La multinationale rhénane offrira aux actionnaires de sa cible de reprise, cotée au Nasdaq, 114,50 dollars par titre en numéraire, représentant une prime de 122% sur le cours de clôture vendredi dernier.
Spark Therapeutics peut se targuer d'avoir reçu le premier feu vert de l'Agence sanitaire américaine (FDA) pour une thérapie génique en 2017: le Luxturna (voretigene neparvovec-rzyl) contre une forme dystrophie rétinienne.
Ce traitement fait depuis début 2018 l'objet d'un accord de développement et de commercialisation avec Novartis, conférant à l'autre colosse pharmaceutique rhénan les droits de distribution en dehors des Etats-Unis. La Commission européenne a validé sa prescriptibilité en novembre dernier.
Programme contre l'hémophilie A
L'incubateur clinique de la société pennsylvanienne comprend des traitements expérimentaux contre l'hémophilie A et B, ainsi que la choroïdérémie. Spark Therapeutics mène encore des recherches contre la maladie de Pompe et la maladie de Batten, qui pourraient entrer en phase clinique dès cette année.
"Le programme de Spark Therapeutics contre l'hémophilie A en particulier pourrait délivrer une nouvelle option thérapeutique pour les patients vivant avec cette maladie", a souligné le directeur général de Roche, Severin Schwan.
Spark Therapeutics doit continuer à fonctionner de manière indépendante depuis son siège de Philadelphie une fois intégrée au sein du groupe Roche.
ats/gma