Le Hamas dit être prêt à libérer 34 otages dans la "première phase" d'un accord avec Israël

Le Hamas a annoncé qu'au moins 49 personnes avaient été tuées au cours des dernières 24 heures dans la bande de Gaza.

Cela porte le bilan total à 45'854 morts, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 109'139 personnes avaient également été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.

L'armée israélienne a affirmé que "trois projectiles" avaient été tirés en direction d'Israël depuis le nord de la bande de Gaza.

"Trois projectiles ont pénétré sur le territoire israélien depuis le nord de la bande Gaza. L'un d'eux a été intercepté par l'armée de l'air, un autre est tombé à Sdérot et un autre dans une zone non habitée", a-t-elle indiqué dans un communiqué, précisant qu'aucune blessure n'avait été signalée.

"Israël n'a pas encore reçu de confirmation ni de réponse du Hamas sur les conditions dans lesquelles se trouvent les otages mentionnés sur la liste", a déclaré le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Un responsable du Hamas avait déclaré dimanche que le groupe islamiste avait "accepté de libérer 34 prisonniers israéliens, d'une liste fournie par Israël, dans la première phase d'un accord d'échange de prisonniers".

"La liste des otages qui a été publiée dans les médias n'a pas été fournie par Israël au Hamas, mais initialement par Israël aux médiateurs (des négociations) en juillet 2024", a répondu le bureau du Premier ministre.

Le responsable du Hamas avait indiqué que la liste de 34 otages, diffusée depuis par certains médias, comprenait "l'ensemble des femmes, des malades, des enfants et des personnes âgées" parmi les otages israéliens.

"Le Hamas et les groupes de résistance ont besoin d'environ une semaine de calme pour communiquer avec les ravisseurs et identifier les (otages) morts ou vivants", avait-il ajouté.

L'armée et les services de secours israéliens ont annoncé que trois personnes avaient été tuées et sept autres blessées dans des tirs sur un bus et des véhicules près d'un village de Cisjordanie occupée.

L'armée a déclaré que des hommes armés avaient "ouvert le feu sur un bus et des véhicules civils près d'al-Funduq".

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a dit être "confiant" qu'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza puisse être obtenu, avant ou après le 20 janvier, lorsque Donald Trump doit succéder au président Joe Biden.

"Si nous ne passons pas la ligne d'arrivée dans les deux prochaines semaines, je suis confiant que cela pourra être mené à son terme à un moment (...) et lorsque ce sera le cas, ce sera sur la base du plan que le président Biden a proposé", a déclaré le secrétaire d'Etat à des journalistes à Séoul, où il est en déplacement.

L'Autorité palestinienne a annoncé dimanche la mort d'un adolescent de 17 ans au cours d'un raid de l'armée israélienne à proximité d'un camp de réfugiés de Naplouse, en Cisjordanie occupée.

Le jeune garçon a été tué et deux autres Palestiniens ont été blessés aux jambes "par des balles des forces d'occupation (israéliennes)", a indiqué dans un communiqué le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne.

Selon lui, des soldats israéliens ont tiré sur un groupe de jeunes hommes qui se trouvaient sur une colline à proximité du camp de réfugiés d'Askar, à l'est de la ville de Naplouse.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.

Explosions des attaques en Cisjordanie

"Des sources médicales et locales rapportent que le jeune homme a été touché au niveau de la poitrine", a détaillé le ministère. "Les forces d'occupation l'ont retenu un certain temps avant de le remettre aux équipes médicales palestiniennes".

Les violences liées au conflit israélo-palestinien ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.

Au moins 818 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne, qui détient une autorité administrative partielle en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 25 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Un responsable du Hamas a affirmé dimanche à l'AFP que le mouvement islamiste palestinien était prêt à libérer 34 otages israéliens, retenus captifs dans la bande de Gaza, au cours de la "première phase" d'un accord avec Israël.

Le Hamas a "accepté de libérer 34 prisonniers israéliens d'une liste fournie par Israël dans la première phase d'un accord d'échange de prisonniers", a déclaré ce responsable, précisant que la liste comprenait "l'ensemble des femmes, des malades, des enfants et des personnes âgées israéliens" parmi les otages.

"Le Hamas et les groupes de résistance ont besoin d'environ une semaine de calme pour communiquer avec les ravisseurs et identifier les (otages) morts ou vivants", a-t-il ajouté.

