Le ralentissement de la conjoncture mondiale a amené le Seco à revoir en baisse ses attentes en matière de croissance économique dans la Confédération, a-t-il expliqué dans un communiqué.
"Au deuxième semestre 2018, la conjoncture s'est nettement ralentie en Suisse". L'économie mondiale et le commerce international ont perdu en dynamisme, ce qui a freiné le commerce extérieur suisse, tandis que la demande intérieure "n'a pas livré d'impulsions à la croissance", avec notamment un net ralentissement de investissements.
Un taux de chômage stable attendu
Pour l'année suivante, la progression du PIB a été maintenue à 1,7%. "Les perspectives se sont considérablement assombries en Europe notamment, et les prévisions de croissance pour l'Allemagne, principal partenaire commercial de la Suisse, ont été nettement revues à la baisse", a cependant averti le Seco.
L'inflation ne devrait pas présenter de problème et rester nettement en dessous de la barre des 2% visée par la Banque nationale suisse. L'accélération des prix est attendue à 0,4% cette année, contre 0,5% dans les précédentes prévisions. Idem pour 2020, où l'inflation devrait afficher 0,6% (précédemment 0,7%).
En matière d'emploi, les économistes tablent sur un taux de chômage de 2,4% en 2019, un niveau inchangé par rapport aux précédentes prévisions de décembre dernier.
ats/boi