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Les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza "pas très prometteuses" de l'aveu même du Qatar

- Les négociations entre Israël et le mouvement islamiste palestinien du Hamas pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza n'ont "pas été très prometteuses ces derniers jours", a admis samedi le Premier ministre qatari.

- Le CICR déplore des conditions de plus en plus difficiles pour intervenir dans la bande de Gaza. "Notre marge de manœuvre se rétrécit de jour en jour et nous ne pouvons presque plus rien faire", a déclaré sa présidente Mirjana Spoljaric samedi sur une radio allemande.

- Le sort de l'hôpital Nasser, à Khan Younès, suscitait des inquiétudes croissantes vendredi après un raid de l'armée israélienne qui en a pris le contrôle. Le Hamas a fait état de plusieurs patients morts après des coupures d'électricité qui ont provoqué l'arrêt de la distribution d'oxygène. Cent personnes y ont été arrêtées, a annoncé samedi l'armée israélienne. Elles sont soupçonnées d'activités terroristes.

- Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté toute reconnaissance internationale d'un Etat palestinien hors du cadre d'une reprise de négociations de paix israélo-palestiniennes, affirmant qu'une telle initiative "offrirait une énorme récompense au terrorisme".

- Le ministère de la Santé palestinien a annoncé samedi un bilan de 28'858 personnes tuées depuis le début de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, soit 195 de plus que la veille. Il s'agit en majorité des femmes, enfants et adolescents, précise-t-il.

Suivi assuré par RTSinfo

DIMANCHE 18 FEVRIER

Un nouveau vote du Conseil de sécurité attendu mardi, les Etats-Unis menacent d'opposer leur veto

Un nouveau vote du Conseil de sécurité attendu mardi, les Etats-Unis menacent d'opposer leur veto
Les Etats-Unis ont menacé samedi de bloquer une nouvelle fois un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza, texte sur lequel l'Algérie a demandé un vote pour mardi.

Après des semaines de discussions, l'Algérie, qui avait lancé cette initiative après la décision fin janvier de la Cour internationale de justice appelant Israël à empêcher tout acte éventuel de "génocide" à Gaza, a demandé un vote pour mardi matin, ont indiqué plusieurs sources diplomatiques à l'AFP.

La salle du Conseil de sécurité de l'ONU à New York [KEYSTONE - ALESSANDRO DELLA VALLE]
La salle du Conseil de sécurité de l'ONU à New York [KEYSTONE - ALESSANDRO DELLA VALLE]

La dernière version du texte vue par l'AFP samedi "exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat qui doit être respecté par toutes les parties".

Le projet de résolution "refuse le déplacement forcé de la population civile palestinienne" et demande l'arrêt de cette "violation du droit international". Il réclame également à nouveau la libération de tous les otages.

Comme de précédents textes fustigés par Israël et les Etats-Unis, il ne condamne en revanche pas l'attaque du Hamas du 7 octobre contre Israël.

Les Etats-Unis menacent de bloquer le texte

L'ambassadrice américaine à l'ONU Linda Thomas-Greenfield a dénoncé samedi dans un communiqué la décision de l'Algérie de mettre le texte au vote, répétant que cela pourrait "aller à l'encontre" des négociations diplomatiques en cours en vue d'une trêve incluant de nouvelles libérations d'otages.

"Pour cette raison, les Etats-Unis ne soutiennent pas" un vote sur ce texte et "si on en arrivait à un vote sur le projet actuel, il ne serait pas adopté", a-t-elle mis en garde, menaçant clairement d'un veto.

19h45

La normalisation avec l'Arabie saoudite serait "une victoire" sur le Hamas, selon le président israélien

Le président israélien Isaac Herzog juge important de poursuivre la coopération entre Israël et l'Arabie saoudite en vue d'une normalisation de leurs relations, qui marquerait "une victoire sur les agissements" du mouvement islamiste palestinien Hamas.

"Je crois sincèrement qu'aller de l'avant vers la normalisation et faire tous les efforts possibles est une opportunité historique très importante", a déclaré le chef de l'Etat israélien à la Conférence de Munich sur la sécurité, appelant toutes les parties "à saisir ce moment".

