Le suivi de la guerre entre Israël et le Hamas. [Keystone/RTS]
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Le Hezbollah dit avoir lancé des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël

- Le Hezbollah a annoncé avoir lancé des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël jeudi soir, en réponse à une frappe qui a tué quatre Syriens dans le sud du Liban, première attaque du groupe libanais depuis l'assassinat d'un de ses chefs militaires mardi soir.

- Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a affirmé jeudi qu'Israël devait s'attendre à une "riposte inéluctable" de sa puissante formation après l'assassinat de son chef militaire Fouad Chokr mardi près de Beyrouth et la frappe qui lui est attribuée contre le chef du Hamas palestinien. Des "lignes rouges (ont été) franchies", a-t-il précisé.

- Le premier groupe aérien européen Lufthansa, dont fait partie Swiss, suspend tous ses vols vers Tel-Aviv de ce jeudi au soir jusqu'au 8 août inclus. Il prolonge également la suspension de ses liaisons vers Beyrouth d'une semaine, soit jusqu'au 12 août inclus.

- L'armée israélienne a annoncé jeudi que le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, avait été "éliminé" dans une frappe le 13 juillet dans la bande de Gaza. Jusqu'ici, il était incertain s'il faisait partie ou non des 90 victimes de cette frappe.

- Les funérailles officielles du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël, ont débuté tôt jeudi dans le centre de la capitale iranienne.

- La mort du chef du Hamas a soulevé une vague d'indignation chez les soutiens du mouvement islamiste. Tout comme le Hamas, l'Iran a promis de venger la mort d'Ismaïl Haniyeh.

Suivi assuré par RTSinfo

22h20

Le Hezbollah affirme avoir lancé des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël

Le Hezbollah a annoncé avoir lancé des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël jeudi, en réponse à une frappe qui a tué quatre Syriens dans le sud du Liban, première attaque du groupe libanais depuis l'assassinat de l'un de ses chefs militaires mardi soir.

Les combattants du Hezbollah "ont lancé des dizaines de roquettes de type Katioucha" sur le kibboutz de Matzuva, a affirmé le mouvement pro-iranien dans un communiqué, "en riposte à l'attaque de l'ennemi israélien contre la localité de Chamaa qui a tué plusieurs civils".

L'armée israélienne a indiqué que de nombreux projectiles avaient traversé le territoire israélien depuis le Liban, ajoutant en avoir intercepté certains. "Le reste est tombé dans des zones dégagées", selon elle.

Peu après les tirs, l'aviation israélienne a frappé le lieu "d'où les projectiles ont été tirés dans la région de Yater", dans le sud du Liban, ajoute le communiqué.

22h05

L'armée israélienne affirme qu'un journaliste d'Al Jazeera était membre du Hamas, le média rejette

L'armée israélienne a affirmé jeudi soir qu'un journaliste de la chaîne qatarie Al Jazeera, tué par une frappe aérienne dans la bande de Gaza, était en réalité un "terroriste" du mouvement islamiste palestinien Hamas.

"L'armée de l'air a éliminé un membre de la branche militaire du Hamas et un terroriste de Nukhba qui a participé au massacre du 7 octobre. Dans le cadre de son rôle au sein de la branche militaire. Il a été activement impliqué dans l'enregistrement et la diffusion de contenus sur les attaques contre les troupes israéliennes", affirme un communiqué conjoint de l'armée et du Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien.

Al Jazeera avait condamné mercredi la mort de deux de ses journalistes incluant Ismaïl al-Ghoul, tués lors d'une frappe israélienne sur la bande de Gaza, dénonçant dans un communiqué un "assassinat de sang froid".

"Les déclarations de l'armée et des services de renseignement israéliens, selon lesquelles le correspondant d'Al Jazeera était membre des forces d'élite du Hamas, sont totalement fausses", a déclaré Omary Walied, chef du bureau de la chaîne qatarie à Jérusalem et en Cisjordanie.

"Al Jazeera rejette ces affirmations et ces mensonges et les considère comme une tentative flagrante de justifier le ciblage des journalistes à Gaza, où ils ont tué 165 journalistes, hommes et femmes, et professionnels des médias depuis le début de la guerre", a-t-il ajouté.

20h30

Les sirènes d'alerte retentissent dans le nord d'Israël

Les sirènes d'alerte antiaérienne ont retenti dans le nord d'Israël, a déclaré jeudi l'armée israélienne, alors que l'Etat hébreu est en état d'alerte face à de possibles représailles après la mort du chef militaire du Hezbollah.

