Le procureur japonais a fait appel de la libération de Carlos Ghosn sous caution et a émis un troisième mandat d'arrêt contre le patron français. Au Japon, une garde à vue peut durer pendant des mois, avec un prévenu pouvant être interrogé jusqu'à huit heures par jour pour obtenir des aveux (écouter les explications de Georges Baumgartner ci-dessus).
L'ex-patron de Nissan a été arrêté le 19 novembre pour des accusations de malversations financières et évincé dans la foulée de la présidence du constructeur automobile. Il est toujours PDG de Renault, même si une direction intérimaire a été mise en place, et reste officiellement à la tête de l'alliance automobile franco-japonaise.
Accusations d'investissements personnels
Il a de nouveau été placé en état d'arrestation vendredi sur la base de nouvelles accusations selon lesquelles il aurait fait passer dans les comptes du constructeur japonais des pertes de 1,85 milliard de yens (14,5 millions d'euros) sur des investissements personnels. Carlos Ghosn nie toutes les accusations portées contre lui.
sjaq et les agences