Le chiffre inclut les 5'400 suppressions déjà annoncés pour l'Allemagne ainsi que les 1'700 postes qui disparaîtront au Royaume-Uni dans le cadre de la fermeture d'une usine au Pays de Galles.
Il s'agira "principalement de départs volontaires", a précisé Ford, qui emploie en Europe quelque 51'000 personnes et possède 24 usines.
Les fermetures d'usines, dont également trois sites en Russie, un en Slovaquie et celui de Blanquefort, en Gironde au sud-ouest de la France, étaient déjà annoncées, mais l'impact total sur l'emploi n'avait jusqu'ici pas été détaillé.
Vaste restructuration en cours
Cette cure d'austérité fait partie d'une vaste restructuration annoncée à l'automne par le PDG Jim Hackett pour économiser 11 milliards de dollars et faire de Ford un groupe plus "agile" avec des procédures de prise de décisions accélérées.
Ford veut en effet retrouver le peloton de tête dans la transformation en cours du secteur automobile sous l'effet de l'explosion de l'auto-partage, du covoiturage et surtout du développement de la voiture autonome et de l'accélération vers l'électrique.
Ford a également annoncé une réorganisation de son activité européenne en trois branches indépendantes "véhicules de passagers", "utilitaires" et "import".
afp/ddup