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré de son côté dans un communiqué que "contrairement à ce qui a été rapporté, le Hamas n'a toujours pas fourni une liste d'otages".

Les services de secours de la bande de Gaza ont fait état dimanche d'au moins 23 morts dans des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, où l'armée affirme avoir visé une centaine de "cibles terroristes" au cours des deux derniers jours.

Selon la Défense civile gazaouie, au moins 11 personnes parmi lesquelles des enfants et des femmes ont été tués dans une frappe aérienne à l'aube sur une maison dans le nord de Gaza.

"Les secouristes sont toujours à la recherche de cinq personnes coincées sous les décombres", a précisé le porte-parole de la Défense civile. "Ils travaillent à mains nues à défaut d'avoir les équipements adéquats."

Plusieurs autres frappes israéliennes à travers l'ensemble de la bande de Gaza ont fait 12 victimes supplémentaires, a indiqué la Défense civile.

Le ministère de la Santé du gouvernement Hamas a annoncé dimanche que 88 Palestiniens avaient été tués ces dernières 24 heures dans la bande de Gaza, portant à 45'805 le nombre de morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre.

Dans un communiqué, le ministère a précisé que 109'064 personnes avaient également été blessées dans la bande de Gaza.

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a accusé dimanche le Hezbollah libanais de ne pas respecter les termes de l'accord de cessez-le-feu. Il a averti que son pays pourrait être "forcé d'agir".

Israël Katz a affirmé que les combattants du Hezbollah ne s'étaient toujours pas retirés au nord du fleuve Litani, dans le sud du Liban, à une trentaine de km de la frontière israélienne.

"Si cette condition n'est pas remplie, il n'y aura pas d'accord et Israël sera forcé d'agir unilatéralement pour assurer le retour en toute sécurité des habitants du nord (d'Israël) dans leurs foyers", a-t-il ajouté.

L'accord de trêve est entré en vigueur le 27 novembre, deux mois après une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, sorti considérablement affaibli du conflit, sa direction largement décimée.

En vertu du texte, l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU doivent se déployer dans le sud du Liban et l'armée israélienne s'en retirer sous 60 jours. Il prévoit aussi le retrait du Hezbollah jusqu'à environ 30 km de la frontière israélienne.

L'armée israélienne a affirmé dimanche avoir frappé au cours des deux derniers jours plus d'une centaine de "cibles terroristes" dans la bande de Gaza, où elle est en guerre depuis près de 15 mois avec le mouvement islamiste palestinien Hamas.

L'armée a également indiqué avoir touché plusieurs sites utilisés par des combattants palestiniens pour tirer des projectiles en direction d'Israël au cours des derniers jours.

Selon les données du ministère de la Santé du Hamas à Gaza, jugés fiables par l'ONU, au moins 59 personnes y ont été tuées en l'espace de 24 heures de vendredi à samedi.

Israël a confirmé samedi la reprise de négociations indirectes avec le Hamas au Qatar en vue de la libération des otages retenus dans la bande de Gaza, où des frappes israéliennes ont fait plus de 30 morts selon les services de secours locaux. Si Israël met l'accent sur la libération des otages, le Hamas, qui avait fait état vendredi de la reprise des discussions, souligne lui l'objectif de parvenir à une trêve à Gaza.

Le groupe islamiste avait indiqué que les discussions porteraient notamment sur une "cessation complète des hostilités" et le retrait des troupes israéliennes du territoire palestinien assiégé et dévasté par près de quinze mois de guerre.

Israël n'a pas donné de détails sur ce nouveau round de pourparlers alors que des rassemblements étaient organisés samedi dans plusieurs villes du pays pour presser le gouvernement d'obtenir au plus vite la libération des otages.

L'armée israélienne a annoncé dimanche matin avoir intercepté un missile en provenance du Yémen. Le tir de missile a déclenché des sirènes d'alerte dans le nord d'Israël.

"A la suite des sirènes qui ont retenti il y a peu de temps à Talmei Elazar (dans le nord d'Israël, n.d.l.r.), un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté avant de pénétrer le territoire israélien", a annoncé l'armée dans un message publié sur le réseau social Telegram.

Les Houthis ont lancé plusieurs attaques de missiles et de drones contre Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023. Ils affirment agir en solidarité avec les Palestiniens.

