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Les Suisses retrouvent l'envie de consommer

Pour les prochains mois, les consommateurs s'attendent à une hausse moins prononcée du chômage.
Pour les prochains mois, les consommateurs s'attendent à une hausse moins prononcée du chômage.
Le climat de consommation en Suisse a poursuivi son embellie en début d'année. Selon l'enquête trimestrielle du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) publiée mardi, l'indice le mesurant s'est établi à -7 points en janvier, contre -14 en octobre dernier.

En avril 2009, l'indice avait touché le plancher de -49 points.
Depuis, il n'a cessé de s'améliorer. Les consommateurs s'attendent
à une hausse moins prononcée du chômage dans les prochains mois,
relève le SECO dans son sondage
mené auprès de 1100 ménages. Cet indicateur a atteint 77 points en
janvier, contre 88 en octobre.

Confiance pour le futur

Les ménages sont également plus confiants en ce qui concerne
l'évolution future de leur situation financière (+6 points contre 0
point durant l'enquête précédente). Ils se montrent en outre plus
optimistes quant à leurs futures possibilités d'épargne (+19 contre
+13).



Enfin, les personnes interrogées livrent une appréciation plus
positive des perspectives économiques (+24 contre +18). Les
sous-indices n'entrant pas dans l'indice global ont également
évolué favorablement.

Points noirs tout de même

Reste que certains se trouvent encore nettement en dessous de
leur moyenne historique. C'est notamment le cas pour l'appréciation
de la sécurité de l'emploi (-107 contre 118) et l'évaluation de la
situation conjoncturelle passée (-58 contre -75). En revanche,
l'évaluation concernant le moment propice à de plus grandes
acquisitions se trouve à présent au-dessus de sa moyenne
historique, grâce à l'amélioration significative de janvier (+10
contre -3).



L'estimation du renchérissement n'a elle que peu changé.
L'évaluation des prix des douze derniers mois a été jugée
légèrement à la hausse (+33 janvier contre +28 en octobre). À
l'inverse, les attentes d'inflation ont quelque peu diminué (+37
contre +41).



Les experts de la Confédération utilisent depuis l'automne 2009 un
nouveau mode de calcul pour leur indice, de manière à obtenir un
indicateur en adéquation à celui de l'Union européenne. Aussi
l'indice désormais compatible ne comprend-il plus que des questions
axées sur l'avenir. L'ancien indice traduit du reste la même
évolution positive. Il s'est inscrit à -22 en janvier, alors qu'il
pointait à -30 à l'automne dernier.



ats/mej

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