Le géant de l'automobile américain vise 6 milliards d’économies d’ici deux ans, soit sa plus importante restructuration depuis son dépôt de bilan en 2009. General Motors (GM) va miser sur les véhicules électriques et autonomes.
Le constructeur prévoit la fermeture de sept sites de production à travers le monde, dont un au Canada, deux hors de l'Amérique du Nord et quatre aux Etats-Unis, notamment en Ohio et au Michigan, berceau de l’industrie automobile déjà ravagée par la crise de 2010.
Colère de Donald Trump
Cette région avait changé de couleur politique en 2016 en votant pour Donald Trump, conquise par le discours du républicain, défenseur des emplois industriels aux Etats-Unis. Le président américain a d'ailleurs réagi à cette restructuration, se disant très "mécontent".
"Vous feriez mieux de revenir très vite" a-t-il déclaré à la dirigeante de General Motors. Mary Barra avait déclaré cette année que les taxes sur l'importation d'acier imposées par le gouvernement américain avaient fortement pesé sur son entreprise.
L'action de General Motors s'envole
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a également fait part de sa déception alors que 2500 emplois vont passer à la trappe en Ontario.
Les investisseurs ont par contre salué la nouvelle de ces suppressions d’emplois, l’action General Motors s’envolait lundi de près de 4,8% à la clôture de la bourse.
Céline Tzaud/agences/lgr