Les successeurs du démissionnaire sont Alex Wilmot-Sitwell et
Carsten Kengeter, a indiqué l'UBS lundi. "Sous leur direction
commune, nous continuerons de développer les activités clés de
notre Investment Bank et d'éliminer les risques du passé", a
commenté dans le communiqué le patron du groupe
Oswald Grübel.
Membre du directoire, Alex Wilmot-Sitwell travaille pour le
groupe depuis 1996. Il fait partie de la direction de la banque
d'investissement depuis trois ans et demi, et dirige la région
Europe, Moyen-Orient et Afrique de l'UBS depuis janvier 2008.
Quant à Carsten Kengeter, il est arrivé dans l'entreprise en
septembre dernier. Au sein de la banque d'investissement, il fait
partie de la direction du segment Revenus fixes, devises et
matières premières (Fixed Income, Currencies and Commodities/FICC).
Ses nouvelles fonctions le feront entrer au directoire du
groupe.
ats/jeh
Un an et un bonus
Jerker Johansson était entré à l'UBS en mars 2008 après avoir passé 22 ans à la banque américaine Morgan Stanley.
Avant de prendre la tête de la banque d'investissement de l'UBS, le Suédois âgé de 52 ans était vice-directeur de la région Europe.
Il a été mentionné dans la polémique sur les bonus, ayant reçu une dizaine de millions de francs en prenant son poste, selon certains médias.
Le titre progresse
A la Bourse suisse, l'action UBS a affiché une nette progression.
A la clôture, elle valait 14,58 francs, un cours en hausse de 4,1% par rapport à la clôture de vendredi. UBS a devancé Credit Suisse (+1,6% à 44,16 francs).
La banque a notamment bénéficié des efforts de la Confédération et de son président Merz, qui proposent aux Etats-Unis d'abandonner les poursuites contre la grande banque en échange d'un nouvel accord de double imposition.