Ce programme est "financé entièrement par Uber, sans frais pour les chauffeurs et coursiers", annonce mercredi la plateforme de réservation.
Cette offre d'assurance doit permettre d'offrir plus de sécurité aux "partenaires" tout en préservant leur flexibilité et leur indépendance. Ils ne sont donc pas des employés d'Uber, ce que regrette le secrétaire syndical d'Unia Umberto Bandiera, interrogé dans le 12h30: "C'est un peu bizarre qu'une société internationale comme Uber puisse penser pouvoir inventer des règles de protection sociale pour ses travailleurs alors qu'il y a des obligations pour toutes les autres entreprises".
Système déjà mis en place ailleurs
La société californienne, de son côté, rappelle qu'elle poursuit ses efforts pour améliorer la protection de ses partenaires en Suisse.
Les chauffeurs suisses ne sont d'ailleurs pas les premiers à bénéficier de ce système d'assurance. Il a déjà été mis en place en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne il y a plus d’un an.
Au total près de 20 pays en Europe bénéficient de ce programme de protection.
Cynthia Racine/lan