En 2007, l'afflux ne s'était monté qu'à 2,035 milliards de
francs, annonce la BCZ dans un communiqué . Le bond de celui-ci sur un année
traduit la méfiance à l'égard des grandes banques, a expliqué son
patron Martin Scholl vendredi devant la presse à Zurich.
Sur les 16,4 milliards qui ont afflué vers la banque l'an dernier,
7,5 milliards venaient de clients privés, le reste d'entreprises et
d'investisseurs institutionnels. A fin 2008, les avoirs des clients
se montaient à 122,1 milliards de francs (+2,5%). La BCZ devient
ainsi le 7e gestionnaire de fortune de Suisse alors qu'elle était
au 9e rang un an plus tôt.
Toujours la crise
Mais la crise financière a aussi joué de mauvais tours. Les
turbulences et les insécurités des marchés ont influencé
négativement le bénéfice brut, qui dans la foulée du résultat net,
a chuté de 27,6% à 692 millions de francs.
Les opérations de négoce ont particulièrement souffert. Elles ont
diminué de 85% à 52 millions de francs. La banque a perdu 243
millions de francs rien que dans le négoce des actions et des
dérivés d'actions.
Les opérations de commissions et de prestations de service se sont
montées à 471 millions de francs, ce qui représente un recul de 7%
sur un an. La BCZ qualifie toutefois ce résultat de bon vu le
contexte boursier difficile.
ats/ps/boi
Pas de prévision pour 2009
Les prévisions pour l'année 2009 ne sont pas encore très claires.
L'exercice a bien commencé, a estimé le patron de la BCZ Martin Scholl, refusant toutefois de donner des estimations plus précises.
La crise financière va cependant continuer de peser sur les résultats, a-t-il dit.