L'établissement a en outre accueilli 65'000 nouveaux clients,
soit 65% de plus que durant la même période de l'an dernier, a-t-il
indiqué mardi dans un communiqué .
L'établissement a accueilli 65'000 nouveaux clients durant la
période sous revue, soit un gain de 65% par rapport au 1er semestre
2008, a-t-il indiqué mardi dans un communiqué. Pas moins de 136'000
comptes ont été ouverts. A fin juin, PostFinance comptait au total
2,57 millions de clients pour 3,78 millions de comptes.
PostFinance a affiché une croissance sur tous les marchés. Les
fonds des clients dans le domaine des paiements via des comptes
postaux classiques ont progressé de 5,5 milliards à 28,2 milliards
de francs.
Tous les indicateurs dans le vert
Dans le secteur de l'épargne, la croissance a atteint 4,7
milliards, ce qui porte son volume global d'épargne à 18,4
milliards de francs. Enfin, dans les placements et la prévoyance,
le volume des hypothèques a augmenté de 275 millions à 2,3
milliards.
PostFinance a bouclé le premier semestre sur un bénéfice net de
quelque 200 millions de francs, soit une hausse de 28% par rapport
aux six premiers mois de 2008. L'établissement indique qu'il a
maintenu les correctifs de valeur à un bas niveau (36,4 millions),
bien qu'il soit contraint de placer plus de la moitié des fonds à
l'étranger.
Une croissance répercutée sur l'emploi
La situation est également au beau fixe sur le front de
l'emploi. PostFinance a créé 84 emplois à plein temps entre janvier
et juin. L'établissement a ainsi porté ses effectifs à 2973. Il
franchira d'ici la fin de l'année la barre des 3000 emplois à plein
temps.
PostFinance ne compte pas s'arrêter là. La filiale de La Poste
entend développer durant les prochains mois ses activités de vente
en faveur des clients privés et des petites et moyennes entreprises
(PME), ainsi que le service à la clientèle.
ats/jeh
Seul bémol, le blocage de la licence bancaire
Le bras financier de La Poste n'est toujours pas satisfait de son statut et continue de plaider pour l'obtention d'une licence bancaire.
Il considère qu'il pourrait encore réduire ses risques, en proposant de son propre chef des crédits et des hypothèques.