Un plan social a été élaboré avec les syndicats pour les personnes concernées, précise jeudi le BLS dans un communiqué. Les autres réductions se feront via des départs à la retraite et des départs naturels. Des postes vacants ne seront également pas repourvus.
Ces mesures s'inscrivent dans le programme d'amélioration de l'efficience annoncé en novembre. Le BLS entend réduire ses coûts de 50 à 60 millions de francs par an d'ici à 2023.
Pression sur les coûts
Pour justifier ces mesures d'économies, le BLS avait mis en avant les exigences accrues de la clientèle et la pression sur les coûts. "Une mesure importante pour l'augmentation de la compétitivité est la mise en œuvre d'un programme de réaménagement des processus et d'augmentation de l'efficacité, afin de réduire les coûts pour la Confédération et les cantons", avait précisé la compagnie.
"BLS souhaite garantir sa compétitivité à long terme et placer ses clients encore plus au coeur de ses activités". Pour ce faire, un grand nombre de ses processus d'affaires seront simplifiés et automatisés, souligne par ailleurs dans son communiqué la compagnie de chemins de fer, qui emploie quelque 3000 collaborateurs.
Dans le cadre de son programme d'amélioration de l'efficacité, le BLS va consacrer 85 millions de francs au total à l'acquisition de systèmes informatiques nécessaires à l'automatisation des processus d'affaires, ainsi qu'à d'autres investissements.
ats/boi
Les syndicats réagissent
Dans un communiqué, l'association du personnel transfair demande au BLS de réduire le nombre de suppressions d'emplois en abaissant d'abord d'autres coûts. "Il est important que les nouvelles méthodes de travail soient mises en oeuvre de manière fiable et fonctionnent de manière stable avant que les emplois ne disparaissent", estime également le syndicat.
De son côté, le syndicat du personnel des transports (SEV) condamne que 45 employés puissent être licenciés, malgré un horizon à cinq ans. En outre, la pression augmentera encore sur le personnel restant, dénonce le syndicat.