Pour beaucoup d'observateurs, la décision de LVMH quant à sa participation l'an prochain est capitale. D'autres grandes marques, comme Patek Philippe, Gucci ou Breitling, pourraient aussi quitter Bâle en cas de départ de LVMH, propriétaire de Tag Heuer, Hublot, Zenith et Bulgari. Pour rappel, le Swatch Group a quitté le grand rendez-vous horloger l’année dernière.
Selon les informations de la RTS, Baselworld va investir massivement dans le numérique, à hauteur de plusieurs millions de francs, pour développer une plateforme virtuelle censée accueillir tous les acteurs de l'horlogerie: marques, distributeurs, acheteurs, collectionneurs... Ce réseau serait actif toute l'année et pas seulement pendant le salon.
LVMH plutôt positif
Après 30 minutes de présentation du nouveau concept, Stéphane Bianchi, patron de la division horlogère de LVMH, s'est dit agréablement surpris par le nouveau concept.
Il a aussi tenu à souligner l'importance d'un salon physique, alors que ces manifestations sont remises en cause. LVMH décidera officiellement en avril de sa participation à Baselworld 2020.
Chute du nombre d'exposants
Pour garder les 500 exposants restants, contre 1400 il y a encore 5 ans, et en attirer de nouveaux, Baselworld va aussi présenter de nouvelles structures tarifaires. Reste une point d'achoppement: la date. Beaucoup d'horlogers souhaitent que le salon soit avancé en janvier, voire en février. Les dates prévues pour 2020, soit du 30 avril au 5 mai, sont en effet jugées trop tardives pour présenter les nouveautés de l'année.
Lors de l'édition 2018, le nombre d'exposants a dégringolé de plus de moitié sur un an à environ 650. Les prix des hôtels à Bâle, de l'entrée au salon, des stands mais également le manque de visibilité et une fréquentation en baisse figurent au centre des critiques.
Nicolas Rossé