Un an après l'attaque menée par le Hamas, Israël combat sur plusieurs fronts 

L'armée israélienne a annoncé mardi avoir lancé la veille des opérations contre le Hezbollah dans le sud-ouest du Liban, où une quatrième division a commencé "des opérations limitées".

Lundi, "la 146e division a commencé à mener des opérations limitées, localisées et ciblées contre des cibles et des infrastructures terroristes du Hezbollah dans le sud-ouest du Liban", a indiqué l'armée dans un communiqué, précisant que cette division est "la première division de réserve à opérer dans le sud du Liban dans le cadre [de l'offensive] en cours contre le Hezbollah".

L'Iran a mis en garde mardi Israël contre toute attaque sur ses "infrastructures", sur fond d'inquiétudes quant à de possibles frappes israéliennes visant des sites nucléaires ou pétroliers du pays.

"Toute attaque contre les infrastructures iraniennes entraînera une réponse plus forte", a prévenu le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, cité par la télévision d'Etat. Cette déclaration survient alors qu'Israël, ennemi juré de Téhéran, a dit préparer une réponse à l'attaque de missiles lancée début octobre sur son territoire par l'Iran.

La Turquie va évacuer mercredi par voie maritime quelque 2'000 ressortissants au Liban, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères. Deux navires de la marine turque quitteront un port situé dans la province méridionale de Mersin pour se rendre à Beyrouth, a-t-on ajouté de même source.

La branche armée du Hamas a revendiqué lundi le tir d'une salve de roquettes sur Tel-Aviv, un an jour pour jour après les massacres du 7 octobre en Israël. Malgré une année de bombardements et de combats intenses, le mouvement palestinien n’est pas totalement défait.

>> Ecouter l'analyse dans la Matinale :

Reuters - Amir Cohen

Le 7 octobre, les cérémonies de commémorations se sont succédé en Israël, notamment à Tel Aviv. Le soir, une cérémonie était organisée par la société civile. Elle devait rassembler des dizaines de milliers de personnes, mais elle s'est déroulée à huis clos par mesure de sécurité. La cérémonie a été diffusée en direct à plusieurs endroits du pays.

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Keystone/AP/Pool Photo - Jim Urquhart

Plusieurs centaines de personnes ont aussi organisé lundi un sit in devant le ministère de la Défense à Tel Aviv, à la mémoire des victimes et des otages toujours retenus à Gaza.

>> Ecouter le reportage de notre envoyé spécial :

Reuters - Gonzalo Fuentes

Cinq hôpitaux libanais ont cessé de fonctionner à cause des frappes israéliennes. Encore en activité, le centre hospitalier Hiram est le dernier hôpital avant la ligne de front au sud du pays. Trente à 40 nouveaux blessés sont pris en charge chaque jour.

Beaucoup de blessés auraient besoin d’un transfert vers Beyrouth pour être soignés par des spécialistes. Mais ces transferts sont extrêmement risqués. Une ambulance a été ciblée vendredi dernier. En deux semaines, au moins 50 secouristes libanais sont morts dans des frappes israéliennes.

>> Ecouter le reportage dans la Matinale :

Keystone/EPA - Wael Hamzeh

Donald Trump a affirmé lundi que "l'attaque du 7-Octobre" n'aurait "jamais eu lieu" s'il avait été président.

"Nous ne devons jamais oublier le cauchemar" du 7-Octobre, a lancé le candidat républicain à la Maison Blanche, lors d'une cérémonie organisée dans une de ses propriétés à Miami.

Le Hezbollah libanais a annoncé lundi avoir tiré une salve de roquettes en direction de la principale base de renseignement militaire israélienne, Glilot, près de Tel-Aviv.

Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a précisé avoir "lancé une salve de roquettes sur la base de Glilot". Cette base du renseignement militaire abriterait aussi, selon des médias israéliens, le siège du Mossad, le renseignement extérieur israélien. Le mouvement islamiste pro-iranien avait déjà annoncé avoir visé cette base en août et en octobre.

L'armée israélienne a indiqué lundi soir avoir intercepté "quelques" projectiles sur un total d'"environ cinq tirés" à partir du Liban, les autres étant "tombés sur des zones inhabitées".

Vers 23h15, les sirènes d'alerte ont retenti dans de nombreuses localités du centre d'Israël, jusque dans le nord de la métropole de Tel-Aviv.

L'armée a ensuite indiqué avoir identifié "environ cinq projectiles" tirés à partir du Liban et ayant pénétré dans l'espace aérien israélien.

"Quelques uns ont été interceptés" par l'armée de l'Air, "et les autres sont tombés sur des zones inhabitées, selon un bref communiqué militaire.

