La cité de la Limmat se classe
numéro un de l'" index de l'attractivité " grâce à son faible taux
d'imposition pour les salariés et les sociétés, précise l'étude,
qui a passé au crible 192 régions d'Europe de l'Ouest.
"Dans aucune des régions analysées, le taux d'imposition
effectif n'est aussi faible pour les employés qu'à Zurich",
poursuit l'institut. Zurich se distingue également par sa capacité
d'innovation, avec un nombre de brevets et de publications
scientifiques par tête d'habitant au-dessus de la moyenne, note le
BAK Basel Economics.
Libéralisme récompensé
Londres, qui se place deuxième, bénéficie d'une législation
libérale du marché du travail et des produits, ainsi que d'un
nombre élevé d'universités de qualité. La capitale britannique
profite également de ses nombreux aéroports internationaux,
souligne l'étude. Troisième du classement, Copenhague se
caractérise par son libéralisme et sa capacité d'innovation.
Parmi les 22 métropoles ciblées par l'institut de Bâle, Madrid et
Barcelone arrivent en fin de tableau, en raison de la forte
régulation du marché du travail espagnol. Rome fait cependant
figure de lanterne rouge de ce classement, pénalisé par une
régulation restrictive du marché des produits et un taux
d'imposition élevé, estime l'étude.
ap/afp/cab
Classement par rendement
Un autre classement prenant comme critère la capacité de rendement, basée notamment sur le PIB par habitant et l'emploi, place Dublin en tête.
On trouve ensuite Bruxelles et Londres, alors que Zurich occupe le 7e rang.
Genève est dans les quatre dernières régions.
Berlin ferme la marche, moins bien notée par exemple que Manchester.