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Comment le dropshipping permet de devenir millionnaire à 20 ans

Dropshipping : comment un jeune vaudois dit avoir fait fortune en seulement un an
Dropshipping : comment un jeune vaudois dit avoir fait fortune en seulement un an / Mise au point / 15 min. / le 14 avril 2019
A 22 ans, le Vaudois Yomi Denzel est une star du e-commerce. Il est devenu millionnaire en moins d’un an et compte près de 200'000 abonnés sur Youtube grâce à un credo encore méconnu, le dropshipping.

En début d’année, Yomi Denzel a publié une vidéo intitulée "D’étudiant fauché à millionnaire", dans laquelle il raconte son histoire. Elle a fait le buzz sur internet et totalise près de 2 millions de vues.

La raison du succès de ce jeune Vaudois est le dropshipping, une méthode de commerce en ligne qui consiste à créer un site vitrine, puis à repérer des produits sur les catalogues des grandes plateformes telles que AliExpress, Amazon ou BigBuy, et enfin à les mettre en vente en ciblant la bonne clientèle au moyen de publicités 2.0.

Ce business modèle permet de se lancer avec un capital de départ limité, sans gérer les stocks ni les livraisons.

Des formations à 1000 francs

Aujourd’hui, le succès de Yomi Denzel fait rêver les 190'000 abonnés de sa chaîne Youtube, un nombre qui ne cesse d'augmenter. Il vend des formations à 1000 francs et organise des conférences qui affichent complet, en Suisse et en France.

Le 24 mars dernier, à Genève, plus de 1000 personnes étaient venues l’écouter lors de l’une de ses conférences donnée au Bâtiment des Forces Motrices. Un public essentiellement jeune, avide de suivre ses conseils pour atteindre rapidement leur objectif: devenir riche et changer de vie.

Sans bureau et sans patron

Car l’un des buts affichés est de sortir de la "rat race", à savoir la "course des rats", c’est-à-dire le fait de passer sa vie à la gagner. Mais derrière cette envie de faire fortune se dessine surtout un souhait: celui de vivre plus librement, sans bureau et sans patron.

Le dropshipping est-il une tendance durable? Yomi Denzel en est convaincu: tant qu’il y aura des acheteurs en ligne, il n’y a pas de raison que le filon se tarisse.

L’an dernier, selon une étude de l’Association de vente à distance (ASVAD), les Suisses ont dépensé près de 10 milliards de francs en ligne, en hausse de 10% par rapport à 2017.

Béatrice Guelpa/boi

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