Dans un message télévisé, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis à ses compatriotes de poursuivre le combat jusqu'à la réalisation des buts de guerre fixés par son gouvernement.

Ces buts, parmi lesquels l'anéantissement du Hamas à Gaza et le retour de tous les otages, vivants ou morts, sont "une mission sacrée et nous ne nous arrêterons pas tant que nous ne l'avons pas accomplie", a déclaré le chef du gouvernement de l'Etat hébreu.

"Nous continuerons de nous battre", a-t-il répété à plusieurs reprises. "Je n'abandonnerai pas", a-t-il également assuré.

La guerre au Proche-Orient dure depuis un an. En réponse à l'attaque du Hamas, Israël a fait pleuvoir un déluge de bombes sur la bande de Gaza, promettant d'éradiquer le mouvement islamiste palestinien.

En septembre, alors que d'après le Hamas plus de 40'000 Palestiniens sont morts, Israël ouvre un nouveau front, contre le Hezbollah au Liban.

>> Les chiffres des victimes du conflit dans le détail :

Israël a commémoré lundi le premier anniversaire des massacres du 7 octobre. A travers tout le pays, des cérémonies ont rendu hommage aux victimes et demandé le retour des otages encore détenus par le Hamas.

Cette journée de commémoration a débuté à l'aube, sur les lieux du festival Nova, à la frontière avec la bande de Gaza. Les terroristes ont tué 364 personnes le 7 octobre lors de cet événement musical. Les tueurs du Hamas ont souvent profané les corps de leurs victimes.

"Après avoir tué mon frère dans sa voiture, ils ont incendié le véhicule. Il ne restait plus rien de lui. Je ne préfère pas vous dire ce qu'on nous a rapporté", témoigne un jeune homme sur les lieux de la commémoration.

>> Le sujet du 19h30 sur la journée de commémoration de l'attaque du Hamas :

>> Ecouter aussi les explications de Stéphane Amar, correspondant pour la RTS en Israël :

Les rebelles yéménites Houthis, soutenus par l'Iran, ont revendiqué lundi des frappes contre Israël, où l'armée a annoncé plus tôt l'interception d'un missile tiré depuis le Yémen.

Les Houthis, qui contrôlent une grande partie du pays, ont "visé deux cibles militaires de l'ennemi israélien avec deux missiles" vers Tel-Aviv, a affirmé leur porte-parole rapportant également des tirs de drones sur "plusieurs cibles" en Israël plus tôt dans la journée.

C'est un triste record dans l'histoire récente: selon le groupement d'ONG Oxfam, plus de 6000 femmes et 11'000 enfants ont été tués par l'armée israélienne à Gaza au cours des douze derniers mois.

Dans cet environnement apocalyptique, des enfants naissent pourtant encore. La RTS a suivi une gynécologue, Taghrid, dans son quotidien dans le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de la bande de Gaza.

Elle-même est une déplacée: elle est arrivée dans cette école de l'UNRWA le 20 novembre, fuyant l'hôpital Kamal Adwan au nord de Gaza au moment où l’armée israélienne s'apprêtait à l'assiéger. C'est là-bas qu'elle travaillait et où son fils né prématuré était en couveuse. Au moment de lui dire adieu, elle a appris des médecins qu'il venait de mourir.

Suivi médical et échographies impossibles

Pendant le siège de plusieurs hôpitaux du nord de la bande de Gaza, il était impossible pour les femmes d'avoir un suivi médical et des échographie pendant leur grossesse, d'anesthésie pendant leur accouchement, ou encore de traitement post-partum. Les civils se sont alors organisés comme ils pouvaient.

Aujourd'hui, Tagrhid réalise l'essentiel de ses consultations dans le camp, dans une ancienne salle de classe. La famine qu'a subie le nord de l’enclave et le stress des bombardements constants ont fait de toutes les grossesses des grossesses à risque. "Il faut être prudent et essayer autant que possible d'éviter les accouchement prématurés, car les couveuses que nous avons ne sont pas bonnes", ajoute la gynécologue.

Accouchement à la lumière d'une lampe frontale

Riham, une femme enceinte de sept mois, témoigne des difficultés d'enfanter sous le déluge de bombes. "Tout est différent par rapport à mes grossesses précédentes. Je sens que mon corps manque de bonne nutrition. Je me sens fatiguée, un peu étourdie, et je veux tout le temps dormir", liste-t-elle. Elle fait partie des 50'000 femmes enceintes dans cette guerre.

Trente-trois enfants sont nés dans cette salle d'accouchement improvisée, au milieu du chaos, parfois à la lumière d'une lampe frontale, par manque d'électricité.

Dimanche, l'armée israélienne a commencé une opération militaire dans ce camp, encerclant l'école dans laquelle ce reportage a été tourné quelques jours plus tôt et demandant l'évacuation de la population.    