19h30

Pour Benjamin Netanyahu, ne pas mener d'opération à Rafah reviendrait à "perdre la guerre" contre le Hamas

L'armée israélienne doit mener son opération dans la ville de Rafah, où s'entassent environ 1,4 million de Palestiniens, sans quoi elle va "perdre la guerre" contre le Hamas, a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Dans une conférence de presse à Jérusalem, Benjamin Netanyahu a aussi affirmé que l'armée israélienne mènerait son opération à Rafah même en cas d'accord avec le mouvement islamiste palestinien pour la libération des otages toujours détenus dans la bande de Gaza.

19h20

Certaines associations croient encore à la paix et au dialogue entre les communautés

Depuis le 7 octobre, rares sont ceux qui croient en la relance d'un processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Pourtant, il existe des ONG ou des associations qui continuent d'oeuvrer en faveur de la paix et du dialogue entre les communautés.

C'est le cas de Coexistences, une association fondée en 2006 à Lausanne et dont le travail consiste à faire venir en Suisse des groupes composés d'Israéliens et de Palestiniens.

Pour sa présidente Fiuna Seylan Ongen, la mission de Coexistences est d'offrir "un accueil bienveillant, non partisan, de soutien pour ces groupes qui ont beaucoup de courage".

>> Ecouter l'interview de Fiuna Seylan Ongen dans l'émission Forum :

Fiuna Seylan-Ongen. [RTS - Mathieu Henderson]RTS - Mathieu Henderson
L’association Coexistences œuvre en faveur de la paix en faisant venir en Suisse des groupes d’Israéliens et de Palestin / Forum / 8 min. / le 17 février 2024

18h15

Les négociations ne sont "pas très prometteuses" ces derniers jours, selon le Premier ministre qatari

Les négociations entre Israël et le mouvement islamiste palestinien du Hamas pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza n'ont "pas été très prometteuses ces derniers jours", a admis le Premier ministre qatari.

"Nous resterons toujours optimistes. Nous continuerons à pousser. Nous ferons de notre mieux pour nous rapprocher" d'un accord, a ajouté Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani, dont le pays est très actif depuis des mois, avec les Etats-Unis et l'Egypte, pour obtenir un arrêt des combats.

16h50

"Virtuellement tous les pays arabes veulent normaliser" leurs relations avec Israël, estime Antony Blinken

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a évoqué à Munich, lors de la Conférence sur la sécurité, "une opportunité extraordinaire pour Israël de mettre fin une fois pour toutes à ce cycle" de violence.

"Virtuellement tous les pays arabes veulent maintenant intégrer Israël dans la région, normaliser leurs relations si ce n'est pas déjà fait, apporter des assurances de sécurité et des engagements afin qu'Israël se sente plus sûre", a-t-il affirmé.

"Cependant, avant toute chose, la sécurité d'Israël doit être préservée. Et pour cela, nous devons finir le travail de sape et d'éradication des infrastructures de base du Hamas", a-t-il ajouté.

14h20

Israël veut détruire l'UNRWA, estime son chef Philippe Lazzarini

Israël mène une campagne concertée visant à détruire l'UNRWA, a estimé dans un entretien publié samedi le chef de cette agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens. Philippe Lazzarini a ajouté notamment que la demande d'Israël réclamant sa démission faisait partie de cette campagne.

"C'est un but politique à long terme, car ils pensent que si l'agence est supprimée, la question du statut des réfugiés palestiniens sera résolue une bonne fois pour toutes, et avec elle, le droit au retour. Il y a derrière cette histoire une visée politique beaucoup plus large", a-t-il ajouté.

Actions entreprises contre l'UNRWA

"Voyez tout simplement le nombre d'actions qu'Israël a entrepris contre l'UNRWA", principal groupe d'aide humanitaire en Israël.

Il a cité des décisions du Parlement israélien, notamment pour supprimer l'exemption de TVA pour l'agence, et l'ordre donné à des compagnies opérant dans le port israélien d'Ashdod de "cesser de débarquer certaines livraisons de nourriture destinées à l'UNRWA".

Selon Philippe Lazzarini, plus de 150 installations de l'UNWRA ont par ailleurs été touchées depuis le début de la guerre à Gaza.