Par ailleurs, les Houthis s'en prennent à des bateaux liés à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni naviguant dans la mer Rouge et le Golfe d'Aden.

Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, a affirmé samedi que son mouvement était prêt à répondre aux "violations" du cessez-le-feu par Israël, plus d'un mois après l'entrée en vigueur de l'accord de trêve fragile.

L'accord est entré en vigueur le 27 novembre, deux mois après le début d'une guerre ouverte entre Israël et le mouvement armé Hezbollah, sorti considérablement affaibli du conflit, sa direction largement décimée.

En vertu du texte, l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU doivent se déployer dans le sud du Liban et l'armée israélienne s'en retirer sous 60 jours. Il prévoit aussi le retrait du Hezbollah jusqu'à environ 30 km de la frontière israélienne dans le sud du Liban.

Depuis le début du cessez-le-feu, les deux camps s'accusent mutuellement de violations répétées.

"Nous pouvons perdre patience"

"Nous avons dit que nous allons patienter et donner une chance pour que les violations israéliennes cessent et pour mettre en oeuvre l'accord. Mais cela ne signifie pas que nous serons patients pendant soixante jours", a-t-il dit en allusion à la durée de l'accord.

"Nous pouvons perdre patience avant les soixante jours et nous pouvons être patients" jusqu'à l'expiration de l'accord, a ajouté Naïm Qassem dans un discours pré-enregistré diffusé via la chaîne Telegram du Hezbollah. "Cela sera décidé par la direction du mouvement."

On ignore où se trouve Naïm Qassem, qui a succédé à Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne fin septembre dans la banlieue sud de Beyrouth.

De son côté, la Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul) a accusé l'armée israélienne d'avoir "délibérément détruit un baril sur la ligne bleue", la ligne de démarcation fixée par l'ONU entre Israël et le Liban, au niveau de la localité de Labbouné, et d'une "tour d'observation de l'armée libanaise" près d'une zone où la Finul est présente.

Alors que se déroule à Tel-Aviv le procès de Benyamin Nétanyahou, un conflit oppose le gouvernement israélien au célèbre quotidien de gauche Haaretz. Souvent très critique envers l'armée et la droite israélienne, il n'hésite à défendre le point de vue palestinien.

Après des propos polémiques de son directeur Amos Schocken, le gouvernement a décidé fin novembre de le sanctionner financièrement, en ne publiant plus d'annonces dans Haaretz et en résilier les abonnements souscrits par les administrations.

>> Les précisions dans le 19h30 :

L'année 2024 a été marquée par la poursuite de la guerre à Gaza, mais aussi par les hostilités entre Israël et le Hezbollah libanais. Dès la mi-septembre, l'Etat hébreu revendiquait l'ouverture d'un nouveau front au nord de son territoire... Et le 28 septembre, le chef du Hezbollah a été tué à Beyrouth, alors que le sud de la capitale libanaise était la cible de bombardements israéliens.

Quelques jours plus tard l'Etat hébreu entamait une offensive terrestre dans le sud du Liban, avant de conclure un cessez-le-feu à la fin du mois de novembre avec son voisin.

>> Retrouvez dans Forum le débat entre Christophe Ayad, grand reporter au journal Le Monde, auteur du livre "Géopolitique du Hezbollah" (PUF, 2024) et Aude Marcovitch, ancienne correspondante de la RTS en Israël :

Keystone

La branche armée du Hamas a publié samedi une nouvelle vidéo d'un des otages kidnappés le 7 octobre 2023 lors de l'attaque du mouvement islamiste palestinien menée en Israël à partir de la bande de Gaza.

La vidéo d'environ 3 minutes et 30 secondes, dont la date d'enregistrement ne peut être vérifiée, montre une jeune femme s'exprimant en hébreu et appelant le gouvernement israélien à agir pour obtenir sa libération.

>> Ecouter les explications dans le 12h30 :

AP Photo/Keystone - Francisco Seco

La famille de l'otage, une Israélienne de 19 ans, n'a pas autorisé la publication de la vidéo, a fait savoir le Forum des familles, principale association des proches d'otages retenus dans la bande de Gaza.

La jeune femme a été enlevée alors qu'elle faisait son service militaire dans la base de Nahal Oz, dans le sud d'Israël.

Lors de l'attaque par le Hamas le 7 octobre, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 96 restent otages à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée.

