La production de voitures du géant de Detroit était complètement interrompue aux Etats-Unis, a indiqué Brian Rothenberg, le porte-parole de l'UAW, le puissant syndicat de l'automobile, qui a reçu le mandat de ses membres de lancer ce mouvement social, le premier chez GM depuis 2007.
Environ 46'000 salariés de GM travaillant sur 31 usines étaient en grève, surveillée de près par la classe politique à un peu plus d'un an de l'élection présidentielle au cours de laquelle les emplois industriels seront un des grands enjeux.
Nouveau contrat de travail
GM et l'UAW discutent depuis juillet sur un nouveau contrat de travail pour les prochaines années. Ce contrat est censé remplacer le précédent qui a expiré le 14 septembre et servira de base aux négociations chez Ford et Fiat Chrysler.
Le fossé reste en effet grand entre les revendications des syndicats et les propositions de la direction sur les salaires, les prestations de soins de santé, le statut des travailleurs temporaires et la sécurité de l'emploi.
Cette grève risque de coûter une dizaine de millions de dollars par jour à GM mais son coût pourrait s'alourdir si elle s'allongeait, dit-on en interne.
ats/cab