Publié

Davos: la Grèce reste le sujet N°1 de préoccupation

Le Premier ministre grec a demandé l'activation du mécanisme d'aide FMI-UE.
Devant le Forum, Georges Papandréou a dénoncé les "attaques" spéculatives contre la Grèce et contre la zone euro.
La situation de la Grèce restait un sujet de préoccupation majeur vendredi au Forum économique de Davos où le Premier ministre Georges Papandréou devait de nouveau s'exprimer alors que son pays traverse une grave crise financière.

Le Premier ministre grec Georges Papandréou et son ministre des
Finances Georges Papaconstantinou ont de nouveau nié vendredi
l'existence d'un "plan B" aux mesures budgétaires déjà annoncées,
tel qu'un renflouement par l'Union européenne.



"Plan B n'est simplement pas dans notre vocabulaire", a déclaré
jeudi devant la presse le ministre grec des Finances. La ministre
française de l'Economie Christine Lagarde, également présente à
Davos, a exprimé sa "confiance" dans la capacité du gouvernement
grec à redresser ses finances. Elle a assuré que les membres de la
zone euro étaient "tous solidaires les uns à l'égard des autres",
sans évoquer un éventuel soutien financier des partenaires
européens.



A Berlin, le porte-parole du ministère des Finances allemand a
réaffirmé: "Il n'y a pas de préparatifs de dimension
institutionnelle". L'explosion des déficits et de la dette des
Etats, outre qu'elle agite les marchés, fait craindre pour la
croissance.

Optimisme prudent

Afin de rassurer les marchés, de nombreux gouvernements ont
promis d'assainir leurs comptes rapidement mais cela risque de
stopper la reprise économique amorcée mi-2009. Pour cette raison,
économistes et patrons de multinationales présents à Davos se
disent "prudemment optimistes" pour l'année qui vient.



afp/cht

Publié

Hamid Karzaï renonce

Sur le plan diplomatique, un débat sur l'Afghanistan devait se tenir dans l'après-midi avec le ministres des Affaires étrangères britannique David Milliband et polonais Radoslaw Sikorski. Leurs homologues français Bernard Kouchner et allemand Guido Westerwelle ont annulé leur venue au dernier moment, invoquant les intempéries.

Le président afghan Hamid Karzaï a également renoncé à se rendre à Davos comme cela était prévu, a annoncé une porte-parole du Forum. Au lendemain de la conférence de Londres sur l'Afghanistan, M. Karzaï a décidé de regagner directement Kaboul. Jeudi à Londres, M. Karzaï a obtenu le soutien de près de 70 pays à sa stratégie de la "main tendue" aux insurgés repentis. Il a assuré que les forces afghanes reprendraient le contrôle de plusieurs provinces d'ici la fin 2010.

Par ailleurs, plusieurs personnalités politiques du Proche-Orient sont présentes à Davos pour une série de rencontres bilatérales. Parlant à des journalistes, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a déclaré percevoir un "point d'accord de facto" entre l'Autorité palestinienne et le Hamas qui gouverne Gaza, sur les questions de sécurité, même si le mouvement islamiste "ne le dit pas". Le Forum devait par ailleurs entendre une intervention du roi Abdallah II de Jordanie sur la situation au Proche-Orient. Le président israélien Shimon Peres est également présent à Davos.