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Google Italie sous le coup d'une procédure judiciaire

fin d'année triomphale pour google, avec un bond du bénéfice.
La sanction que risque Google est une remise de 10% de son chiffre d'affaires.
L'Autorité de la concurrence italienne a annoncé jeudi l'ouverture d'une procédure contre le moteur de recherche américain Google Italie pour vérifier un éventuel abus de position dominante. La procédure a été lancée à la suite d'une plainte de la Fédération Italienne des Editeurs de Journaux (Fieg).

Selon les éditeurs italiens, Google Italie les empêcherait de
choisir librement les modalités de diffusion des informations
publiées sur leurs propres sites dans sa rubrique «Google
News».



Les éditeurs italiens, qui ne touchent aucune rémunération directe
pour l'utilisation de leur propre contenu sur Google News, se
considèrent doublement lésés.



L'utilisation partielle du produit de leurs sites en ligne aurait
«un impact négatif sur leur capacité à attirer des visiteurs et des
investissements publicitaires sur leur page d'accueil»,
affirment-ils, selon le communiqué de l'Antitrust, l'Autorité de la
concurrence italienne.

Des sites exclus du moteur de recherche

Les éditeurs accusent par ailleurs Google Italie d'exclure
automatiquement de son moteur de recherche tous les sites
éditoriaux qui ne lui consentent pas l'utilisation de leurs
contenus. La présence sur un moteur de recherche étant déterminante
pour avoir une visibilité et pour attirer de la publicité, cette
exclusion s'avère très pénalisante, selon eux.



L'autorité antitrust italienne veut vérifier que «ces
comportements de Google, rendus possibles par sa prédominance
incontestée comme moteur de recherche, ne nuisent pas à la
concurrence du marché des recettes publicitaires en ligne»,
explique-t-elle.



L'Antitrust veut également s'assurer qu'ils n'ont pas pour
résultat de «consolider» sa position d'intermédiaire pour la
publicité en ligne.



ats/sbo

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Siège de Google perquisitionné à Milan

Une perquisition, «une inspection» selon l'Antitrust, en vue de la saisie d'éventuels documents a lieu depuis jeudi matin au siège de Google Italie à Milan.

Dans le cadre de cette opération, un membre de l'Antitrust, accompagné d'agents de la police financière, a notifié à Google l'ouverture de la procédure, a précisé à l'AFP un porte-parole de l'Autorité.

«Dans les cas d'abus de position dominante, la sanction prévue peut aller jusqu'à 10% du chiffre d'affaires de l'entreprise mise en cause», a précisé ce dernier.