Ils étaient 22'000 à faire la grève le 18 janvier dernier, 8000 rien qu’à Lausanne. Gymnasiens, apprentis, étudiants, ils veulent tous sauver la planète d’un réchauffement certain, et demandent aux politiciens de prendre des mesures.
Parmi leurs revendications: ne pas augmenter les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, sortir des énergies fossiles, décréter l’état d’urgence climatique.
Portés par leur succès, les jeunes descendent à nouveau dans les rues le 2 février, appelant leurs aînés à les suivre dans leur bataille pour le climat. Puis le 15 mars, ils participeront à une nouvelle grève internationale.
Leur mouvement semble déjà faire bouger un peu les lignes, les demandes de supprimer l’avion pour les voyage d’études fusent. Mais comment faire pour que la mobilisation ne s’essouffle pas? Ne pas se faire récupérer par les partis? Et plus concrètement comment les jeunes, adolescents ou adultes, traduisent-ils leurs aspirations dans leur vie quotidienne?