Résultats en recul l'an passé pour Edipresse
Malgré la crise, le groupe Edipresse, qui sera repris par étape d'ici 2013 par le groupe alémanique Tamedia, a bien résisté aux turbulences en 2008. Le plus grand éditeur romand n'a enregistré qu'un léger recul de 5,4% de son bénéfice net qui s'est établi à 30,5 millions de francs.
Quant au chiffre d'affaires, il a diminué de 9,4% à 738,3
millions de francs. En Suisse, les effets du ralentissement
économique se sont toutefois déjà traduits par une baisse du
chiffre d'affaires publicitaire dans les journaux, a précisé jeudi
Edipresse dans un communiqué.
Des mesures de réduction des coûts, lancées dès le printemps 2008,
ont néanmoins permis de conserver la marge des activités suisses à
un niveau proche de celui de 2007.
La locomotive internet
Le succès croissant des entreprises Internet, en particulier des
sites d'information lematin.ch, 24heures.ch et tdg.ch, ainsi que
les sites thématiques jobup.ch et homegate.ch, en constant
développement, ont également contribué à maintenir le cap, relève
l'éditeur lausannois.
La bonne évolution des marchés de l'Europe de l'Est et d'Asie a
compensé la baisse des revenus en Suisse. A l'exception des
activités Internet, l'année 2009 a commencé de manière difficile,
comme pour de nombreux autres éditeurs. Le groupe vaudois renonce à
élaborer des prévisions de résultats pour la fin de l'année,
estimant que l'opération serait très aléatoire, en raison de
l'imprévisibilité et de la volatilité extrême des annonceurs.
ats/ap/cab
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En attendant Tamedia
Edipresse a annoncé il y a trois semaines qu'il allait passer dans le giron de Tamedia.
L'éditeur zurichois va racheter les activités suisses de l'éditeur vaudois d'ici 2013.
Dès 2010, l'intégration progressive des activités suisses dans le groupe Tamedia créera, pour les journaux, magazines et sites web, le cadre le plus favorable à la poursuite de leur mutation et leur permettra de sortir renforcés de la crise actuelle, assure Edipresse.
Cette opération est encore soumise à l'approbation de la Commission de la concurrence.