Les médias israéliens ont rapporté que les systèmes de défense aérienne du "Dôme de Fer" avaient été activées au-dessus de la Galilée occidentale, dans le nord d'Israël.

On ne savait pas immédiatement si ces frappes représentent une escalade par rapport aux échanges de tirs transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah qui se sont intensifiés depuis le début de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza en réponse à l'attaque du Hamas en octobre dernier.

20h40

L'armée israélienne dit que l'attaque aérienne au Liban était la seule au Moyen-Orient mardi soir

L'armée israélienne a indiqué que l'attaque aérienne qui a causé la mort d'un haut responsable du Hezbollah au Liban était la seule menée par Israël au Moyen-Orient dans la nuit de mardi à mercredi, au cours de laquelle le chef du Hamas a été tué à Téhéran.

Le chef militaire du mouvement armé libanais Hezbollah, Fouad Chokr, a été tué mardi soir par une frappe israélienne sur un immeuble d'un quartier densément peuplé à Beyrouth.

"Nous avons attaqué dans la nuit de mardi au Liban et on a éliminé Fouad Chokr dans un raid aérien ciblé. Je veux mettre les choses au clair, il n'y pas eu d'autre attaque aérienne ni de missile ni de drone israélien cette nuit là dans tout le Moyen-Orient", a déclaré jeudi soir le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d'une conférence presse.

Il était interrogé par un journaliste lui demandant s'il pouvait confirmer les informations selon lesquelles le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, aurait été tué par une bombe et non par un missile.

20h15

Au moins 15 morts dans une frappe contre une école de l'est de la ville de Gaza

Au moins 15 personnes ont été tuées et 29 autres blessées dans une frappe menée jeudi par les forces israélienne contre une école de la banlieue de Chedjaïa, à l'est de la ville de Gaza, ont déclaré les services d'urgence palestiniens.

L'armée israélienne a dit que l'enceinte de l'école était utilisée par des commandants et des combattants du Hamas.

"Des précautions ont été prises avant l'attaque afin de préserver les civils", a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué, précisant notamment avoir utilisé des munitions de précision.

19h35

Des familles d'otages se rassemblent à Tel Aviv pour marquer les 300 jours de captivité

Des centaines de personnes ont entamé jeudi soir une marche dans les rues de Tel-Aviv, dans le centre-ouest d'Israël, autour des proches d'otages retenus en captivité dans la bande de Gaza, pour marquer les 300 jours depuis leur enlèvement.

"Pas de victoire sans le retour des otages", scandaient les manifestants, revêtus de teeshirts jaunes avec l'inscription "accord ou abandon" et portant des portraits de leurs proches.

"Aujourd'hui, cela fait 300 jours que plus de 1200 personnes innocentes ont été violemment assassinées et des centaines kidnappées à Gaza", écrit le Forum des familles des otages, qui représente une partie des proches enlevés le 7 octobre, dans un communiqué.

Le Forum des familles d'otages a appelé à une marche pour les otages, puis à un rassemblement à Tel-Aviv. [REUTERS - Ricardo Moraes]
Le Forum des familles d'otages a appelé à une marche pour les otages, puis à un rassemblement à Tel-Aviv. [REUTERS - Ricardo Moraes]

"Nous appelons le Premier ministre (Benjamin) Netanyahu et le gouvernement israélien à signer l'accord que vous avez proposé et qui a été approuvé par le président (américain Joe) Biden", selon le communiqué.

Des discussions pour un cessez-le-feu associé à une libération d'otages, prévues la semaine dernière au Qatar, avaient été reportées, selon une source proche des pourparlers.

18h30

Une population israélienne partagée entre réjouissance et inquiétude

En Israël, la population est partagée sur les éliminations ciblées de l'armée.

Certains s'en réjouissent, comme en témoignent deux passants à Tel Aviv: "Personne ici ne va les pleurer", ont-ils témoigné jeudi soir dans Forum. Aux yeux d’une partie du public israélien, la mort de ces deux figures du Hamas et du Hezbollah n’est peut-être pas un tournant dans la guerre, mais c’est une image de victoire après plus de neuf mois de combats. Et puis, à leurs yeux, ce sont aussi des opérations qui "redorent" un peu l’image de l’armée ou des services de renseignements, après les échecs colossaux du mois d’octobre dernier.

