La Suisse pourra-t-elle figurer un jour dans le top ten des pays donneurs d’organes? Pour le moment, la France, l’Italie et surtout l’Espagne sont loin devant. Et si les Helvètes y sont à 85% favorables, plus d’un sur deux refusent de donner un organe d’un proche le moment venu.
Seule 1 personne décédée sur 20 a une carte de donneur sur elle. Mais cela pourrait changer. Le registre national du don d’organe, lancé il y a dix jours, fait un tabac. L’initiative populaire sur le consentement présumé est à bout touchant. Elle vise à faire de chaque Suisse un donneur potentiel, à moins d’un refus explicite.
Est-ce que cela pourrait faire basculer la Suisse dans le camp des donneurs? Quinze minutes rencontre des familles confrontées à ce choix, le personnel des soins intensifs qui est au front, et se rend en Espagne, champion du don d’organes.