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Swatch introduit le chômage partiel

La situation redeviendra "acceptable en fin d'année", selon Nick Hayek.
La situation redeviendra "acceptable en fin d'année", selon Nick Hayek.
Swatch Group va étendre le chômage partiel à trois de ses entreprises horlogères dès septembre. Aucune suppression d'emplois n'est toutefois prévue, selon son patron Nick Hayek. Jusqu'ici, Swatch Group n'avait introduit le chômage partiel que dans ses sociétés non horlogères.

Dès cet automne, le groupe recourra pour la première fois au
chômage partiel dans des entreprises actives dans l'horlogerie,
indique Nick Hayek dans une interview à L'Hebdo.

Près de 500 salariés concernés

Il s'agit de Comadur (verres de montres), où 74 des 534
collaborateurs seront touchés, de Meco (production de couronnes)
avec 150 personnes sur 200 et d'Universo (fabrication d'aiguilles)
avec 285 sur 340 employés.



"Ces trois sociétés réalisent 45 à 65% de leur chiffre d'affaires
avec des tiers qui ont massivement annulé leurs commandes",
explique Nick Hayek.



Malgré la crise, le patron de Swatch Group reste optimiste quand à
l'avenir. La production de montres retrouvera un niveau acceptable
en fin d'année, dit-il.



"L'objectif d'arriver à un chiffre d'affaires proche de celui de
2008, en monnaies locales, est maintenu".



L'an dernier, le groupe avait réalisé des ventes pour près de 6
milliards de francs. Les montres de prestige du groupe comme
Breguet ou Blancpain ont enregistré des baisses de ventes d'environ
10 à 20%, précise Nick Hayek. Les autres marques ont aussi vu leur
chiffre d'affaires décliner, mais moins fortement. "A l'exception
d'un mois négatif au début 2009, Tissot a même enregistré de
résultats supérieurs à ceux de 2008".



ats/cer

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