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L'OCDE ne veut pas d'une guerre avec la Suisse

Angel Gurria avait envoyé une lettre à Hans-Rudolf Merz.
Angel Gurria refuse une guerre entre Berne et l'OCDE.
Le secrétaire général de l'OCDE Angel Gurria appelle la Suisse à ne pas s'engager dans une guerre contre l'OCDE en représailles à son inscription sur la liste grise des paradis fiscaux. Par ailleurs, la Suisse ne participera pas à la réunion de l'OCDE de Berlin.

"Dans le cas de la Suisse, non seulement il y a eu une
information préalable, mais on a travaillé sur cette question au
plus haut niveau", déclare Angel Gurria dans " Le Temps ".



"Nous avons averti que la machine était lancée, qu'elle ne
s'arrêterait pas, que la collision était imminente",
ajoute-t-il.



"La dernière chose qu'il faut, c'est s'engager dans une sorte de
guerre avec l'OCDE", a conclut le responsable. "Concentrons-nous
plutôt sur l'énormité de la tâche qui est devant nous et les
conséquences d'un échec", conseille le représentant de l'OCDE.

Nouvelle ambiance plus dure

Interrogé sur le critère des douze traités d'échange
d'information pour remplir les conditions de l'OCDE, Angel Gurria
semble un peu moins dogmatique: "Même si un pays se retrouve
toujours avec zéro traité dans six mois, en raison de son processus
politique, cela ne voudra pas dire que rien n'a été fait".



Selon le secrétaire général, la "nouvelle ambiance beaucoup plus
dure" devrait inciter tous les Etats à remplir rapidement leurs
engagements.



ats/boi

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La Suisse pas à la réunion de Berlin

La Suisse ne recevra pas d'invitation à la réunion de pays de l'OCDE sur les paradis fiscaux à Berlin.

La raison n'est pas la tension actuelle entre les deux pays, mais le fait que seuls y sont conviés les Etats qui ont participé à la conférence de Paris, selon le Ministère allemand des finances.

Comme la Suisse avait refusé de participer à cette conférence en octobre dernier, elle ne figure pas sur la liste des pays à inviter à la rencontre qui se tiendra le 23 juin à Berlin.

Ces précisions ont été apportées samedi par la porte-parole du Ministère allemand des finances, suite à des informations publiées dans la presse.

La rencontre de Berlin doit permettre de poursuivre les discussions entamées en octobre à Paris, a souligné la porte-parole.

"C'est la raison pour laquelle Berne ne reçoit pas d'invitation. Il ne s'agit pas de marginaliser la Suisse", ajoute-t-elle. Pour les mêmes raisons, d'autres pays ne recevront d'ailleurs pas non plus d'invitation pour Berlin.