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Franck Muller biffe la moitié de ses effectifs

Franck Muller traverse une très mauvaise passe.
Franck Muller traverse une très mauvaise passe.
Franck Muller biffe la moitié de ses effectifs. Le groupe horloger genevois annonce jeudi qu'il va supprimer "un maximum de 200 emplois sur les 428 existants dans les cantons de Genève et Vaud" d'ici à la fin du mois. Il justifie sa décision par l'absence de reprise sur les marchés du luxe.

Cette mesure, qui fait suite à une importante baisse des
commandes pour les différentes marques, s'ajoute à une première
vague de licenciements en avril dernier d'une centaine de
personnes.



"On anticipe une situation qui va mondialement très mal", a
indiqué jeudi Vartan Sirmakes, président et co-fondateur du groupe.
"Le personnel et les syndicats ont été informés aujourd'hui. La
consultation va s'opérer en interne avec les chefs d'atelier. Mais
nous avons négocié un plan social, conformément à la loi, avec
notre syndicat patronal, a-t-il ajouté.

Tous les secteurs touchés

Cette fois, le groupe se dit "contraint de prendre des mesures
structurelles pour adapter son outil et ses coûts de production à
la situation actuelle". Une procédure de licenciement économique va
être mise en place et concernera "au maximum" quelque 200 salariés,
selon le communiqué.



"Les départements les plus touchés sont ceux qui sont actifs dans
la production de composants d'habillage pour les nouvelles
marques", a précisé le groupe Franck Muller. Mais "la totalité de
l'entreprise sera touchée".



Reste qu'aucune information n'est communiquée sur la mauvaise
marche des affaires qui affecte le groupe genevois, comme
l'ensemble du secteur de l'horlogerie. "Cette nouvelle mesure fait
suite à une importante baisse des commandes pour les différentes
marques", explique seulement le groupe.



ats/boi

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Un plan social

Un plan social sera mis en place, avec le versement d'une indemnité de licenciement basée sur l'âge, l'ancienneté et l'existence de charge de famille.

"Ce sont les mêmes conditions que celles proposées en avril dernier", a simplement indiqué la société.

Une entreprise spécialisée a été mandatée pour accompagner le reclassement du personnel.

En avril, Unia avait pour sa part refusé de signer le plan social proposé par le groupe.

Le syndicat, qui n'a pu être joint jeudi en début de soirée, avait alors dénoncé le "licenciement massif" du personnel et le refus du groupe de trouver des solutions alternatives, notamment des mesures de chômage partiel.