L'administration américaine de Joe Biden a annoncé samedi une vente d'armes à Israël estimée à 8 milliards de dollars et comprenant notamment des munitions de défense antiaérienne.

La vente, qui doit encore être approuvée par le Congrès, intervient peu avant le départ de Joe Biden de la Maison Blanche et le retour de Donald Trump, également un fervent allié d'Israël dans sa guerre à Gaza, et malgré l'opposition d'organisations de défense des droits humains et de certains élus démocrates.

Depuis la bande de Gaza assiégée, des artistes palestiniens parviennent, malgré des conditions insoutenables, à faire entendre leur voix au-delà des frontières de leur territoire.

Leurs œuvres, témoins d'une guerre dévastatrice qui ravage Gaza depuis plus d'un an, ont traversé les checkpoints et les blocus israéliens pour rejoindre la capitale jordanienne, Amman. Là, dans l'espace Darat al Funun de la Fondation Khalid Shoman, elles composent une exposition intitulée "Under Fire" (Sous le feu).

L'exposition rassemble 79 œuvres, toutes créées avec des matériaux de fortune. A Gaza, où les pénuries sont omniprésentes, les artistes improvisent. Raed Issa, par exemple, transforme des pépins de grenade, des fleurs d'hibiscus ou des emballages de médicaments en pigments. De son côté, Souhail Salem illustre la douleur quotidienne sur des cahiers distribués par les écoles gérées par les Nations unies.

"Tous ces artistes ont perdu leurs maisons, leurs œuvres, leurs studios", rappelle Khaled Al-Bashir, directeur des arts et de la culture à Darat Al Funun, samedi dans le 12h45 de la RTS. Il insiste sur le contexte dramatique dans lequel ces créations ont vu le jour: "Ce sont des œuvres qui sont liées aux circonstances et aux vies de ceux qui les ont faites. Et donc ces œuvres doivent interpeller le monde parce que les artistes qui les ont faites subissent actuellement tout le poids du génocide."

>> Voir le reportage du 12h45 :

Au moins 26 personnes ont été tuées samedi par des frappes israéliennes, selon les services de secours de Gaza, au lendemain de l'annonce par le Hamas de la reprise de négociations pour une trêve dans le territoire palestinien.

Selon les secours gazaouis, une frappe aérienne au lever du jour sur la maison d'une famille de Gaza-ville a tué 11 personnes, parmi lesquels sept enfants et une femme.

"C'était un bâtiment de deux étages et plusieurs personnes sont toujours sous les décombres. Des drones israéliens ont également tiré, notamment sur des ambulanciers", a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, qui fait état d'une maison "complètement détruite".

Des agents de sécurité tués

Les secours ont par ailleurs indiqué que cinq agents de sécurité chargés d'accompagner des convois humanitaires avaient été tués par un bombardement israélien alors qu'ils circulaient en voiture à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Mahmoud Bassal a accusé l'armée israélienne de les avoir "délibérément visés" afin d'"affecter la chaîne humanitaire et accroître la souffrance" de la population gazaouie.

La Défense civile a également annoncé la mort de trois membres d'une même famille, dont un enfant, dans le bombardement de leur maison à Khan Younès.

Contactée, l'armée israélienne n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.

Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé qu'au moins 59 personnes avaient été tuées par l'armée israélienne au cours des dernières 24 heures dans le territoire palestinien, théâtre de près de quinze mois de guerre.

Cela porte le bilan total à 45'717 morts, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 108'856 personnes avaient également été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.

L'Autorité palestinienne a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi qu'un raid israélien dans un camp de réfugiés de Naplouse, en Cisjordanie occupée, avait tué une personne et blessé neuf autres, dont quatre sont dans un état grave.

Un jeune homme de 18 ans "a été tué par des balles de l'occupation [israélienne] dans le camp de Balata", précise un communiqué du ministère de la Santé.

L'agence de presse palestinienne Wafa a rapporté que les troupes israéliennes étaient entrées dans le camp depuis le point de contrôle d'Awarta et avaient "déployé des snipers sur les toits des bâtiments environnants".

Contactée, l'armée israélienne a répondu qu'elle enquêtait sur les faits rapportés.

>> A Lire : Des frappes israéliennes sur Gaza tuent 16 personnes, dont plusieurs enfants