Mais d'autres Israéliens sont inquiets face aux menaces du Hamas, du Hezbollah et de l’Iran. Ils savent qu’une riposte est quasi certaine et qu’elle pourrait être menée simultanément sur plusieurs fronts. Ils redoutent donc une guerre totale.

Quelques-uns font d'ailleurs des provisions d'eau et de conserves et d'autres ont annulé des projets préférant rester chez eux pour les prochains jours.

>> Ecouter le reportage à Tel Aviv de la correspondante de la RTS sur place :

Le meurtre du leader du Hamas Ismail Haniyeh par Israël en Iran peut annihilier la conclusion d'une trêve à Gaza. [Keystone/AP Photo - Vahid Salemi]Keystone/AP Photo - Vahid Salemi
En Israël, la société entre lassitude et consternation après les assassinats qui annoncent des représailles / Forum / 3 min. / le 1 août 2024

18h20

Quatre Syriens tués dans une frappe israélienne au sud du Liban

Le ministère libanais de la Santé a annoncé que quatre Syriens avaient été tués dans une frappe israélienne sur le sud du Liban, où le mouvement Hezbollah et Israël échangent quotidiennement des tirs depuis près de dix mois.

"Quatre ressortissants syriens sont morts en martyrs" dans "une frappe israélienne sur la localité de Chamaa, a déclaré le ministère dans un communiqué. En raison de la "grande quantité de corps en lambeaux, le nombre final de martyrs sera déterminé sur la base de tests ADN", a-t-il ajouté.

17h30

Le Hamas appelle à des manifestations vendredi pour l'enterrement de son chef

Le Hamas a appelé à une "journée de colère" vendredi pour l'enterrement de son chef assassiné Ismaïl Haniyeh, selon un communiqué du mouvement islamiste palestinien diffusé jeudi. Il a demandé que "des marches de colère partent de chaque mosquée" après la grande prière du vendredi.

Dans son communiqué, le Hamas a également appelé les Palestiniens en Cisjordanie occupée à manifester leur soutien à Gaza, "en affirmant notre attachement à notre terre et à nos droits nationaux, et en affrontant les plans de l'occupation".

17h20

Arrivée de la dépouille d'Ismaïl Haniyeh à Doha

Un avion transportant la dépouille du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué mercredi à Téhéran, est arrivé à Doha jeudi, a rapporté la chaîne qatarie Al Jazeera.

Le chef du mouvement islamiste palestinien, qui vivait en exil au Qatar, doit être enterré dans ce pays du Golfe vendredi, après des prières à la mosquée Imam Mohammad ben Abdel Wahhab, la plus grande de la capitale Doha.

17h10

La réponse de l'Iran et de ses alliés au Proche-Orient devrait être mesurée, selon les analystes

Les analystes estiment que la réponse de l'Iran et des formations qui lui sont alliées au Proche-Orient devrait rester mesurée avec la volonté d'éviter un embrasement régional.

"L'Iran et le Hezbollah ne voudront pas jouer le jeu de Netanyahu et lui donner l'appât ou les prétextes dont il a besoin pour entraîner les Etats-Unis dans une guerre", estime l'analyste Amal Saad, experte du Hezbollah. "Ils essaieront d'éviter une guerre tout en dissuadant fortement Israël", ajoute-t-elle.

Mercredi, une réunion a groupé à Téhéran des responsables iraniens avec des représentants des formations qui leur sont alliées, pour coordonner leur position, selon une source proche du Hezbollah libanais informée de cette réunion, qui a requis l'anonymat.

"Deux scénarios ont été évoqués, une riposte simultanée de l'Iran et ses alliés ou une réponse échelonnée de chaque partie", a ajouté cette source.

En Irak, un dirigeant de la Résistance islamique, nébuleuse de mouvements irakiens pro-Iran, a indiqué que l'option la plus probable serait "que l'Iran lance, avec des formations d'Irak, du Yémen et de Syrie, une riposte contre des objectifs militaires israéliens". Il a ajouté que "le Hezbollah pourrait ensuite frapper des objectifs civils".

Pour le politologue et expert dans les affaires internationales Ahmad Zeidabadi, "une riposte plus forte est attendue" de la part de l'Iran que lors de sa frappe du 13 avril.

17h00

Israël est à un "niveau très élevé" de préparations "tant défensif qu'offensif", dit Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a indiqué jeudi dans un communiqué qu'"Israël est à un niveau très élevé de préparations pour n'importe quel scénario, tant défensif qu'offensif. Nous ferons payer un prix très élevé pour tout acte d'agression contre nous".