>> Regarder le reportage du 19h30 :

La tour Eiffel s'éteindra ce lundi à 23h45 en hommage aux victimes de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023, comme elle l'avait fait il y a un an, a annoncé la mairie de Paris.

"Au-delà de cette commémoration, la maire de Paris appelle à une paix juste et durable, à la recherche de toutes les solutions pacifiques pour les citoyens israéliens comme pour les populations civiles palestiniennes et libanaises", et "réitère son attachement à une solution à deux Etats".

L'armée israélienne a annoncé lundi soir l'établissement de quatre "zones militaires fermées" dans le nord-ouest du pays, peu après avoir averti qu'elle s'apprêtait à étendre ses opérations contre le Hezbollah dans la "zone côtière" du sud du Liban.

"Les zones de Rosh HaNikra, Shlomi, Hanita et Arab al-Aramshe dans le nord d'Israël seront déclarées zones militaires fermées à partir de 22h00 (21h00 en Suisse) et l'entrée y est interdite", a indiqué l'armée.

Forum a invité Gaby Nasr, journaliste pour le journal L'Orient-Le Jour et ancien correspondant pour la RTS, à fournir son éclairage sur le nouveau front, ouvert récemment, qui met au prise Israël au Hezbollah libanais.

Il rappelle que le Liban est peuplé par plusieurs communautés. Et elles ne sont pas toutes derrière le puissant Hezbollah chiite. Les musulmans sunnites "rejettent sa mainmise sur le pays", mais restent discrets, en raison d'un manque de leadership. Quant aux chrétiens, "ils ne sont pas en train de pleurer" devant les bombardements israéliens, assure Gaby Nasr. "Pour eux, Israël est en train de faire le ménage."

>> Ecouter toute l'interview de Gaby Nasr :

Des centaines de personnes se sont réunies lundi soir à Zurich et à Bâle pour commémorer l'attaque terroriste du Hamas contre Israël. La foule a rendu hommage aux victimes et aux otages en allumant des bougies et en brandissant des drapeaux israéliens.

Une partie de la cérémonie s'est déroulée au centre communautaire de la Communauté cultuelle israélite de Zurich (ICZ), avec notamment des discours du président de l'ICZ Jacques Lande, du conseiller national Alfred Heer (UDC) et du conseiller aux Etats Daniel Jositsch (PS). Selon les organisateurs, près de 600 personnes étaient présentes.

A Bâle, près de 200 personnes se sont rassemblées lundi soir sur la place du marché pour une commémoration silencieuse. La veillée s'est déroulée devant une grande feuille de papier portant les noms des personnes tuées et enlevées.

Le 7 octobre dernier, Yoav Gallant, le ministre israélien de la Défense, avait fait cette déclaration: "Nous imposons un siège total contre la ville de Gaza. Il n'y a pas d'électricité, pas de nourriture, pas d'eau, pas de carburant. Tout est fermé. Nous combattons les animaux humains et nous agissons en conséquence".

Un an après, les bombardements israéliens ont réduit des quartiers entiers de la bande de Gaza à l'état de ruine. Une grande majorité de la population a été forcée de se déplacer.

Mais il y a un autre front, qui passe sous les radars: la Cisjordanie. L'autre territoire palestinien a aussi vécu son lot de difficultés: arrestations de Palestiniens en cascade, raids presque quotidiens dans les camps de réfugiés, qui se trouvent désormais dans un état quasi insurrectionnel, ou encore infrastructures détruites par les bulldozers…

>> A écouter dans Forum :

La colonisation israélienne du territoire ne cesse de s'intensifier et la violence de certains colons s'exacerbe.

En un an, 742 Palestiniens de Cisjordanie ont été tués par l'armée israélienne ou des colons, 6250 ont été blessés, un chiffre jamais atteint même pendant les intifadas.

>> A écouter aussi :

Les affrontements se sont d'ailleurs multipliés lundi en Cisjordanie, coûtant la vie à un jeune Palestinien de 12 ans. Une manifestation a également eu lieu dans la soirée à Ramallah. Certains participants arboraient des portraits de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah tué le 27 septembre, d'autres ont rendu hommage au Hamas. "Nous sommes venus pour élever la voix et dire que la lutte palestinienne continue, et que le 7 octobre nous a fait passer de l'humiliation à la dignité et la fierté", a déclaré un homme sans souhaiter donner son nom.

>> Les explications d'Estelle Braconnier à Bethléem, en Cisjordanie, dans le 19h30 :

Un an après son attaque, la branche armée du Hamas s'est dite prête à poursuivre l'affrontement contre Israël.

