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Secret bancaire: Merz disposé à se rendre à Berlin

Hans-Rudolf Merz pas assez ferme ou trop rigide? Telle est la question.
Malgré des réticences, Merz prendra finalement part à la réunion informelle.
Hans-Rudolf Merz devrait prendre part le 23 juin à la réunion des ministres des finances de l'OCDE à Berlin consacrée aux paradis fiscaux. Il l'a annoncé mercredi à la radio alémanique DRS. Lundi, son département disait qu'il examinait l'invitation.

Le président de la Confédération s'est dit "disposé" à se rendre
à cette réunion. Lundi, le Département fédéral des finances (DFF)
informait encore que l'invitation à la rencontre informelle de
l'OCDE devait être "examinée".

Réunion en juin

La rencontre doit se tenir le 23 juin dans la capitale
allemande. L'invitation à laquelle a répondu Berne émanait des
ministres des Finances de l'Allemagne et de la France. Une première
réunion sur le thème des paradis fiscaux a déjà eu lieu en octobre
2008. C'est parce que la Suisse n'y avait pas participé qu'elle n'a
reçu qu'après coup l'invitation pour la réunion de suivi qui se
tiendra à Berlin.



D'après une liste qui accompagnait l'invitation, 20 ministres des
finances d'Etats membres de l'Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE) sont invités, ainsi que le
secrétaire général de l'organisation, Angel Gurría.



ats/mej

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Le président tape du poing sur la table

Le président de la Confédération Hans-Rudolf Merz exige des explications de l'OCDE. Il a adressé mardi une lettre à son secrétaire général concernant la mise en oeuvre de la norme de l'organisation sur l'échange d'informations en matière fiscale.

Le rôle que va jouer l'OCDE n'est pas clair du tout, écrit le grand argentier à Angel Gurría, secrétaire général de l'organisation.

Hans-Rudolf Merz exige équité, transparence et égalité de traitement dans la surveillance de l'adoption de la nouvelle norme, annonce mercredi le Département fédéral des finances en publiant la lettre sur son site internet.

Le président de la Confédération et ministre des Finances réagit ainsi à une lettre reçue le 2 avril d'Angel Gurría. Le secrétaire général y avait nié que la Suisse eut été traitée de manière injuste.

Le même jour avait été publiée dans le cadre du sommet du G20 à Londres la "liste grise" des paradis fiscaux désireux d'assouplir leur politique d'information fiscale, sur laquelle figure la Suisse.