![La majorité des producteurs de lait n'arrivent pas à couvrir leurs coûts. [AFP - Loïc Venance]](https://img.rts.ch/articles/2019/image/ix441a-25980495.image?w=1280&h=720 "La majorité des producteurs de lait n'arrivent pas à couvrir leurs coûts. [AFP - Loïc Venance]")
La majorité des producteurs de lait n'arrivent toujours pas à en vivre
Le prix moyen du lait payé aux paysans suisses est resté pratiquement stable l'an dernier, selon les chiffres officiels. L'USP relève que la majorité des producteurs n'arrivent pas à couvrir leurs coûts.
Le prix moyen du lait payé aux producteurs suisses a augmenté de 1,52 centime (2,4%) à 63,88 centimes en 2018, selon les dernières données de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG). Ce chiffre correspond presque à la moyenne des dix dernières années, mais la hausse ne concerne pas tous les types de lait. Le lait de centrale, transformé en lait de consommation, en beurre, en yaourt et en fromages industriels, a connu une baisse de son prix de 1,86 centime.
"Le prix pour le lait de centrale est et reste beaucoup trop bas", note mercredi l'Union suisse des paysans qui souligne que "la majorité des producteurs de lait n'arrivent pas à couvrir leurs coûts et à gagner un salaire horaire convenable."
Romands et tessinois mieux lotis
L'an dernier, les prix payés aux producteurs romands et tessinois ont été supérieurs à la moyenne nationale, alors qu'ils étaient inférieurs dans les autres régions. Cette différence s'explique par les prix relativement élevés payés aux producteurs romands et tessinois pour le lait transformé en fromage.
ats/oang
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Situation contrastée en Europe
Dans l'Union européenne, le prix du lait a reculé de 2,84% en 2018, selon les données de LTO Nederland. Cette tendance à la baisse s'illustre en Autriche, en Italie et en Allemagne.
Le prix du lait a connu une légère hausse, en revanche, en France.
Différents facteurs comme les variations de l'offre et de la demande et les fluctuations des prix sur les marchés internationaux influencent ces évolutions.