14h15

Le Hamas exige un cessez-le-feu et un retrait israélien de Gaza

Le chef du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh, a répété samedi que son mouvement exigeait un cessez-le-feu et un retrait israélien de la bande de Gaza, dans le cadre des négociations en cours en vue d'une trêve.

Ces négociations complexes incluant de nouvelles libérations d'otages se poursuivent par l'intermédiaire des pays médiateurs, Egypte, Qatar et Etats-Unis.

Ismaïl Haniyeh a répété que son mouvement "n'accepterait rien de moins qu'un cessez-le-feu, le retrait de l'armée d'occupation de la bande de Gaza, la levée du blocus oppressant et la fourniture d'un abri sûr aux personnes déplacées".

Il a ajouté que les personnes déplacées du nord de la bande de Gaza devaient pouvoir y retourner, et il a réclamé la libération des prisonniers du Hamas condamnés à de longues peines de prison en Israël.

12h40

Le CICR ne peut "presque plus rien faire" à Gaza

Le CICR a déploré samedi les conditions de plus en plus difficiles pour intervenir dans la bande de Gaza. "Notre marge de manœuvre se rétrécit de jour en jour et nous ne pouvons presque plus rien faire", a déclaré sa présidente Mirjana Spoljaric samedi sur une radio allemande.

L'organisation compte plus de 120 collaborateurs sur place, où les combats font rage. Ils essaient de faire ce qu'ils peuvent, mais en raison de l'intervention militaire israélienne, il n'est actuellement pas possible d'en faire plus. "Nous n'arrivons nulle part à couvrir un tant soit peu les besoins de la population", a-t-elle déclaré.

Equipes du CICR deux fois prises pour cible

Des équipes du CICR ont déjà été prises pour cible à deux reprises au cours des derniers mois, selon elle. "Cela ne doit évidemment pas se produire", poursuit la présidente. Elle estime qu'il faut faire davantage pour garantir la protection des humanitaires non armés et neutres dans la bande de Gaza.

La situation pour la population est des plus difficiles: les gens sont entassés dans un espace très restreint, sans toit sur la tête. L'accès aux soins médicaux est quasiment inexistant et l'accès à l'eau très fortement limité. Pour les habitants, il est en outre difficile de se déplacer d'un endroit à l'autre, car il y a des mines. "Il n'y a désormais pratiquement plus d'endroits où les gens peuvent se mettre à l'abri", a poursuivi Mirjana Spoljaric. Pour le CICR, il est difficile d'imaginer la protection des civils en cas d'offensive à Rafah.

11h40

Inquiétude croissante dans l'hôpital de Khan Younès pris d'assaut

Cent personnes ont été arrêtées dans l'un des principaux hôpitaux de la bande de Gaza, a annoncé samedi l'armée israélienne. Elles sont soupçonnées d'"activités terroristes", a précisé l'armée samedi. Elle a indiqué y avoir découvert des obus de mortier, des grenades et d'autres armes appartenant au Hamas.

Les craintes s'intensifient pour les dizaines de patients et d'employés piégés. Au moins 120 patients et cinq équipes médicales sont privés d'eau, de nourriture et d'électricité à l'hôpital Nasser de Khan Younès, principale ville du sud de la bande de Gaza, a déclaré le ministère de la Santé du Hamas.

Six malades parmi lesquels un enfant sont morts à l'hôpital Nasser depuis vendredi à cause de coupures d'électricité qui ont provoqué l'arrêt de la distribution d'oxygène, selon un nouveau bilan samedi du ministère de la Santé du Hamas. "Les nouveau-nés risquent de mourir dans les prochaines heures", a-t-il ajouté.

11h20

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 28'858 morts

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé samedi un nouveau bilan de 28'858 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Il a également fait état de 68'667 blessés depuis le début de la guerre le 7 octobre.

09h30

Les rebelles houthis revendiquent une attaque contre un "pétrolier britannique"

Les rebelles yéménites houthis ont revendiqué samedi une attaque contre un "pétrolier britannique" en mer Rouge, signalée la veille par des agences de sécurité et le département d'Etat américain.

"Les forces navales des forces armées yéménites ont mené une opération visant le pétrolier britannique Pollux en mer Rouge avec un grand nombre de missiles navals", a indiqué leur porte-parole militaire, Yahya Saree.