"Notre choix est de poursuivre la confrontation dans une bataille d'usure longue, douloureuse et coûteuse pour l'ennemi", a affirmé le porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, Abou Obeida, dans un enregistrement vidéo.

Forum a joint Julie Faucon, responsable d'équipe médicale pour Médecins sans frontière, pour détailler les conditions sanitaires dans le territoire palestinien. "La situation à Gaza est absolument terrible", lance la travailleuse humanitaire, qui se trouve à Deir el Balah (centre). "La population manque de tous les éléments de vie basiques."

Julie Faucon fait état par exemple d'un manque d'accès à l'eau potable. Les distributions par les organisations d'aide sont insuffisantes, relève-t-elle.

L'infirmière pointe aussi une situation "vraiment grave" sur le plan de la santé des quelque deux millions de Gazaouis.

"Un nombre grandissant de patients ont des infections cutanées, des maladies diarrhéiques ou des problèmes respiratoires", détaille-t-elle.

Un système de santé en partie détruit

Une grande partie des structures hospitalières ont été détruites en un an de guerre. Seuls 16 hôpitaux fonctionnent partiellement.

"Encore faut-il réussir à se rendre à l'hôpital. Gaza étant insécurisé, c'est compliqué pour une maman d'amener son enfant à l'hôpital ou voir le médecin. Les patients viennent souvent tard, avec des plaies déjà infectées ou avec des diarrhées si importantes que les enfants sont déshydratés", développe Julie Faucon.

>> L'interview de Julie Faucon dans Forum :

Plusieurs commémorations de l'attaque du 7 octobre ont eu lieu lundi en Israël. Forum a assisté à l'une d'elle, un sit-in silencieux sur une place de Tel Aviv, qui d'habitude réunit des manifestations bien plus bruyantes.

Parmi celles-ci, les samedi, les rassemblements de familles et de proches d'otages, qui réclament au gouvernement d'accroître ses efforts pour leur libération.

>> Ecouter le reportage dans Forum :

Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'est exprimé sur X au sujet de la guerre au Proche-Orient.

"Nous ne faiblirons pas dans notre quête de la paix et en ce jour de douleur et de chagrin, nous honorons ceux que nous avons perdus et restons déterminés à récupérer ceux qui sont encore retenus en otages, à aider ceux qui souffrent et à assurer un avenir meilleur au Proche-Orient", a déclaré le chef du gouvernement britannique.

Plus de 400'000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie entre le 23 septembre, jour où Israël et le Hezbollah sont entrés en guerre ouverte, et le 5 octobre, rapportent lundi les autorités libanaises.

Elles précisent qu'il s'agit de "300'774 Syriens et de 102'283 Libanais". Le Haut Commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR) rapporte de son côté que des Palestiniens, Soudanais, réfugiés et ressortissants d'autres pays ont également traversé la frontière pour échapper aux bombardements israéliens.

L'Iran a salué l'attaque il y a un an du Hamas en Israël. "L'action menée le 7 octobre 2023 (...) a marqué un tournant dans l'histoire de la lutte légitime de la nation palestinienne contre l'occupation et l'oppression du régime sioniste", a déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué officiel.

L'armée israélienne a affirmé lundi en début de soirée avoir frappé "plus de 120 cibles" du Hezbollah dans le sud du Liban "en une heure", après avoir annoncé mener des frappes "importantes" contre le mouvement libanais dans cette région.

Le Hezbollah libanais a dit lundi avoir visé à deux reprises "plusieurs localités au nord d'Haïfa", la grande ville du nord d'Israël, avec d'"importantes salves de roquettes".

La veille, le mouvement pro-iranien avait dit avoir tiré à trois reprises sur des bases militaires israéliennes au sud de cette ville.

Le secrétaire général du Conseil de l'Europe Alain Berset en appelle "solennellement à la libération sans délai des otages" toujours détenus à Gaza, dans un message un an après les massacres du 7 octobre 2023. "Nous commémorons avec émotion la mémoire des victimes", écrit-il lundi sur X.

"Nous sommes en deuil pour toutes les victimes innocentes de part et autre et appelons de nos vœux un cessez-le-feu immédiat qui ouvrirait la voie à une paix juste et durable, que les populations de cette région méritent depuis tant d’années", relève l'ancien conseiller fédéral sur le site du Conseil de l'Europe.

Ce dernier "ne reculera pas devant les dangers de l’extrémisme et n’acceptera ni la haine, ni la peur. Nous continuerons à combattre résolument les discriminations sous toutes leurs formes", écrit encore Alain Berset, qui réitère la "condamnation absolue du terrorisme", en référence à l'attaque du Hamas il y a un an sur sol israélien.

Philippe Lazzarini, le directeur de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a évoqué lundi la "souffrance indicible" des otages détenus par le Hamas depuis un an dans la bande de Gaza, tout en condamnant la guerre en cours dans ce territoire, transformé en "cimetière".

