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Le lapin de Pâques doit être bon et branché

Les lapins n'échappent plus au foulard ou à la cravate.
Les lapins n'échappent plus au foulard ou à la cravate.
Les confiseurs redoublent d'imagination pour concevoir les lapins de Pâques. Ils ne peuvent pas se contenter de l'offre standard, mais doivent également soigner l'apparence du produit ou le présenter de façon originale pour séduire les consommateurs.

Le juteux marché des lapins de Pâques ne serait rien sans sa
cohorte de spécialistes du marketing, du goût ou du design.
L'industrie suisse du chocolat produit pas moins de 13 à 15
millions de pièces par année.



«Les lapins qui provoquent l'attendrissement sont très demandés»,
indique Christoph Schmassmann, porte-parole de Chocolat Frey
(Migros). L'entreprise propose cette année la bagatelle de 67
modèles différents. Le produit le plus fréquent dans les rayons des
magasins reste cependant le lapin classique, de profil, assis
paisiblement et dont le regard se porte au loin.

Habillage et style

Frey a toutefois inauguré pour Pâques 2009 huit nouvelles
sortes. Les amateurs de chocolat découvriront ainsi un lapin coloré
à base de massepain, d'autres qui portent des T-shirts ou carrément
vêtus en pirate. Il est donc nécessaire de s'adapter un peu aux
modes, même pour les fameux lapins dorés de Lindt &
Sprüngli.



Environ 80 millions de lapins de Pâques sont écoulés chaque année
dans une soixantaine de pays. Le produit, lui, n'a que peu évolué
durant les cinquante dernières années. Par contre, la façon dont il
est présenté peut changer. Par exemple, il peut être proposé dans
une petite corbeille de Pâques.



Toutes les confiseries helvétiques cherchent à se profiler en
cette période. Le critère de reconnaissance joue également pour les
lapins de Pâques. «Chaque confiseur a son propre style», souligne
Juliane Bachmann, membre de la direction de la confiserie Bachmann
à Lucerne, et chargée de concevoir de nouveaux produits.

Les Suisses plutôt conservateurs

En dépit des tendances et des gags, le succès du lapin de Pâques
reste avant tout une affaire de goût. Pour tout dire, les Suisses
sont plutôt conservateurs. Les lapins à base de chocolat au lait
restent les plus prisés. Il faut dire que le chocolat au lait
constitue environ 75% de la consommation annuelle. De toute
évidence, chaque producteur s'efforce de trouver le bon mélange
entre le goût, le style et la forme.



ats/ant

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Chocosuisse ne craint pas la crise

L'an dernier, chaque Suisse a consommé 577 grammes de lapins de Pâques (oeufs compris).

Selon Chocosuisse, 4446 tonnes de chocolat de Pâques sont englouties en moyenne, soit 4,65% de la production écoulée durant l'année.

L'association faîtière de la branche table également sur une solide performance pour 2009, malgré la conjoncture morose.