Cette somme couvre une hausse anticipée des coûts de production du 737 MAX et notamment des modifications effectuées actuellement par Boeing pour éviter des dysfonctionnements du logiciel anti-décrochage MCAS, ainsi que la formation supplémentaire des pilotes exigée par les régulateurs pour lever l'interdiction de vol frappant l'avion.
Elle ne prend en compte ni les éventuelles indemnisations des compagnies aériennes, qui ont dû annuler des vols programmés sur des 737 MAX, ni les possibles dommages que Boeing pourrait être amené à verser aux familles des victimes.
Ce montant a été révélé dans un document mis en ligne sur son site dans le cadre de la publication des résultats du premier trimestre.
La facture finale devrait être multipliée
Les analystes estiment eux que la facture finale devrait s'élever à plusieurs milliards de dollars. A Wall Street, le titre Boeing gagnait près de 2% dans les échanges électroniques de pré-séance, les investisseurs semblant soulagés de voir que le coût n'était pas exorbitant.
Boeing traverse actuellement sa plus grave crise depuis l'immobilisation au sol en 2013, pendant quatre mois, de la flotte du long courrier 787 Dreamliner pour un problème de batterie.
Le PDG Dennis Muilenburg doit passer dans la journée un oral très attendu devant les milieux financiers, qui veulent avoir des informations sur l'avenir du 737 MAX, notamment la date de retour en service.
afp/ther