Sur X, Philippe Lazzarini a évoqué en ce premier anniversaire de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël, "douze mois d'une souffrance indicible pour les otages de Gaza, leurs familles laissées dans l'incertitude et une société profondément traumatisée".

Le Suisse a aussi déploré que la guerre entre Israël et les groupes armés palestiniens à Gaza ait fait de ce territoire une "mer de décombres méconnaissable et un cimetière pour des dizaines de milliers de personnes".

Le Hezbollah libanais a affirmé lundi viser des soldats israéliens dans plusieurs villages du sud du Liban.

Les combattants ont "bombardé les forces israéliennes à Maroun al-Ras avec une salve de roquettes", selon un communiqué du mouvement pro-iranien.

Dans un communiqué distinct, le Hezbollah a annoncé avoir "bombardé un rassemblement de forces ennemies israéliennes dans la localité de Blida avec roquettes et obus".

Plus tôt, le Hezbollah avait annoncé avoir bombardé plusieurs localités et positions militaires dans le nord d'Israël.

L'armée de l'air israélienne a mené lundi une frappe dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, près de l'aéroport international, toujours opérationnel, a indiqué une source de sécurité.

De son côté, l'armée israélienne a annoncé avoir mené une "attaque ciblée" dans la banlieue sud qu'elle pilonne sans relâche depuis deux semaines.

L'aviation israélienne a bombardé lundi "une trentaine de villages" dans le sud du Liban "en moins d'une demi-heure", a annoncé l'agence officielle libanaise ANI.

"La force seule ne peut suffire à garantir la sécurité d'Israël", a déclaré le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot à Jérusalem.

"Pour ramener enfin les otages auprès de leurs proches, pour permettre enfin le retour des déplacés du nord dans leurs maisons, après un an de guerre, le temps de la diplomatie est venu", a-t-il ajouté.

Jean-Noël Barrot s'exprimait après avoir rencontré son homologue israélien Israël Katz. Le ministre français a également jugé que le Hezbollah portait une "lourde responsabilité" dans la situation au Liban.

EN IMAGES

La police et l'armée patrouillent partout à Jérusalem ce lundi. Beaucoup d'échoppes sont également fermées car le checkpoint entre Jérusalem et la Cisjordanie est partiellement fermé et empêche les commerçants de travailler.

>> Ecouter les explications de notre envoyée spéciale :

Le 7 octobre 2023, une nouvelle guerre a démarré. Depuis, le Proche-Orient est plongé dans un engrenage de vengeance.

>> Regarder le récit du 12h45 sur le bilan de la guerre :

Joe Biden s'est dit "totalement engagé" pour la "sécurité d'Israël" dans un communiqué publié lundi. "L'histoire retiendra aussi le 7 octobre comme une journée noire pour les Palestiniens à cause du conflit que le Hamas a déclenché ce jour-là. Beaucoup trop de civils ont beaucoup trop souffert pendant cette année de conflit", a encore écrit le président américain.

"Je n'oublierai jamais l'horreur du 7 octobre 2023", a écrit la vice-présidente et candidate démocrate Kamala Harris dans un communiqué publié lundi. "J'ai le coeur brisé par l'ampleur de la mort et de la destruction à Gaza au cours de la dernière année", assure-t-elle aussi, en ajoutant: "Je me battrai toujours pour que les Palestiniens puissent concrétiser leur droit à la dignité, à la liberté, à la sécurité et à l'auto-détermination".

A Gaza, où la date du 7 octobre 2023 marque le début d'une guerre dévastatrice et meurtrière, les problèmes sanitaires sont colossaux.

lls s’additionnent les uns aux autres dans un système de santé réduit en miettes de façon méthodique. De nombreux médecins témoignent de l’impression de tenter de boucher tous les trous d’un bateau qui coule au fur et à mesure… et qui n’en finit plus de couler.

C’est en tout cas ce que rapporte un jeune urgentiste gazaoui, qu’Alice Froussard – correspondante pour la RTS en Cisjordanie – a pu joindre à distance. Il raconte une année d'enfer et de débrouillardise.

>> Ecouter le reportage de La Matinale :

KEYSTONE - ABDEL KAREEM HANA

Pour des familles des victimes et d’otages, le gouvernement porte une lourde responsabilité dans les failles, les retards et les manquements sécuritaires constatés lors de l'attaque du 7 octobre. Pour ces familles, il n'était donc pas question de s’associer à la cérémonie à Réïm, sur les lieux du massacre du festival de musique Nova. Elles ont donc appelé à son boycott et organisé une cérémonie nationale alternative dans le parc de Hayarkon. 

