'Israël combattait des ennemis qui ne se soucient pas du droit international. Elle a par ailleurs rejeté les allégations selon lesquelles Israël serait responsable de la famine de la population civile dans la bande de Gaza, ainsi que les accusations d'assassinats ciblés de civils.

15h25

Nombreuses condamnations après la frappe israélienne

Lundi, la Jordanie a fermement condamné les "crimes de guerre en cours", estimant que la frappe israélienne à Rafah "défie les décisions de la CIJ et constitue une grave violation du droit international et du droit international humanitaire".

L'Egypte a également condamné un "bombardement délibéré des forces israéliennes sur des tentes de déplacés" à Rafah.

La présidence palestinienne et le Hamas ont accusé Israël d'avoir commis un "massacre" en visant un centre pour personnes déplacées près de Rafah.

Le président de la Commission de l'Union africaine a condamné lundi "les horribles frappes aériennes nocturnes" sur un camp à Rafah, s'indignant qu'"Israël continue de violer le droit international en toute impunité et au mépris d'un arrêt de la Cour internationale de Justice".

15h20

Israël dit examiner les faits concernant la frappe sur un camp à Rafah, qualifiée de "grave"

Le gouvernement israélien a déclaré qu'il allait examiner les faits concernant une frappe israélienne qui a ciblé deux responsables du Hamas et provoqué la mort de 45 personnes dans un camp à Rafah, selon le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza.

"D'après les premiers éléments, un incendie s'est déclaré après l'attaque. Ces 'terroristes' se cachaient en sous-sol", a déclaré le porte-parole du gouvernement israélien.

"Nous examinons la question. C'était vraiment grave. Toute perte de vie, de vie civile est quelque chose de grave et d'affreux", a ajouté le porte-parole, en affirmant par ailleurs qu'Israël cherchait à "limiter les pertes civiles".

La frappe visait selon Israël deux membres du Hamas responsables de "nombreuses attaques en Judée et Samarie", termes bibliques juifs pour désigner la Cisjordanie occupée. "Ils étaient couverts de sang israélien", a dénoncé le porte-parole.

15h15

Le bilan des frappes israéliennes sur Rafah revu à la hausse

Le ministère de la Santé à Gaza a fait état de 45 morts dans une frappe israélienne nocturne ayant mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens déplacés dans un camp à Rafah, une attaque qui a suscité des condamnations à l'étranger.

En Israël, l'armée a dit dimanche soir avoir ciblé à l'aide de "munitions précises", deux hauts responsables du Hamas, "des cibles légitimes au regard du droit international", et qu'elle enquêtait sur les informations faisant état de civils tués dans un incendie.

Le ministère de la Santé à Gaza a fait état lundi de 45 morts dans une frappe israélienne nocturne ayant mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens déplacés dans un camp à Rafah. [KEYSTONE - HAITHAM IMAD]
Le ministère de la Santé à Gaza a fait état lundi de 45 morts dans une frappe israélienne nocturne ayant mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens déplacés dans un camp à Rafah. [KEYSTONE - HAITHAM IMAD]

14h10

Le Hamas annonce un nouveau bilan de 36'050 morts

Le Hamas a annoncé la mort de plus de 36'050 personnes dans la bande de Gaza, plus de sept mois après le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Au moins 36'050 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé à Gaza, territoire côtier contrôlé par le Hamas, dont 66 ces dernières 24 heures, et 81'026 personnes ont été blessées depuis le début de la guerre le 7 octobre, selon la même source.

13h40

"Indigné", Emmanuel Macron demande "un cessez-le-feu immédiat"

Emmanuel Macron s'est dit "indigné par les frappes israéliennes qui ont fait de nombreuses victimes parmi les déplacés à Rafah" et a appelé à un "cessez-le-feu immédiat".

"Ces opérations doivent cesser. Il n'y a pas de zones sûres à Rafah pour les civils palestiniens. J'appelle au plein respect du droit international et au cessez-le-feu immédiat", a réagi le président français sur X.

10h55

Les décisions de la CIJ doivent être appliquées, dit Josep Borrell

Les décisions sur Gaza prises par la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction de l'ONU, doivent être appliquées, a martelé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE et de plusieurs pays arabes.

"Tout le monde est d'accord pour dire que les décisions de la Cour internationale de justice sont obligatoires et qu'elles doivent être mises en oeuvre", a affirme Josep Borrell, après l'ordre donnée par cette cour à Israël de cesser "immédiatement" son offensive à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Mais, a-t-il reconnu, "il y a réellement un dilemme sur la façon dont la communauté internationale peut contraindre à la mise en oeuvre" de ces décisions.

Les ministres de l'UE vont en discuter avant de rencontrer leurs homologues égyptien, jordanien, qatari, émirati et le secrétaire général de la Ligue arabe, a ajouté Josep Borrell devant la presse.

>> Lire aussi : La Cour internationale de justice ordonne à Israël de stopper "immédiatement" son offensive militaire à Rafah

10h45

Les frappes à Rafah pourraient "entraver" les pourparlers de trêve, selon le médiateur qatari

Les frappes israéliennes dans la ville palestinienne de Rafah pourraient "entraver" les pourparlers de trêve à Gaza, a mis en garde le Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas.

