"Facebook n'a peut-être pas l'intention d'être dangereux, mais ils ont déjà démontré qu'ils ne respectaient pas le pouvoir des technologies avec lesquelles ils jouent", a ainsi dénoncé le sénateur démocrate Sherrod Brown.
L'élu s'adressait au Genevois David Marcus, responsable en charge du développement du dernier grand projet du réseau social: la devise virtuelle Libra.
Peu de confiance
Au cours des deux heures d'audition devant la commission des Finances du Sénat américain, la question de la confiance à accorder à Facebook est plusieurs fois revenue sur le tapis.
"J'ai beaucoup de respect pour Facebook, mais Facebook veut maintenant contrôler la quantité de monnaie en circulation. Qu'est-ce qui pourrait dérailler?" s'est ainsi interrogé le sénateur républicain John Kennedy.
Bouleversement du système financier
Avec la création de cette monnaie numérique offrant un nouveau mode de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels, annoncée mi-juin, Facebook veut bouleverser le système financier mondial.
David Marcus a promis de répondre à toutes les préoccupations des législateurs avant de lancer la devise sur le marché, comme les craintes liées à l'utilisation de la Libra pour du blanchiment d'argent.
afp/asch