>> Ecouter les précisions dans le 12h30 :

EPA/Keystone - Abir Sultan

Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, la colonisation israélienne s’est accélérée à un rythme sans précédent depuis les Accords d’Oslo.

Colonies légalisées par le gouvernement, approbation de la construction de nouveaux logements dans ces dernières, terres accaparées: Israël a mis un coup d'accélérateur dans son projet colonial sur les territoires palestiniens, alors que les yeux sont rivés sur Gaza. Et ce, grâce à une violence des colons exacerbée, restée impunie et devenue le cauchemar quotidien des Palestiniens qui en sont la cible. 

>> Le reportage dans La Matinale de la correspondante Alice Froussard à Taybeh, en Cisjordanie :

Après un an de guerre, la bande de Gaza est un champ de ruines. Selon l’ONU, plus de 40'000 personnes ont été tuées depuis le 7 octobre 2023, dont de nombreuses femmes et de nombreux enfants. Près de deux millions de personnes sont toujours piégées dans l'enclave, ne pouvant en sortir.

Le sud de la bande de Gaza, près de la frontière égyptienne, est désormais un immense camp de déplacés. Au nord, les familles qui ont décidé de rester luttent chaque jour pour trouver de quoi se nourrir. La population est épuisée physiquement par la faim et par les conditions de vie sous les tentes. Elle est aussi épuisée psychologiquement.

>> Ecouter les témoignages dans le 12h30 :

EPA/Keystone - Mohammed Saber

Le pape François a fustigé lundi, dans une lettre aux catholiques du Moyen-Orient un an après le 7 octobre, "l'incapacité honteuse" des grandes puissances à obtenir un cessez-le-feu dans la région.

"Il y a un an, la mèche de la haine a été allumée. Elle ne s'est pas éteinte, mais s'est embrasée dans une spirale de la violence" rendue possible par "l'incapacité honteuse de la communauté internationale et des pays les plus puissants à faire taire les armes et à mettre fin à la tragédie de la guerre", a écrit le souverain pontife.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré lundi qu'Israël avait l'obligation de ramener ses otages, lors d'une cérémonie marquant le premier anniversaire du 7 octobre. "En ce jour, en ce lieu et dans de nombreux endroits de notre pays, nous nous souvenons de nos morts, de nos otages - que nous sommes obligés de ramener, et de nos héros tombés pour la défense de la patrie et du pays", a dit Benjamin Netanyahu lors de cette cérémonie à Jérusalem.

Au sein de la population, le sort des dizaines d'otages restant prisonniers à Gaza est dans tous les esprits. A Jérusalem, quelques manifestants se sont rassemblés devant la résidence de Benjamin Netanyahu pour critiquer sa politique.

>> Regarder le sujet du 12h45 :

"Nous sommes en train de changer la réalité de la sécurité régionale sur le terrain pour le bien de nos enfants, pour notre avenir, et pour faire en sorte qu'il n'y ait plus jamais de 7-Octobre, plus jamais", a encore déclaré Benjamin Netanyahu lors d'une réunion du gouvernement lundi, selon un communiqué de ses services après avoir fait référence aux "sept fronts" auquel fait face selon lui son pays (Gaza, Cisjordanie, Liban, Syrie, Iran, Yémen et Irak).

L'armée israélienne a annoncé lundi que le chef du Commandement central américain (Centcom), le général Erik Kurilla, avait rencontré dimanche le général Herzi Halevi, chef d'état-major de l'armée israélienne, pour des discussions centrées sur l'Iran et le Liban.

"Hier dimanche, le commandant du Commandement central des États-Unis (Centcom, chargé notamment des opérations militaires américaines au Moyen-Orient) a procédé à une évaluation de la situation avec le chef d'état-major (...) et d'autres commandants", selon un communiqué militaire notant que cette visite "a mis l'accent sur les questions de sécurité actuelles, en particulier l'Iran et le front nord" sur la frontière avec le Liban.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé lundi un nouveau bilan de 41'909 morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec Israël il y a précisément un an. Au moins 39 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 97'303 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.

La branche armée du Hamas a revendiqué le tir d'un barrage de roquettes sur Tel-Aviv lundi. Les Brigades Ezzedine Al-Qassam "ont frappé profondément dans le territoire de l'occupation (nom donné par le Hamas à Israël, ndlr), ciblant la ville de Tel-Aviv avec un barrage de missiles M90 dans le cadre de la guerre d'usure en cours", a affirmé la branche armée du Hamas dans un communiqué.

Le Hezbollah a affirmé lundi viser des soldats israéliens dans le village du sud du Liban de Maroun al-Ras, à la frontière avec Israël, qui mène des incursions terrestres au Liban depuis une semaine.

