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OCDE: Hans-Rudolf Merz hésite à se rendre à Berlin

Hans-Rudolf Merz n'a pas encore répondu à l'invitation de l'OCDE.
Hans-Rudolf Merz n'a pas encore répondu à l'invitation de l'OCDE.
L'invitation à la réunion informelle des ministres des finances de l'OCDE sur les paradis fiscaux est bien arrivée au Palais fédéral. Le président de la Confédération et ministre des Finances Hans-Rudolf Merz ne sait toutefois pas encore s'il s'y rendra.

«L'invitation est arrivée et est examinée», a indiqué lundi
Roland Meier, porte-parole du Département fédéral des finances. Il
n'est pas encore clair si la Suisse acceptera cette invitation et
qui, le cas échéant, la représentera à Berlin. La rencontre aura
lieu le 23 juin.



L'invitation émane des ministres des Finances de l'Allemagne et de
la France. Une première réunion sur le thème des paradis fiscaux a
déjà eu lieu en octobre 2008. C'est parce que la Suisse n'y avait
pas participé qu'elle n'a reçu qu'après coup l'invitation pour la
réunion de suivi qui se tiendra à Berlin.

La Suisse ne s'est pas efforcée d'obtenir une invitation, a
précisé Roland Meier. D'après une liste qui accompagne
l'invitation, 20 ministres des finances d'Etats membres de
l'Organisation de coopération et de développement économiques
(OCDE) sont invités, ainsi que le secrétaire général de
l'organisation, Angel Gurría.

Ne pas devenir "l'esclave des grandes puissances"

Hans-Rudolf Merz s'était montré critique dimanche, à la radio
publique alémanique DRS, sur une participation à la réunion de
Berlin: «Si nous entrons après coup dans un processus informel que
nous rejetons, nous nous embarquons alors dans quelque chose qui ne
joue pas au niveau structurel».



Le président de la Confédération craint que dans une réunion
informelle et qui se déroule en dehors des organisations
internationales ce soient avant tout les grands Etats qui tracent
la voie. La Suisse tombera ainsi tôt ou tard «dans l'esclavage des
grandes puissances».



La Suisse participera en revanche à coup sûr à la réunion
officielle de l'OCDE, qui se tiendra dans la foulée les 24 et 25
juin à Paris, a indiqué Roland Meier. La participation de
Hans-Rudolf Merz n'a pas encore été décidée. L'OCDE a son siège à
Paris.



ats/ant

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Blanchiment: le G7 veut une liste

Une liste des pays non coopératifs en matière de blanchiment d'argent a été demandée par les pays du G7, réunis vendredi dernier à Washington.

Elle devra être dressée d'ici au prochain sommet du G20 en septembre,a déclaré la ministre de l'Economie française Christine Lagarde.

Cette liste devra également recenser les pays non-coopératifs en matière "prudentielle", c'est-à-dire sur les exigences de solvabilité des banques.

"Cela va provoquer des remous, mais les membres du G7 veulent la fin des paradis de toutes sortes", a ajouté Christine Lagarde. Il s'agit pour elle d'un "élément essentiel de stabilité financière"