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"Le Quotidien jurassien" et "Le Courrier" en difficulté

Fabio Lo Verso lors de son entrée en fonction en 2007.
Tout comme "Le Quotidien jurassien", "Le Courrier" souffre de la crise.
Les 120 employés du "Quotidien Jurassien" ne toucheront pas de 13e salaire cette année. Cette mesure doit permettre au journal de traverser la crise sans procéder à des licenciements. De son côté, le journal genevois "Le Courrier" a besoin de 150'000 francs d'ici à la fin du mois de décembre pour terminer l'année.

Le "Quotidien Jurassien" (QJ) opte, outre la suppression du 13e
salaire, pour une réduction des horaires de travail et une hausse
du prix de l'abonnement. Ce train de mesures doit permettre au
journal de traverser la crise sans procéder à des licenciements. En
huit mois, le "QJ" a perdu 20% de ses revenus publicitaires, soit
un million de francs, en raison de la crise, indique samedi le
groupe Démocrate Média Holding (DMH) dans une page entière du
quotidien.

Mesures nécessaires

Malgré de sévères restrictions budgétaires en début d'année, des
mesures "douloureuses" sont aujourd'hui nécessaires pour assurer la
survie du seul journal du canton. Le "QJ" réduit ainsi l'horaire de
travail d'une quinzaine de personnes. Le contenu rédactionnel ne
devrait pas en être touché.



Les lecteurs sont aussi appelés à la rescousse à travers une
augmentation du prix de l'abonnement qui passe à 360 francs par an,
soit 1 franc 20 franc le numéro, écrit le "QJ".



ats/ther

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Appel aux dons pour "Le Courrier"

Le journal genevois «Le Courrier» a besoin de 150'000 francs d'ici à la fin du mois de décembre pour terminer l'année.

Le quotidien indépendant a lancé samedi un appel aux dons afin de pouvoir passer le cap et "aborder l'année 2010 plus sereinement". La somme de 150'000 francs permettra "de ne pas trop creuser son déficit".

Les abonnements sont la principale source d'argent du "Courrier". Ils représentent 75% des revenus du journal. Or, "oppressés par la crise et la perte du pouvoir d'achat, beaucoup renoncent à poursuivre leur abonnement", constate dans un éditorial le rédacteur en chef du quotidien genevois Fabio Lo Verso.