Logitech va supprimer 15% de ses effectifs

Logitech a réduit ses prévisions de chiffre d'affaires et de
résultat opérationnel «en raison de la récession mondiale
grandissante», indique mardi la société, sans communiquer l'ampleur
de cette révision.

Chiffres le 20 janvier

Pour cela, il faudra attendre le 20 janvier, date de la
publication des résultats du troisième trimestre (octobre à
décembre). Le secteur du détail s'est considérablement détérioré
durant ce trimestre, a expliqué Gerald P.Quindlen, patron du groupe
cité dans le communiqué . Ce dernier s'attend
également à ce que «l'environnement économique se détériore dans
les prochains mois».



Logitech a déjà revu ses objectifs en octobre, tablant sur une
croissance de 6 à 8% de son chiffre d'affaires et de 3 à 5% pour
son bénéfice opérationnel. A l'origine, il espérait une hausse de
15%.



G.P.Quindlen estime néanmoins que Logitech «est bien positionné»
pour négocier la récession et table toujours sur une croissance «à
deux chiffres» sur le long terme. «Nous bénéficions d'une solide
trésorerie, nous n'avons pas de dette et nous continuons à
maintenir nos parts de marché», a-t-il déclaré.

Suppressions d'emplois

Par ailleurs, le groupe prévoit aussi de réduire de 15% environ
ses effectifs salariés. Selon le service de communication du
groupe, cette réduction annoncée ne concerne que les 3500 salariés
directs de Logitech, soit potentiellement 500 personnes environ, et
non pas l'ensemble des employés de la société.



Logitech emploie plus de 9000 personnes au total dans le monde,
dont 250 personnes en Suisse, siège européen de la société. Les
quelque 5500 employés du site de production, qui se trouve en Chine
et est détenu à 50% par Logitech, ne sont pas concernés par cette
réduction.



Quant à savoir dans quelle mesure la fabrication sera elle aussi
touchée, Logitech n'a pas souhaité répondre. Les charges de
restructuration, qui seront également dévoilées le 20 janvier,
seront imputées dans les comptes du quatrième trimestre.



Logitech devrait commencer à faire des économies à partir du
premier trimestre de l'exercice 2010, qui démarre en avril. Gerald
P. Quindlen estime néanmoins que Logitech «est bien positionné»
pour négocier la récession et table toujours sur une croissance «à
deux chiffres» sur le long terme. «Nous bénéficions d'une solide
trésorerie, nous n'avons pas de dette et nous continuons à
maintenir nos parts de marché», a-t-il déclaré.



ats/cht