Alors que le débat sur le deal de rue enflamme Lausanne, les villes romandes essaient depuis longtemps de s’attaquer au problème.
Mais qui sont ces vendeurs de drogue? Le deal est-il inéluctable? Peut-on seulement espérer déplacer le phénomène?
Alors que le débat sur le deal de rue enflamme Lausanne, les villes romandes essaient depuis longtemps de s’attaquer au problème.
Mais qui sont ces vendeurs de drogue? Le deal est-il inéluctable? Peut-on seulement espérer déplacer le phénomène?
La Municipalité lausannoise a présenté mardi ses mesures pour mieux lutter contre le phénomène du deal de rue. La Ville va mettre l'accent prioritairement sur un renforcement de la présence policière.
Dès le 15 juin, six zones du centre-ville occupées par les dealers seront quadrillées par des policiers en uniforme 7 jours sur 7 entre 08h00 et 22h00. Vingt postes à plein temps seront dévolus pour l'instant à cette tâche, mais les effectifs pourraient augmenter dans un second temps.
>> Lire : Présence policière renforcée au centre de Lausanne face au deal de rue
A Genève, la problématique du deal de rue et sa médiatisation ne datent pas d'aujourd'hui. On trouve dans les archives un premier article de presse en 1998, qui raconte "l'émoi" que sèment les dealers de cocaïne autour de l'école des Pâquis.
Aujourd'hui, les dealers n'ont pas quitté le périmètre, malgré les opérations coup de poing au cours des années et des patrouilles de police plus régulières ces derniers temps.
Après le pavé jeté dans la mare par Fernand Melgar, une manifestation contre le deal de rue a rassemblé environ 200 personnes mercredi 30 mai à Lausanne.
>> Lire : Près de 200 personnes se mobilisent contre le deal de rue à Lausanne
Alors que la problématique du deal de rue refait surface à Lausanne, le procureur neuchâtelois Nicolas Feuz relève la difficulté à éradiquer ce phénomène.
La polémique est née dans les colonnes de 24 heures. A l'occasion d'une tribune, le réalisateur de "Vol spécial", figure de la défense des droits des migrants, dénonçait le laxisme de la Municipalité lausannoise, qui "semble avoir déclaré forfait" face au trafic de drogue.
Ses propos ont provoqué une avalanche de réactions.
>> Lire : Fernand Melgar dénonce le "0,1% des requérants" qui s'adonnent au deal
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