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La crise refroidit les ardeurs des investisseurs

L'UE veut taxer toutes les transactions financières.
Les investisseurs doutent encore de la solidité des marchés.
Les investisseurs internationaux restent frileux. Craignant de nouvelles chutes de cours, ils sont 68% à considérer le risque encore trop grand. Une majorité (90%) reconnaît pourtant que des opportunités se présentent sur les marchés.

«Cette tendance mondiale se retrouve en Suisse», relève Barclays
Wealth dans une étude publiée dimanche. Il ressort que 86% des
Suisses fortunés interrogés par la société jugent encore les
risques trop importants pour investir, même s'ils admettent qu'un
potentiel réel existe.



En Suisse comme dans le reste du monde, les investisseurs fortunés
se tournent davantage vers des investissements familiers, un
appétit au risque restant limité. Leader dans la gestion de fortune
au Royaume-Uni, Barclays Wealth travaille pour une clientèle de
particuliers aisés. En Suisse, la société emploie plus de 350
collaborateurs. Son siège est basé à Genève.

Des critères en mutation

Il ressort de l'étude que, pour choisir un placement auprès d'un
fournisseur, la majorité des personnes interrogées en Suisse donne
la priorité à la réputation du fournisseur (74%) et aux commissions
de performance (52%). D'autres critères comme la stabilité
financière du fournisseur (33 à 46%) et la transparence des
informations (16 à 24%) ont fortement évolué en un an. A l'inverse,
les critères qui ont le plus perdu du terrain sont la taille du
fournisseur (38%) et sa réputation (74%).



ats/ak

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