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La fusion Orange-Sunrise sera passée à la loupe

Avec cet appel, Orange dit vouloir préserver ses droits.
Orange Suisse et Sunrise ne formeront qu'un seul acteur face à Swisscom.
La Commission de la concurrence (Comco) ouvre un examen approfondi de la fusion prévue entre les opérateurs de télécommunications Orange (France Télécom) et Sunrise (Tele Danemark Communications), annoncée le 25 novembre. La procédure durera quatre mois au maximum.

Plusieurs indices laissent à penser qu'une position dominante
pourrait être créée ou renforcée sur divers marchés dans la
téléphonie mobile, a expliqué lundi la Comco. L'entité fusionnée
sera détenue à hauteur des trois quarts par la maison-mère
d'Orange, à savoir France Télécom.



La décision de la Comco, anticipée par Orange, se fonde sur le
fait que la concentration réduira le nombre des acteurs dans la
téléphonie mobile de trois à deux (Orange-Sunrise avec Swisscom).
Le géant bleu contrôlera environ 60% du marché, alors que la fusion
de ses concurrents en possèdera le solde.

Encore dans le flou

Du coup, la Comco a décidé d'examiner plus en détail les effets
de la fusion. L'examen approfondi analysera par ailleurs si une
position collective dominante de la nouvelle entité Orange-Sunrise
et Swisscom peut émerger. En clair, il s'agira pour la Comco de
mesurer l'impact pour les consommateurs d'une nouvelle donne de
marché fondée sur un duopole.



Pour l'heure, les effets de la fusion demeurent flou aussi bien
pour les 2650 employés que pour les consommateurs. Les
représentants de ces derniers ont émis la crainte de voir le
duopole jouer largement en défaveur des clients. Swisscom, de son
côté, s'estime suffisamment armé pour affronter la
concurrence.



Lors de l'annonce de la fusion, France Telecom et TDC avaient
assuré que les avantages seront nombreux pour les consommateurs,
comme une meilleure couverture du réseau de téléphonie mobile ou
encore un tissu de succursales plus dense.



ats/cab

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Un concurrent sérieux face à Swisscom

Le groupe fusionné constituera un concurrent de poids face au leader Swisscom.

Son chiffre d'affaires de 3,1 milliards sera largement inférieur à celui du géant bleu (12 milliards), mais le volume de sa clientèle sera solide.

Il comptera 3,4 millions de clients en téléphonie mobile (38% de parts de marché) et 1,1 million en téléphonie fixe et connexion à haut débit (13%).

La nouvelle société élargira son portefeuille de produits offerts à travers un réseau de plus de 100 boutiques.