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Les banques cantonales en forme au 1er semestre

La Banque cantonale de Genève (BCGE) avait été sauvée du naufrage financier par l'Etat de Genève en 2000.
Les banques cantonales, à l'instar de la BCGe, ont le sourire.
Les banques cantonales ont sensiblement amélioré leurs résultats cumulés au premier semestre, malgré un contexte délicat. Leur bénéfice net a bondi de 10,6% sur un an à 1,366 milliard de francs, et leur bénéfice brut de 16% à 2,232 milliards.

Le premier semestre a été couronné de succès, a souligné l'Union
des banques cantonales suisses (UBCS) mardi dans un communiqué . Les 24 banques
cantonales sont parvenues à consolider leur position sur le marché,
en dépit de conditions générales défavorables.



Les dépôts de la clientèle ont ainsi progressé de 5,4% par rapport
à fin 2008, soit d'un montant record de 14 milliards, pour
atteindre 273,8 milliards de francs. Le total du bilan s'est accru
de 4,6% à 423,2 milliards de francs. Sur le plan opérationnel, le
résultat d'exploitation a affiché une hausse de 10,7% à 4,6
milliards.



Dans le détail, le produit des opérations d'intérêts a marqué un
léger recul de 1,1% à 2,7 milliards. Les opérations de commissions
et de prestations de service ont pour leur part fléchi de 7,3% à
996,2 millions. Une performance jugée appréciable dans un climat
boursier qui reste incertain.

Les activités de négoce à la fête

Le résultat des opérations de négoce a en revanche bondi. Il a
en effet plus que quadruplé durant la période sous revue pour se
monter à 629,3 millions. Conséquence d'une croissance soutenue, les
banques cantonales ont investi, aussi bien dans l'infrastructure,
qu'au niveau des effectifs.



Les charges de personnel ont augmenté de 7,8% à 1,5 milliard de
francs. Celles d'exploitation se sont établies à 832,6 millions
(+2,8%). Pour l'UBCS, il ne fait aucun doute que les banques
cantonales ont profité de l'exode de clients déclenché par la crise
financière grâce à leur fort ancrage locale.



L'association faîtière se veut de ce fait confiante pour la suite
de l'exercice 2009, bien que celui-ci s'avère toutefois
difficile.



ats/bkel

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