Daniel Vasella reste le patron le mieux payé
Daniel Vasella est resté en 2007 le mieux rémunéré des grands dirigeants d'entreprises en Suisse, selon la dernière étude d'Ethos présentée mardi à Zurich. Les firmes font preuve de davantage de transparence, selon la fondation.
Le patron de Novartis reste ainsi au sommet. Il a gagné l'an
dernier près de 29,9 millions de francs, selon Ethos . Ce montant ne comprend pas
sa rémunération en tant que président du conseil
d'administration.
On trouve ensuite le patron du Credit Suisse, Brady Dougan, avec
22,3 millions de francs, et celui de Roche, Franz Humer, qui a
entre-temps quitté la direction opérationnelle, avec 21,6 millions
de francs, indique l' étude d'Ethos .
Modération chez UBS
Le patron de Nestlé, Peter Brabeck, a gagné 18,7 millions de
franc et celui de Swiss Re, Jacques Aigrain, 15,1 millions. Le
premier dirigeant d'UBS occupe la neuvième place. Il ne s'agit pas
de Marcel Rohner, nommé à la tête du groupe en juillet 2007, mais
de Rory Tapner, responsable des affaires pour l'Asie et le
Pacifique, avec 10,2 millions de francs.
La crise financière a eu des répercussions sur les rémunérations
des administrateurs et dirigeants d'UBS. La somme totale qui leur a
été versée en 2007 a diminué de 79% à 51,1 millions de francs par
rapport à l'année précédente. Par contre, son concurrent Credit
Suisse a dépensé 187,5 millions de francs pour ses hauts
dirigeants, montant en hausse de 4,2%.
Credit Suisse généreux
C'est d'ailleurs le président du Credit Suisse, Walter Kielholz,
qui est le mieux payé des administrateurs sans fonctions
opérationnelles. Il a empoché l'an dernier 14,6 millions de
francs.Vient ensuite, avec 10,5 millions de francs, Pierre Cuoni de
EFG International.
En forte croissance, cette banque privée place également l'un des
siens dans la liste des dix CEO les mieux rémunérés. Il s'agit de
Lonnie Howell, avec 10,9 millions de francs. Pour revenir aux
administrateurs, avec des enveloppes de quatre à cinq millions de
francs, les présidents de Richemont, Julius Bär, Kühne + Nagel et
Bâloise occupent les rangs trois à six.
ap/dk
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Une étude difficile à comparer
L'étude distingue les membres des conseils d'administration et ceux des directions et ne permet donc pas de comparaison avec les années précédentes.
Par ailleurs, l'analyse a été limitée aux 48 entreprises cotées au SMI ou au SMIM.
En cas de double casquette, à savoir président du conseil d'administration et CEO, la rémunération atteint en moyenne 10,7 millions de francs.
Les présidents sans fonction opérationnelles gagnent 2,1 millions de francs et les autres membres du conseil d'administration 315.840 francs.
Au niveau de la direction, le patron empoche 5,4 millions de francs et les autres hauts dirigeants 2,6 millions.
Davantage de transparence
Les entreprises analysées ont fait preuve de davantage de transparence, ceci avant tout grâce aux nouvelles prescriptions en matière de droit des obligations, relève Ethos.
Si quelques firmes ont publié des informations allant au-delà du minimum requis, seules une minorité font état des rémunérations individuelles pour les membres de la direction.