L'agence britannique de sécurité maritime UKMTO et la société de sécurité spécialisée dans le transport maritime Ambrey avaient rapporté vendredi une explosion à proximité d'un navire au large de la ville de Mokha. "Le navire et son équipage sont en sécurité", avait précisé UKMTO tandis qu'Ambrey faisait état de légers dégâts.

Les rebelles houtis, soutenus par l'Iran, multiplient depuis novembre les attaques contre des navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d'Aden. Ils affirment viser les navires liés à Israël en "solidarité" avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où Israël est en guerre contre le Hamas après l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien.

SAMEDI 17 FÉVRIER

Le chef de l'UNRWA appelle la Suisse à la solidarité

Le chef suisse de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a appelé la Suisse à se montrer solidaire. Sans financement, l'organisation humanitaire devra cesser ses activités en avril, selon Philippe Lazzarini.

Le gouvernement suisse et les commissions doivent être conscients de ce que cela signifie si l'UNRWA n'est plus en mesure de financer ses activités, a déclaré Philippe Lazzarini dans une interview publiée samedi par Tamedia. Les mesures visant à sauver des vies dans la bande de Gaza sont tout autant concernées que les activités en Cisjordanie, en Syrie, en Jordanie et au Liban.

Après de graves reproches à l'encontre de l'organisation humanitaire des Nations Unies, la Suisse a mis en attente le versement de l'aide pour l'année en cours. Il s'agit d'une contribution de 20 millions de francs. Le Conseil fédéral souhaite prendre une décision à ce sujet au printemps, comme il ressort de l'interview. Philippe Lazzarini se présentera fin mars à la Commission de politique extérieure.

22h40

Une réunion du G7 consacrée aux crises internationales se tiendra samedi

Rome présidera samedi la première réunion des chefs de diplomatie des pays du G7 sous présidence italienne, consacrée aux crises internationales.

Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, ouvrira cette réunion, qui se déroulera dans le cadre de la Conférence sur la sécurité de Munich, dans le sud de l'Allemagne, "avec une discussion sur la crise dans la bande de Gaza et ses effets au Moyen-Orient", a indiqué vendredi soir un communiqué du ministère italien.

La réunion se poursuivra "avec un échange d'idées sur la situation en Mer Rouge" où les Houthis, des rebelles qui contrôlent le nord-ouest du Yémen, pays en proie à une guerre civile depuis 2014, multiplient les attaques contre des navires marchands, poussant de nombreux armateurs à éviter désormais ces passages essentiels pour le commerce international.

22h35

La CIJ rejette la nouvelle requête sud-africaine contre Israël

La Cour internationale de justice (CIJ) a rejeté la requête additionnelle de l'Afrique du Sud contre Israël, qui a annoncé une offensive d'envergure contre Rafah, dans la bande de Gaza.

Pretoria avait déjà saisi la CIJ, basée à La Haye, en soutenant que les opérations d'Israël à Gaza s'apparentaient à une violation de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. La Cour doit encore se prononcer sur ce point, mais le 26 janvier elle avait ordonné à Israël de prévenir tout éventuel acte de génocide et de permettre l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

>> Relire : La CIJ ordonne à Israël de "prévenir et punir" l'incitation au "génocide"

Mardi, les autorités sud-africaines avaient déposé un nouveau recours auprès de la CIJ, lui demandant d'ordonner de nouvelles mesures après l'annonce par Israël d'une prochaine offensive militaire sur Rafah, où plus de la moitié des 2,4 millions d'habitants de Gaza se sont réfugiés.

Cauchemar humanitaire

Dans leur décision, les juges de la CIJ notent que "les événements intervenus tout récemment dans la bande de Gaza, et en particulier à Rafah, entraîneraient une aggravation exponentielle de ce qui est d'ores et déjà un cauchemar humanitaire aux conséquences régionales insondables, ainsi que l'a indiqué le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies" Antonio Guterres, selon un communiqué.

Mais ils ajoutent que "cette situation alarmante exige la mise en oeuvre immédiate et effective des mesures conservatoires indiquées par la Cour dans son ordonnance du 26 janvier 2024, qui sont applicables à l'ensemble de la bande de Gaza, y compris Rafah, et ne nécessitent pas l'indication de mesures additionnelles".

