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Fiscalité: Peer Steinbrück calme le jeu

Le ministre allemand des Finances Peer Steinbrück
Le ministre allemand baisse le ton à propos de la Suisse.
Peer Steinbrück revient à de meilleurs sentiments envers la Suisse. Jeudi, le ministre allemand des Finances s'est montré conciliant lors d'une réunion à Berlin avec des parlementaires suisses. Il a assuré qu'il ferait à l'avenir attention à son langage pour ne pas nuire aux relations bilatérales.

Avec cette visite à Berlin, les tensions surgies à la suite du
différend fiscal ont pu être aplanies, a déclaré le président de la
délégation pour les relations avec le Bundestag allemand, le
conseiller aux Etats Maximilian Reimann (UDC/AG).



"Je part du principe que nous pouvons à nouveau nous entretenir de
manière correcte", a ajouté l'UDC argovien.

"Très bonne atmosphère"

Outre Maximilian Reimann étaient présents la conseillère
aux Etats Anita Fetz (PS/BS), le conseiller national Hans Rudolf
Gysin (PLR/BL) et le conseiller national Geri Müller
(Verts/AG).



La délégation est arrivée mercredi dans la capitale allemande pour
s'entretenir avec des députés du Bundestag, puis avec le ministre
des Finances, du différend fiscal entre la Suisse et
l'Allemagne.



"La discussion s'est déroulée dans une très bonne atmosphère", a
expliqué Maximilian Reinmann. Peer Steinbrück a admis qu'avec
un bon voisin, un ton correct est de mise, selon le chef de la
délégation suisse.

Un accord le plus vite possible

Les relations entre Berne et Berlin se sont tendues après des
attaques répétées du ministre des Finances accusant la Suisse
d'être un paradis fiscal.



Toujours selon Maximilian Reinmann, Peer Steinbrück a souligné
qu'il souhaitait obtenir le plus vite possible un accord de double
imposition avec la Suisse selon les standards de l'Organisation
pour la coopération et le développement économique. Le ministre a
toutefois exprimé sa crainte que la renégociation d'un tel accord
puisse prendre beaucoup de temps du fait de la démocratie directe
en Suisse.



Peer Steinbrück est également conscient qu'il n'y aura pas
d'accord avec un échange automatique d'informations sur les
questions fiscales, a poursuivit le chef de la délégation
suisse.



ats/boi

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Pas d'excuses exigées

Un porte-parole du ministre allemand des Finances a aussi salué la qualité de la rencontre, qualifiant l'entretien de "très constructif et très objectif".

Il a été possible d'aplanir des malentendus ponctuels des deux côtés, selon lui. La Suisse n'a pas exigé des excuses de la part de Peer Steinbrück à cause de ses propos, a encore précisé le porte-parole allemand.