Le pays du Golfe s'inquiète du fait que 'les bombardements vont compliquer les efforts de médiation en cours et entraver les efforts visant à parvenir à un accord pour un cessez-le-feu immédiat et durable dans la bande de Gaza", a affirmé le ministère qatari des Affaires Etrangères.

10h00

Israël interdit à l'Espagne tous services consulaires aux Palestiniens

Le ministère israélien des Affaires étrangères a ordonné au consulat d'Espagne à Jérusalem de cesser ses services aux Palestiniens à partir du 1er juin, en riposte à la reconnaissance par Madrid de l'Etat de Palestine, selon un communiqué de la diplomatie israélienne.

A compter de cette date, le consulat d'Espagne à Jérusalem sera autorisé à délivrer des services consulaires aux résidents de la circonscription consulaire de Jérusalem uniquement, et ne sera pas autorisé à exercer une activité consulaire à l'égard des résidents de l'Autorité palestinienne, précise le communiqué.

Le ministre des Affaires étrangères Israël Katz a déclaré dans un communiqué distinct: "Aujourd'hui, j'ai mis en œuvre des mesures punitives préliminaires à l'encontre du consulat d'Espagne à Jérusalem, suite à la reconnaissance par le gouvernement espagnol d'un Etat palestinien." "Nous ne tolérons pas que l'on porte atteinte à la souveraineté et à la sécurité d'Israël", a-t-il ajouté.

09h55

Le bilan des frappes israéliennes sur un camp de Rafah relevé à 40 morts

La Défense civile palestinienne de la bande de Gaza annonce un bilan de 40 morts après des frappes israéliennes sur un camp de Rafah, dans l'extrême sud du territoire côtier palestinien.

"Le massacre commis par l'armée d'occupation israélienne dans les tentes de réfugiés dans le nord-ouest de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a fait 40 martyrs et 65 blessés", a déclaré un responsable de la Défense civile dans la bande de Gaza.

L'Egypte a elle condamné un "bombardement délibéré", le ministère des Affaires étrangères appelant Israël à "mettre en oeuvre les mesures édictées par la Cour internationale de justice concernant une cessation immédiate des opérations militaires" dans la ville palestinienne de Rafah, située à la frontière de l'Egypte.

>> Le sujet du 12h45 :

Nouvelle série de bombardements ce week-end sur la Bande de Gaza et le centre d'Israël
Nouvelle série de bombardements ce week-end sur la bande de Gaza et le centre d'Israël / 12h45 / 2 min. / le 27 mai 2024

07h55

La police évacue un bâtiment de l'Université de Bâle occupé

La police a évacué le bâtiment occupé de l'Université de Bâle, a-t-elle annoncé sur X. Ce lieu était occupé depuis jeudi après-midi par des sympathisants propalestiniens dénonçant la situation à Gaza.

"Evacuation de l'université de Bâle: en raison d'une intervention de la police, le Petersgraben est fermé à la circulation individuelle et aux transports publics", indique le message de la police.

La police a évacué les militants qui occupaient un bâtiment de l'Université de Bâle. [Keystone - Georgios Kefalas]
La police a évacué les militants qui occupaient un bâtiment de l'Université de Bâle. [Keystone - Georgios Kefalas]

>> Lire aussi : La police déloge les occupants pro-palestiniens d'un bâtiment de l'Université de Bâle

07h35

Une nouvelle plainte de Reporters sans frontières

Reporters sans frontières (RSF) a déposé une nouvelle plainte devant la Cour pénale internationale pour "crimes de guerre commis par Israël contre des journalistes", a annoncé l'organisation dans un communiqué.

RSF appelle le procureur de la Cour pénale internationale "à enquêter sur des crimes commis contre au moins neuf reporters palestiniens entre le 15 décembre 2023 et le 20 mai 2024".

Selon elle, plus de 100 journalistes de Gaza ont été "tués par l'armée israélienne". Elle précise qu'il s'agit de sa troisième plainte sur la mort de journalistes à Gaza devant la CPI, basée à La Haye, depuis celles des 31 octobre et du 22 décembre.

06h00

Amnesty International demande une enquête sur trois frappes israéliennes

Trois frappes aériennes israéliennes dans le centre et le sud de la bande de Gaza ont tué en avril 44 civils palestiniens dont 32 enfants, selon Amnesty International qui demande à la CPI d'ouvrir une enquête pour "crimes de guerre".

D'après l'ONG, ces frappes ont eu lieu le 16 avril sur le camp de réfugiés d'al Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, et les 19 et 20 avril à Rafah, dans le sud.

Amnesty a interrogé 17 rescapés et témoins, visité un hôpital où les blessés sont soignés, photographié des fragments de munitions. Dans les trois cas, l'organisation "n'a trouvé aucune preuve de la présence de cibles militaires dans ou autour des lieux ciblés par l'armée israélienne", indique-t-elle, ajoutant ne pas avoir encore reçu de réponses à ses questions de l'armée israélienne.

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