19h25

Joe Biden dit qu'il "faut un cessez-le-feu temporaire" à Gaza

Joe Biden a déclaré qu'il "fallait un cessez-le-feu temporaire" dans la bande de Gaza "pour faire sortir les otages", ajoutant qu'il avait "toujours l'espoir que cela puisse se réaliser".

"J'espère qu'en attendant, les Israéliens ne procèderont pas à une invasion terrestre massive", a ajouté le président américain, qui était interrogé à la Maison Blanche sur une possible offensive militaire sur la ville de Rafah, à la frontière avec l'Egypte.

19h00

Israël assure qu'il se "coordonnera" avec l'Egypte avant l'opération à Rafah

Israël se "coordonnera" avec l'Egypte avant son opération militaire à Rafah, a assuré le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz.

"L'Egypte est notre alliée. Nous avons un accord de paix avec l'Egypte et nous opèrerons de façon à ne pas nuire aux intérêts égyptiens", a-t-il déclaré au cours de la Conférence sur la sécurité de Munich, dans le sud de l'Allemagne.

Le ministre a aussi assuré qu'Israël "tiendrait au courant" le président américain Joe Biden de l'offensive militaire.

17h40

Médecins sans Frontières décrit le "chaos" et la "terreur" à l'hôpital Nasser

"La situation était chaotique, catastrophique", a déclaré Christopher Lockyear, secrétaire général de Médecins sans Frontières (MSF), décrivant la "terreur" qui régnait vendredi dans l'hôpital Nasser de Khan Younès.

Lors du raid israélien jeudi, tout le personnel de MSF a été contraint de fuir les locaux, a-t-il raconté, soulignant que l'un des membres de l'équipe était toujours porté disparu.

"Nous ne savons pas ce qui lui est arrivé... Nous restons profondément préoccupés pour son bien-être", a déclaré Christopher Lockyear, dont l'organisation a déjà perdu cinq membres depuis le début de la guerre à Gaza.

17h30

La mission de l'UE en Mer Rouge sera officiellement lancée lundi

La mission de l'Union européenne en Mer Rouge pour sécuriser le fret maritime perturbé par les attaques des rebelles houthis sera officiellement lancée lundi, ont affirmé des sources diplomatiques.

Cette mission qualifiée de "risquée" sera lancée par les ministres des Affaires étrangères de l'UE réunis à Bruxelles, a précisé un responsable de l'UE, sous couvert d'anonymat. Elle est prévue pour durer un an, éventuellement renouvelable, selon un diplomate.

Cela ne signifie pas qu'elle sera immédiatement opérationnelle: il appartiendra à son commandement de déterminer quand elle disposera de ressources suffisantes pour être totalement opérationnelle, ce qui devrait prendre "quelques semaines", estime un autre diplomate européen.

16h10

Le Hezbollah fera payer à Israël "par le sang" le prix des civils tués au Liban

Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a juré qu'il ferait payer à Israël "par le sang" le prix des civils tués au Liban cette semaine, assurant que les missiles de précision de son parti pouvaient atteindre l'extrémité sud du pays ennemi.

Ses propos sont intervenus après des frappes israéliennes meurtrières contre le sud du Liban mercredi, qui ont fait au moins 15 morts, dix civils et cinq combattants du Hezbollah.

Ces frappes avaient été menées en représailles à un tir de roquette non revendiqué depuis le Liban sur une base militaire du nord d'Israël, qui a tué une soldate.

15h55

Deux morts dans une attaque dans une ville du sud d'Israël

Au moins deux personnes ont été tuées à la suite d'une attaque "terroriste" présumée dans une petite gare routière de Kiryat Malakhi, une ville du sud d'Israël, ont annoncé un hôpital et la police.

L'assaillant "est arrivé à une gare routière, apparemment à bord d'un véhicule, et a tiré sur plusieurs personnes, jusqu'à ce qu'il soit neutralisé par un civil qui se trouvait sur place", a indiqué la police israélienne dans un communiqué.