Les combattants du Hezbollah ont "bombardé des forces israéliennes à Maroun al-Ras avec une salve de roquettes", selon le communiqué du mouvement pro-iranien, qui avait auparavant annoncé avoir bombardé plusieurs localités et positions militaires dans le nord d'Israël.

Des sirènes d'alerte ont retenti dans le centre d'Israël après des tirs de roquettes depuis Gaza lundi, au premier anniversaire de l'attaque du Hamas contre Israël, a indiqué l'armée dans un communiqué.

Les sirènes ont retenti à Tel-Aviv où plusieurs interceptions ont également été entendues, selon une journaliste de l'AFP sur place.

L'armée israélienne a annoncé lundi que des soldats appartenant à une troisième division étaient désormais engagés dans les combats terrestres contre le Hezbollah dans le sud du Liban. "Des soldats de la 91e division ont entamé hier dimanche une activité opérationnelle localisée et ciblée dans le sud du Liban", a indiqué l'armée dans un communiqué.

Le Hezbollah libanais a affirmé lundi dans un communiqué qu'il continuerait à combattre "l'agression" d'Israël, qu'il a qualifié d'entité "cancéreuse" devant être "éliminée" à terme. La puissante formation pro-iranienne a affirmé avoir ouvert le front contre Israël dans le sud du Liban au lendemain du 7 octobre pour "défendre le Liban", tout en reconnaissant avoir "payé un prix élevé".

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a affirmé lundi que son pays ne "faiblira pas" dans la "quête de la paix", un an après le massacre "horrible" du 7 octobre. "Nous ne faiblirons pas dans notre quête de la paix et en ce jour de douleur et de chagrin, nous honorons ceux que nous avons perdus et restons déterminés à récupérer ceux qui sont encore retenus en otage, à aider ceux qui souffrent et à assurer un avenir meilleur au Moyen-Orient", a déclaré le chef du gouvernement britannique sur X.

Le président français Emmanuel Macron a estimé lundi que "la douleur demeure aussi vive qu'il y a un an", "celle du peuple israélien, la nôtre, celle de l'humanité blessée". Sur X, le chef de l'État français a adressé ses "pensées fraternelles" aux victimes, aux otages et aux "familles aux coeurs brisés par l'absence ou l'attente".

Le président israélien Isaac Herzog a appelé lundi le monde à "soutenir Israël dans son combat contre ses ennemis". Le 7 octobre 2023 laisse "une cicatrice sur l'humanité [...] une cicatrice sur la face de la Terre" et "le monde doit se rendre compte et comprendre que pour changer le cours de l'histoire et apporter la paix et un avenir meilleur à la région, il doit soutenir Israël dans son combat contre ses ennemis", écrit Isaac Herzog dans un communiqué.

Le président israélien était également présent ce matin à Réïm, sur les lieux du massacre du festival de musique Nova. Isaac Herzog a rencontré des familles de victimes.

>> Voir les images des commémorations et la déclaration de Isaac Herzog, le président israélien :

Le Forum des familles a annoncé lundi la mort d'un otage israélien un an jour pour jour après son enlèvement au festival de musique Nova pendant l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sud d'Israël. Le corps de cet otage de 28 ans "est toujours" à Gaza, écrit le Forum dans un communiqué.

Le 7 octobre 2023, des combattants du Hamas attaquaient des kibboutzim du sud d’Israël. L'attaque terroriste, venue de Gaza, a fait plus de 1200 morts.

Aujourd'hui, an plus tard, l'envoyé spécial de la RTS Nicolas Vultier est retourné sur les lieux, dans le kibboutz de Magen, tout au sud d’Israël.

Il a retrouvé un des premiers témoins entendu sur les ondes de la RTS ce 7 octobre 2023, et lui a fait réécouter son témoignage.

>> Le reportage de Nicolas Vultier dans le kibboutz de Magen :

Keystone/AP Photo - Leo Correa

>> Ecouter aussi le sujet de Tout un monde sur les survivants du 7 octobre :

Keystone/EPA - Abir Sultan

Lors des massacres du 7 octobre, le Hamas avait kidnappé et emmené à Gaza 251 personnes. Un an plus tard, le Hamas retiendrait toujours 64 captifs vivants. Depuis un an, leurs familles s’accrochent aux rares preuves de vie et se battent inlassablement pour leur libération. C’est le cas de Michael Levy, dont le frère Or a été enlevé au festival de musique Nova dans le sud d’Israël.

>> Ecouter le témoignage de Michael Levy :

AP Photo - Ohad Zwigenberg

Rescapé du massacre du festival Nova, photographe palestinien, ancienne otage du Hamas ou médecin à Gaza, ils témoignent de l'intérieur des horreurs d'une guerre qu'ils n'ont pas choisie.

