"Malgré des initiatives de soutien à l'entrepreneuriat tant au niveau cantonal que national, un nombre croissant de programmes de formation, ainsi que des investissements toujours plus importants dans des projets entrepreneuriaux, la Suisse est loin d'être une nation de start-up", écrivent les chercheurs de la HEG-FR.
Seuls près de 7% des Suisses se sont lancés dans cette aventure l'an dernier, contre un taux de plus de 10% dans les autres pays étudiés. Les premiers sont en fait moins confiants quant à leurs capacités à créer une entreprise et craignent aussi davantage d'échouer.
Ce sentiment, qui s'avère plus fort que la moyenne européenne, se renforce depuis 2013. Il contraste davantage encore avec la grande confiance qu'ont les Américains dans leurs capacités à lancer leur activité.
Jeunes générations aussi à la traîne
L'écart s'est également creusé avec les nouvelles générations: environ 2% des Suisses entre 18 et 24 ans sont en train de créer une start-up ou dirigent une start-up, soit le taux le plus bas des pays étudiés.
Mais le tableau n'est pas totalement noir: les nouvelles idées d'affaires sont de grande qualité en Suisse, assure l'étude.
Cléa Favre/oang