Selon les secouristes, six personnes ont été blessées et transférées dans deux hôpitaux. Une porte-parole de l'un d'eux, l'hôpital Kaplan, a indiqué que deux des personnes blessées et transférées dans l'établissement avaient succombé.

15h30

L'Egypte construirait une zone sécurisée fermée au Sinaï pour les déplacés

L'Egypte construit un camp fermé et sécurisé dans le Sinaï pour accueillir les Palestiniens et Palestiniennes de Gaza fuyant la guerre, en cas d'offensive israélienne sur Rafah, selon le Wall Street Journal et une ONG égyptienne.

Le média américain affirme, citant des responsables égyptiens et des experts en sécurité, qu'"un enclos fermé de 13 km2" est construit à la frontière avec le territoire palestinien.

Ce campement fait ainsi partie des "plans d'urgence" pour l'accueil de ces réfugiés, après l'annonce du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'une prochaine offensive militaire sur Rafah, et pourrait abriter "plus de 100'000 personnes", selon le Wall Street Journal.

14h30

Il faut "éviter à tout prix" que les réfugiés de Gaza fuient en Egypte, dit l'ONU

Il faut "éviter à tout prix" que les Gazaouis massés dans le sud du territoire palestinien fuient en Egypte, car cela signerait "l'arrêt de mort" d'un processus de paix, a déclaré à la BBC le patron de l'agence de l'ONU chargée des réfugiés.

"Les gens ne devraient pas traverser la frontière", a exhorté Filippo Grandi, depuis Munich où il participe à la 59e Conférence sur la sécurité.

"Ce serait catastrophique pour les Palestiniens, en particulier pour ceux qui seraient obligés de se déplacer encore une fois; ce serait catastrophique pour l'Egypte à tous points de vue et, plus important que toute autre chose, une nouvelle crise des réfugiés signerait l'arrêt de mort d'un futur processus de paix", a souligné le chef du HCR.

13h45

Cinq morts annoncés après le raid israélien de l'hôpital Nasser

Le ministère de la Santé palestinien a annoncé que cinq patients étaient morts après des coupures d'électricité qui ont provoqué l'arrêt de la distribution d'oxygène dans l'hôpital Nasser de Khan Younès, après que les forces israéliennes en ont pris le contrôle.

Le ministère tient les forces israéliennes pour "responsables" de ces décès. Selon lui, les opérations israéliennes autour et dans l'hôpital ont interrompu les livraisons de carburant nécessaires pour faire tourner les groupes électrogènes, provoquant les coupures d'électricité.

Le ministère a ajouté craindre pour la vie de sept autres patients, quatre dans le service de soins intensifs et trois dans la pouponnière de l'hôpital.

13h30

La Russie convie les groupes palestiniens à des pourparlers à Moscou

La Russie a indiqué avoir invité à Moscou des dirigeants du Hamas, du Djihad islamique, du Fatah et d'autres mouvements palestiniens pour des pourparlers "interpalestiniens" à partir du 29 février à Moscou sur la guerre à Gaza. Selon le vice-ministre des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, les discussions auront lieu jusqu'au 1er ou 2 mars.

"Nous avons invité tous les représentants des Palestiniens, toutes les forces politiques qui ont des représentants dans différents pays, y compris la Syrie, le Liban", a dit le responsable, qui est également l'envoyé spécial du Kremlin pour le Moyen-Orient.

12h45

6 blessés dans une "attaque terroriste" présumée dans le sud d'Israël

Au moins six personnes ont été blessées, dont certaines grièvement, dans une "attaque terroriste" présumée à un arrêt de bus de Kiryat Malakhi, une ville du sud d'Israël, a annoncé la police locale.

"Un terroriste est arrivé à une gare routière, apparemment à bord d'un véhicule, et a tiré sur plusieurs personnes, jusqu'à ce qu'il soit neutralisé par un civil qui se trouvait sur place. Six blessés ont été évacués des lieux" dont certains dans un état "grave", a indiqué la police israélienne dans un communiqué.

11h30

L'armée israélienne dit avoir arrêté dans un hôpital de Gaza plus de 20 suspects des attaques du 7 octobre

L'armée israélienne a affirmé avoir arrêté "plus de 20 terroristes qui ont participé" aux attaques du Hamas en Israël le 7 octobre, parmi des "dizaines de suspects" interpellés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans la bande de Gaza.

