Les cinq villes en tête du classement sont les mêmes qu'en 2008,
indique l' étude publiée mardi et réalisée
auprès des dirigeants des 500 plus importantes entreprises
européennes. Derrière Londres, on trouve Paris,
Francfort-sur-le-Main, Barcelone (qui gagne une place) et
Bruxelles. Comme l'an dernier, Athènes (34e) termine en queue de
peloton.
La ville britannique de Birmingham réalise la plus importante
progression, passant du 21e au 14e rang. Au contraire, Zurich (10e
en 2008 et 13e en 2009) fait partie des villes qui chutent le
plus.
Coûts élevés et peu d'espace
Les quatre facteurs déterminants pour décider les dirigeants à
implanter une entreprise dans une ville restent identiques à ceux
de 2008. L'accès facile aux marchés et à la clientèle (60%), la
disponibilité de personnel qualifié (57%), la qualité des
télécommunications (54%) et les liaisons de transport entre les
villes et vers l'étranger (51%). Concernant l'accès aux marchés,
Genève se place 19e et Zurich 21e.
Dans la seconde catégorie (personnel qualifié), la ville du bout
du lac termine 14e et sa grande soeur alémanique 15e. En termes de
personnel qualifié, Zurich (18e) devance Genève (20e), tout comme
pour ce qui touche à la qualité des transports (Zurich 11e et
Genève 17e).
Les cités helvétiques occupent les deux dernières places du
classement en ce qui concerne les coûts du personnel. Ce critère
est le 5e le plus important aux yeux des dirigeants. Les villes
suisses sont également de piètres élèves en ce qui concerne la
disponibilité d'espace de travail (Genève 33e et Zurich 29e).
Genève la ville la plus propre
A noter en revanche que Genève est désormais considérée comme la
ville la moins polluée. Elle détrône la capitale norvégienne Oslo.
La cité de Calvin est également la deuxième en termes de climat
créé par le gouvernement et de qualité de vie des employés.
ats/cht