16h50

Le chef de la diplomatie jordanienne qualifie Israël d'"Etat voyou"

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a dit que "Le Conseil de sécurité ne doit pas permettre à un Etat devenu un Etat voyou d'imposer davantage de guerres et de destructions dans la région", en parlant d'Israël.

La Jordanie et Israël sont liés par un traité de paix depuis 1994.

Exhortant la communauté internationale à agir pour "freiner l'agression flagrante d'Israël", le ministre jordanien a appelé le Conseil de sécurité à "protéger le droit de cette région à vivre en paix et en sécurité".

"La situation glisse vers l'abîme et la responsabilité en incombe à Israël", a-t-il averti, accusant Israël d'avoir "assassiné" le chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, "l'homme qui négociait un accord d'échange de prisonniers" palestiniens contre des otages israéliens retenus à Gaza.

Pour désamorcer la situation, il faudrait "mettre fin à la cause de l'escalade, à savoir l'agression contre Gaza", a conclu le ministre.

16h30

Israël doit s'attendre à la "riposte inéluctable" du Hezbollah à l'assassinat de son chef militaire

Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a affirmé qu'Israël devait s'attendre à une "riposte inéluctable" de sa puissante formation après l'assassinat de son chef militaire Fouad Chokr mardi près de Beyrouth et la frappe qui lui est attribuée contre le chef du Hamas palestinien.

"Israël n'a pas conscience des lignes rouges qu'il a franchies", a-t-il ajouté, en référence à cet assassinat et à la mort, imputée à Israël, du chef politique du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran.

"Ce qui s'est passé dans la banlieue sud est une agression et pas seulement un assassinat", a encore dit Hassan Nasrallah.

14h15

Le groupe Lufthansa suspend tous ses vols vers Tel-Aviv jusqu'au 8 août inclus

Le premier groupe aérien européen Lufthansa, dont fait partie Swiss, suspend tous ses vols vers Tel-Aviv de ce jeudi au soir jusqu'au 8 août inclus. Il prolonge également la suspension de ses liaisons vers Beyrouth d'une semaine, soit jusqu'au 12 août inclus.

"Après un examen approfondi", Swiss a décidé de suspendre les vols entre Zurich et Tel Aviv (LX252 et LX253) du vendredi 2 août jusqu'au jeudi 8 août inclus, indique-t-elle dans un courriel adressé à Keystone-ATS.

"Nous regrettons profondément les désagréments que cela pourrait causer, mais la sécurité de nos passagers et de nos équipages reste toujours notre priorité absolue", ajoute-t-elle.

Le groupe Lufthansa, dont fait partie Swiss, suspend tous ses vols vers Tel-Aviv. [KEYSTONE - GAETAN BALLY]
Le groupe Lufthansa, dont fait partie Swiss, suspend tous ses vols vers Tel-Aviv. [KEYSTONE - GAETAN BALLY]

13h30

Une foule aux funérailles du chef du Hamas, appels à la vengeance

Une foule en deuil a participé jeudi à Téhéran aux funérailles du chef du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh. La cérémonie a été marquée par des appels à venger sa mort.

A l'Université de Téhéran, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a récité la prière des morts devant les cercueils d'Ismaïl Haniyeh et de son garde du corps couverts du drapeau palestinien. Le chef du Hamas doit être enterré vendredi au Qatar où il vivait en exil.

Portant des portraits d'Ismaïl Haniyeh, des milliers de personnes ont assisté à la cérémonie, de même que de hauts responsables dont le nouveau président iranien Massoud Pezeshkian ainsi que le chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du pays, Hossein Salami. Les cercueils ont été transportés dans un camion décoré de fleurs à travers les rues de Téhéran.

>> Le reportage du 12h45 :

Les funérailles du chef politique du mouvement islamiste Ismaïl Haniyeh se tiennent en Iran
Les funérailles du chef politique du mouvement islamiste Ismaïl Haniyeh se tiennent en Iran / 12h45 / 1 min. / le 1 août 2024

13h00

Consultations à Téhéran en vue d'éventuelles représailles

Une rencontre était prévue jeudi à Téhéran entre de hauts responsables iraniens et des représentants des mouvements que l'Iran soutient au Liban, en Irak et au Yémen afin de discuter d'une possible riposte à l'assassinat du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, a appris Reuters de cinq sources.

10h45

Israël confirme la mort du chef militaire du Hamas dans une frappe en juillet à Gaza

L'armée israélienne a annoncé jeudi que le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, avait été "éliminé" dans une frappe en juillet dans la bande Gaza.