Elle ajoute avoir retrouvé dans les environs du complexe hospitalier "des restes d'obus de mortiers, grenades et d'autres armes appartenant" au Hamas, qui a selon elle utilisé l'hôpital pour faire feu sur les forces israéliennes ces dernières semaines.

11h00

Raids israéliens sur le Liban: cinq combattants du Hezbollah tués

Cinq combattants du Hezbollah et du mouvement Amal qui lui est allié ont été tués lors de raids israéliens sur le sud du Liban dans la nuit de jeudi à vendredi, ont annoncé les deux formations. Ces frappes surviennent après des violences meurtrières dans la région frontalière, où les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah se sont intensifiés.

Selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), l'aviation israélienne a mené des frappes dans la nuit sur cinq villages du sud du pays. Le mouvement chiite Amal, dirigé par le président du Parlement Nabih Berri, a déploré la mort de trois de ses membres, tués dans une frappe sur une maison du village d'Al-Qantara.

10h45

L'OMS se dit "très alarmée" par le raid dans l'hôpital Nasser

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est "très alarmée" par le raid militaire dans l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le centre de la bande de Gaza. Les indications de déplacement forcé de nombreux patients dans un autre bâtiment sont "très préoccupants", a affirmé à la presse un porte-parole à Genève.

Mercredi, le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus avait déjà dit son inquiétude sur des décès de civils, l'ordre d'évacuation et la destruction d'une partie extérieure du centre de santé.

L'OMS ne peut confirmer le décès de quatre patients en raison du manque d'oxygène avec la pénurie de matériel médical avec les violences actuelles, dit le porte-parole. Il a répété la demande de pouvoir accéder à l'hôpital pour garantir un approvisionnement et évaluer l'effet de l'offensive. Et d'enjoindre à nouveau les parties à honorer le droit international humanitaire (DIH) dans le territoire.

09h00

Quatre morts dans un raid israélien dans un hôpital à Gaza

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que quatre patients étaient morts après des coupures d'électricité qui ont provoqué l'arrêt de la distribution d'oxygène dans un hôpital de Gaza après que les forces israéliennes en ont pris le contrôle.

Il a ajouté craindre pour la vie de neuf autres patients dans le service de soins intensifs et à la pouponnière de l'hôpital Nasser de Khan Younès, et tenir "les forces israéliennes pour responsables de la vie des patients et des équipes" sur place.

08h45

Benjamin Netanyahu rejette une reconnaissance internationale d'un Etat palestinien

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté jeudi soir toute reconnaissance internationale d'un Etat palestinien hors du cadre d'une reprise de négociations de paix israélo-palestiniennes, affirmant qu'une telle initiative "offrirait une énorme récompense au terrorisme".

Deux influents ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, chargés respectivement de la Sécurité nationale et des Finances, ont déjà rejeté jeudi en termes similaires un plan évoqué par le quotidien américain Washington Post.

Le journal rapporte que les Etats-Unis, principal allié d'Israël, et plusieurs pays arabes proches de Washington travaillent à un plan complet destiné à établir une paix israélo-palestinienne durable après la fin de la guerre entre Israël et le Hamas.

>> Ecouter les explications du 12h30 :

Des palestiniens observant la destruction d'un immeuble de Rafah par l'armée israélienne. [Keystone/AP Photo - Hatem Ali]Keystone/AP Photo - Hatem Ali
Israël rejette d’emblée un plan de paix internationale pour la création d’un Etat palestinien / Le 12h30 / 1 min. / le 16 février 2024

VENDREDI 16 FEVRIER

Joe Biden répète à Netanyahu son opposition à une opération à Rafah sans "protection" des civils

Le président américain Joe Biden a rappelé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lors d'un appel, son opposition à une opération militaire israélienne à Rafah n'assurant pas la sécurité des civils, selon un communiqué jeudi de la Maison Blanche.

Le démocrate "a réitéré sa position sur le fait qu'une opération militaire ne devait pas avoir lieu sans un plan crédible et réalisable assurant la sécurité des civils à Rafah", ville du sud de la bande de Gaza où ont trouvé refuge des centaines de milliers de civils qui ont fui les combats.

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