Un an jour pour jour après les massacres du 7 octobre 2023, un documentaire diffusé par la RTS raconte leur histoire, filmée par les personnes directement touchées de part et d'autre de la frontière.

>> Le documentaire diffusé par la RTS :

>> Plus d'informations ici : Israël-Gaza: les témoignages poignants des victimes des deux côtés de la frontière

Une cérémonie était organisée à la synagogue de Berne dimanche, en présence notamment du secrétaire d’Etat du Département fédéral des affaires étrangères et de l’ambassadrice d’Israël. "Nous sommes ici aujourd'hui pour nous soutenir mutuellement et pour faire notre deuil ensemble", a déclaré Dalia Schipper, coprésidente de la communauté juive de Berne, en ouvrant la cérémonie.

>> Ecouter le reportage de Célia Bertholet :

Keystone - Anthony Anex)

Alors qu'Israël commémore lundi le 1er anniversaire des attaques du Hamas, le pays a continué ce week-end de bombarder le Liban.

Dans la région frontalière du sud, où le Hezbollah tente de repousser les incursions de l’armée israélienne, les villes sont vidées de leurs habitants.

Des 40'000 habitants de Tyr, il en reste moins de 2000. D’habitude si vivante, la ville est fantomatique. Le fracas des bombes et des avions israéliens est quasi permanent.

>> Le reportage de La Matinale dans la ville côtière de Tyr, à une vingtaine de kilomètres de la frontière  :

"Chaque fois qu'ils entendent un tir, (les enfants) se jettent au sol. Ils font des crises de panique. Ils sont traumatisés. On est originaires d’un village à la frontière qui a été entièrement détruit. On s’est réfugiés ici il y a un an. Mais maintenant, où voulez-vous qu’on aille?", se désespère Wafaq, une mère de famille dont les dix membres s'entassent dans une seule pièce.

Sur la corniche qui longe la mer, les gravats d’un immeuble ont écrasé des voitures garées sous les palmiers. Des colonnes de fumée s’échappent des environs. Assis sur les rochers, trois jeunes hommes pêchent. "Il n’y a plus rien, pas un magasin d’ouvert! Alors on pêche pour avoir de quoi manger", glisse l'un d'eux.

"Israël nous bombarde. Il y a des corps sous les décombres. Onze de mes cousins ont été tués. On est des civils, et on paye le prix de cette guerre, pourquoi?"

Les derniers habitants de Tyr craignent plus que jamais une invasion terrestre israélienne.

Alors qu'une cérémonie a déjà débuté lundi sur les lieux du festival de musique Nova, où au moins 370 personnes avaient été tuées le 7 octobre 2023, d'autres cérémonies et rassemblements se déroulent ce lundi en Israël et dans le monde.

Des rassemblements sont prévus à Tel-Aviv ou encore à Nir Oz, un kibboutz dont une trentaine d'habitants avaient été tués et plus de 70 pris en otage et emmenés à Gaza. Ailleurs, de Sydney à Berlin, de Buenos Aires à New York, de nombreux rassemblements ou cérémonies marqueront l'anniversaire de cette offensive surprise.

>> Ecouter le sujet de la Matinale :

Quatre projectiles ont été tirés de la bande de Gaza en direction d'Israël au moment où l'Etat hébreu marquait le début des cérémonies du premier anniversaire de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023. La branche armée du Hamas a revendiqué des tirs de roquettes.

"Nous avons visé [un kibboutz et une base militaire ainsi qu'un rassemblement de soldats israéliens] avec un certain nombre de roquettes", indique un communiqué des Brigades al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Les sirènes d'alerte ont retenti à 06h31 dans plusieurs localités du pourtour de la bande de Gaza, soit deux minutes après le début des cérémonies.

Israël a lancé lundi les cérémonies marquant le premier anniversaire de l'attaque du Hamas, le 7 octobre 2023, journée la plus meurtrière de l'histoire du pays, qui a déclenché la guerre en cours à Gaza.

A Réïm, sur les lieux du massacre du festival de musique Nova, où plus de 370 personnes ont été tuées, une foule recueillie a donné le coup d'envoi de ces cérémonies par une minute de silence à 06h29 précises, moment du début de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sud d'Israël.

Juste avant, les sons hypnotiques de la dernière musique entendue sur ce site, un an auparavant, a résonné pendant quelques minutes devant une foule de familles endeuillées, beaucoup en larmes, certains arborant sur leurs vêtements les visages de leur proche tué.

Le président israélien Isaac Herzog, présent sur les lieux, a rencontré des familles de victimes et devait prononcer une allocution.

>> A Lire : L'armée israélienne renforce ses positions près de Gaza à l'approche de l'anniversaire du 7 octobre