"L'armée israélienne annonce que le 13 juillet 2024, des avions de combat ont mené des frappes dans la région de Khan Younès, et à la suite à d'une analyse de renseignements, il peut être confirmé que Mohammed Deif a été éliminé", a indiqué l'armée dans un communiqué.

Des Palestiniens évacuent un corps après la frappe du 13 juillet dans laquelle Mohammed Deif aurait été tué. [KEYSTONE - JEHAD ALSHRAFI]
Des Palestiniens évacuent un corps après la frappe du 13 juillet dans laquelle Mohammed Deif aurait été tué. [KEYSTONE - JEHAD ALSHRAFI]

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas avait indiqué que les frappes du 13 juillet avaient fait plus de 90 morts dans la région de Khan Younès (sud). Mais le le mouvement avait nié que Mohammed Deif était parmi les victimes

Chef des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, Mohammed Deif était l'un des hommes les plus recherchés par Israël depuis près de trente ans et figurait sur la liste américaine des "terroristes internationaux" depuis 2015. Il était considéré comme le "cerveau" des attaques du 7 octobre.

10h15

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 39'480 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 39'480 morts dans le territoire palestinien depuis le début de l'offensive israélienne il y a près de dix mois.

Au moins 35 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant que 91'128 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

09h45

Antony Blinken appelle "toutes les parties" au Proche-Orient à la désescalade

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé jeudi "toutes les parties" au Proche-Orient à la désescalade et à parvenir "urgemment" à un cessez-le-feu à Gaza.

"La région est actuellement sur la voie de la multiplication des conflits, de la violence, de la souffrance et de l'insécurité. Il est essentiel de rompre ce cycle, et cela commence par un cessez-le-feu sur lequel nous travaillons", a déclaré le chef de la diplomatie américaine interrogé lors d'une conférence de presse en Mongolie.

Il a ajouté que cela supposait "d'abord que toutes les parties se parlent, qu'elles s'abstiennent de mesures contribuant à l'escalade, qu'elles trouvent des raisons de parvenir à un accord, et non des raisons de le retarder ou de le refuser".

08h10

Début des funérailles d'Ismaïl Haniyeh à Téhéran

Les funérailles officielles du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël, ont débuté tôt jeudi dans le centre de la capitale iranienne.

Le guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, présidera la cérémonie de prières en mémoire d'Ismaïl Haniyeh, qu'il a salué comme "un remarquable combattant de la résistance palestinienne", avant son enterrement vendredi au Qatar où il vivait en exil.

Une foule en deuil, portant des portraits du chef du Hamas et des drapeaux palestiniens, s'est rassemblée à l'Université de Téhéran, dans le centre.

Des personnes se sont rassemblées à Téhéran après l'assassinat du chef du Hamas. [via REUTERS - Majid Asgaripour]
Des personnes se sont rassemblées à Téhéran après l'assassinat du chef du Hamas. [via REUTERS - Majid Asgaripour]

JEUDI 1ER AOUT

Inquiétudes pour le Proche-Orient au Conseil de sécurité de l'ONU

De nombreux membres du Conseil de sécurité de l'ONU se sont inquiétés mercredi des risques d'escalade au Proche-Orient, évoquant une situation critique après la mort à Téhéran du chef du Hamas dans une frappe imputée à Israël.

Quelques heures après la mort d'Ismaïl Haniyeh, chef du mouvement palestinien, le Conseil s'est réuni en urgence à la demande de l'Iran, soutenu par la Russie, la Chine et l'Algérie.

Le Conseil "doit prendre des mesures immédiates pour qu'Israël soit tenu responsable de cet acte d'agression, y compris envisager des sanctions et d'autres mesures nécessaires pour empêcher d'autres violations et montrer que les activités malveillantes d'Israël ne seront pas tolérées par la communauté internationale", a déclaré l'ambassadeur iranien Amir Saeid Iravani, réaffirmant le droit de l'Iran à "l'auto-défense".

L'ambassadeur iranien a demandé que des mesures soient prises contre Israël par le Conseil de sécurité de l'ONU. [KEYSTONE - SARAH YENESEL]
L'ambassadeur iranien a demandé que des mesures soient prises contre Israël par le Conseil de sécurité de l'ONU. [KEYSTONE - SARAH YENESEL]

Plusieurs membres du Conseil, notamment la Chine, la Russie et l'Algérie, ont directement condamné cet assassinat.

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